Sur les routes de Savoie et campements

LILOU DE MONTMAYEUR:

Lilou s'assit confortablement, mangea quelques dattes et but doucement une gorgée de ce doux nectar. Elle regarda son grand père et commenca.

- Tout d'abord, merci, merci infiniment d'être venu... Je crois que tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse que tu sois là. J'ai révé longtemps de trouver d'autres membres de ma famille qui mourrait petit à petit et ... Et ... Et tu es là devant avec tout cela. Tu m'apportes un nom mais aussi un espoir, ta présence me redonne le sourire et me rend fière d'être qui je suis une nouvelle fois.

Elle sortie un parchemin marqué du sceau de l'Hérauderie de Savoie et le lui tendit.

- C'est la lettre de reconnaissance officielle de notre famille, La Maison des Montmayeur, en Savoie. Je t'en donne une copie.

Elle attendit que le vieux Montmayeur lise les quelques lignes retracant fidèlement la généalogie de sa famille avant de continuer.

La jeune femme baissa la voix et commenca à s'entretenir longuement avec son grand père sur la continuité de son pélerinage.

(ANNEXE: Château de Chambéry)


MAISON MONTMAYEUR





Devise: Unguibus et Rostro
Cri: "A moi, Montmayeur !"

 Prime génération
Feu Gaspard de Montmayeur [N'a pas existé IG] (?-1383) Baron de Villars-Salet
= épouse feue Blanche [N'a pas existé IG]

 Seconde génération

1. Feu Amédée de Montmayeur [N'a pas existé IG] Evêque de Maurienne

2. Feu Gaspard II de Montmayeur [N'a pas existée IG] (1367 - 1434) Chevalier de l'Ordre du Collier en 1413
= épouse feue Guigonne de Sillans [N'a pas existée IG]

 Tierce génération

De l’union légitime de Gaspard II de Montmayeur et de Guigonne de Sillans

2.1. Gaspard III de Montmayeur (1405 - 1487) dict. Le Jacques, Seigneur des Roses, Page de l’Ordre du Lac d’Amour

2.2. Granker des chemins
= épouse Feve du Bois

►Branche illégitime

 Quarte génération

De l'union illégitime de Gaspard III de Montmayeur et Anne de Lusignan

2.1.1. Philippe de Bresse dict. General, Duc de Tarentaise (fief de retraite) née en 1417 baptisé par Neocor à Chambéry

Par adoption de Gaspard III de Montmayeur

2.1.2. Evvela née en 1449 dans le Comté de Touraine de parents inconnus

 Quinte génération

De l'union illégitime de Philippe de Bresse dict. General et de feu LadyCokine

2.1.1.1. Lilou, Baronne de Yenne (1437 - ?) Ennobli par feu Shayour Von Kolspinne Rosenberg Von Valendras de Chablais, Baron de Culoz

 Sixte génération

De l’union illégitime de Lilou de Montmayeur et de Spads59

2.1.1.1.1. Arya née le 10 avril 1452 entre Annecy et Genève sur les terres Savoyardes. Elle vit le jour dans un monastère montagnard.


Chef de Famille : General de Montmayeur
Héritier actuel : Lilou bâtarde de Montmayeur


Elle ajouta.

- Au cours de mes recherches de ses derniers jours, j'ai put retrouver mon grand père, Gaspard III de Montmayeur dict Le Jacques. Il vit à Mâcon et passera très prochainement par la Savoie.

Par contre, pour les documents officiels concernant mon père, je n'ai pas put les avoirs... Je n'ai que ma parole et celle de mon grand père à vous offrir.

( Suites Annexes , réactions au Château de Chambéry)

KEKIONE:

KEKIONE avait tardé à relire attentivement la généalogie de Lilou.

Excuse mon retard, s'il te plaît.
Ton dernier document me semble parfaitement en règle, je l'ai donc validé et enregistré.

Je suis ton dévoué.

PYGAER:

Pygaer n'avait pas vu l'heure passer. Lorsqu'il vit le soleil commencer à descendre derrière l'horizon, il se leva et se rendit compte que le vin qui lui avait été présenté, commençait légèrement à lui monter à la tête. Il se tint à la chaise, tentant d'avancer sans trop vaciller et dit à son hôte, d'une voix légèrement trouble:


Messire Montmayeur, je me dois hélas de vous quitter. Ma compagne doit m'attendre et Dieu sait que j'ai en horreur de la faire attendre. Je vous remercie de votre accueil chaleureux et de votre gentillesse. Je vous souhaite bonne continuation pour votre périple. Puisse Aristote guider vos pas et vous conduire sain et sauf à destination.

Il se retourna lentement pour ne pas montrer son état d'ébriété et se dirigea vers son destrier. Celui-ci l'accueillit d'un hennissement joyeux puis s'immobilisa. Pygaer eut grand-peine à mettre son pied à l'étrier. Une fois, deux fois, trois fois il tenta sans résultat. Honteux, il prit un ballot de foin traînant par là et le déposa près du flanc de Noireaud qui semblait regarder le manège d'un air goguenard. Pygaer monta sur le ballot et parvint enfin à se hisser en selle

Je vous souhaite bon voyage Messire Montmayeur et à une prochaine fois.

il salua de la main et tira sur les rênes. Il flatta l'encolure de Noireaud qui se mit en route tout seul sans s'occuper de rien. L'animal connaissait le chemin; ce n'était pas la première fois qu'il ramenait son maître à la maison alors que celui-ci était trop émêché pour le diriger. Ils disparurent au tournant de la route et rentrèrent paisiblement à la maison. Le mal de crâne viendrait demain sans nul doute mais dieu que ce vin était doux et dieu qu'il coulait â flots....
_________________
"Ton bras pour la justice, ton cœur pour la Savoie !"

3, 14... Le Pi, Dacy les Couches, Messire Pignon:

Le pi s'amusait de voir les berrichons des montagnes repartir moins seuls, le dernier qui venait de dire merci, etait accompagné de raye mon bar l'ange de la divine qui racontait ses exploits sur des pouliches persanne au bel étalon qui ramenait paisiblement son propriétaire...

Norf de schlom de mes braies l'ange ! Va pas nous en recruter pour rejoindre les maquis !

Mont Salua à travers sa tente le départ du sir Pygaer, qui avait l'air d'être un des Loyaux servant du Duc de Bielle, le fameux Louis de la Marche.
Du temps de ses Parents, Mont se rappelait que cette Seigneurie était de leurs Vassaux,car sur leurs immenses terres de Jadis.

Il se retourna vers Lilou de nouveau et prit le précieux parchemin en main, pour l'examiner et ensuite le ranger dans un des ses divers coffres, avec d'autres documents.

Ca fait chaud au coeur de voir ce que tu as réussi à faire avec nôtre nom, tu es la plus grande des Montmayeur, la légitime descendante et héritière du sang des Aigles du Mont Raillant.

Puis leur discution allait virer sur la présence de nôtre armée en Savoie, les chemins à prendre ou éviter,les gens aussi qui constituaient les amis ou les énemis de la famille.

Le vieux Mont reprit le pichet, servit le verre de Lilou, s'en servit bien sûr un et sorti sa carte qu'il étala sur une petite table.

Voilà, je compte passer par là, Chambéry, et ensuite, prendre la route qui fut jadis nôtre fief, la route dite d'Hannibal, avec içi la Tour de nos ancêtres sur le Mont raillant et ensuite continuer jusqu'à Dié, puis Montélimar, Uzès, Nimes, Montpellier, Bézier Narbonne, Carcassonne, Foix, puis Urgell en Aragon.

Ensuite , ç'est pas tout décidé mais on devrait remonter par le Bordelais pour libérer des Frères réduit en esclavage là bas par le pire des Tyrans.

BABE FOREVER:

...il commençait à se faire tard, et presque tous étaient éparpillés un peu partout, bien ronds , contents, suite à cette fête où la Sainte Boulasse avait fait des sienne....
Babe n'était pas trop habituée à coucher sous tente, avait du mal à trouver le sommeil, sans compter que son grand ami Miel, ne faisait que de grogner toute la nuit, et là elle avait vraiment envie de dormir.
Elle décida d'user de sa médecine et de ses plantes, et fourra une poignée de l'Escholtzia dans un poisson, se dit que cela ne serait pas suffisant et prit un deuxième . Elle n'espérait qu'une chose, Dormir !!!
Avec son saut et ses poissons, souriante, elle s'approcha de la cage ou Miel y était enfermé. Elle le regarda...

hé mon copain...viens là...regarde ce que je t'ai apporté!
Hummm du bon poisson tout frais ...
Miel dévora son repas avec ferveur, et hop le tour était joué

Tu sais mon beau, je t'aime tout plein, mais là si déjà je dois dormir seule, abandonnée, alors tes grognements lààà....ils m 'empêche de me reposer...tu verras , tu vas bien dormir toi, et moi du coup aussi !

Babe, repartit sous sa tente amusée et soulagée, elle ne devait plus qu'attendre


LILOU DE MONTMAYEUR:

Lilou sourit ravie, fière, et cette fierté se lisait dans ses yeux brillants. Une flamme nouvelle y était inscrite et son coeur frappait encore fort dans sa poitrine quand elle repensait à cette phrase :

Ca fait chaud au coeur de voir ce que tu as réussi à faire avec nôtre nom, tu es la plus grande des Montmayeur, la légitime descendante et héritière du sang des Aigles du Mont Raillant.

Ils continuèrent à s'entretenir sur les personnes à éviter et les autres auquelles ils pouvaient faire confiance, le parcours que l'armée allait suivre.

la soirée continua comme elle avait commencé, chaleureuse, riche en retrouvaille, en vin beaucoup trop même... Elle était déçue que Evann ne soit pas encore arrivé. Mais le camp restait quelques jours, alors il aurait le temps de venir le lendemain.

- Demain, je te présenterai ton arrière petite fille et son père peut être, que tu connais déjà.

Et la soirée continua jusqu'à tard dans la nuit. La jeune femme s'endormi sous la tente du Capitaine de Montmayeur sur une des paillasses, repus, légérement bourrée, mais ravie de ses retrouvailles.

La Baronne s'était endormie, Mont la porta délicatement et la coucha sur un bon lit, il lui enleva ses bottes et la couvra d'une couverture de peaux de mouton.

Il éteingnit la plupart des lanterne et sorti un moment dehors, pour voir si tout allait bien, si les soldats avaient prit leurs tours de garde et si les chevaux étaient calme.

Il se demanda si Miel allait bien et alla le voir, l'ours était calme, il ouvrit la porte et appela son gros compagnon pour une petite promenade nocturne.

Miel, content de voir son maitre se leva pataud et sorti avec difficulté de la charette, il était comme saoul lui aussi.
Se demandant ce qui se passait, il gratta au dessus de l'oreille de l'animal.
Miel n'arrivait même plus à sortir ses grognements habituel de quand il était content.

Ben alors grosse larve, tu vas te bouger oui?

allé, viens, on va ramasser des chataignes, tu aimes les chataignes mon gros.

L'ours se leva difficilement et fit quelques pas, il chancelait, très particulier de voir un ours chanceler, je vous le dis!

Alors qu'ils passaient tout deux devant les tentes, Miel tomba juste devant la sienne, il se passait quelque chose, Miel n'était jamais aussi fébril, demain la Médicastre devrait l'osculter en attendant, il allait falloir le laisser dormir là.
Mont ne le couvra pas d'une fourure, il avait déjà la sienne bien épaisse, mais par contre, vu que son lit était occupé par sa petite fille, il tiendrait la Garde avec Miel devant la tente.
La fatigue tomba, la dernière bouteille de poirée était vide, Mont s'endormi contre Miel, particulièrement calme.

ESTAINOISE:

Esta avait tardé en taverne à Belley ce jour... Il était presque le petit matin quand elle rentra tant bien que mal au campement en faisant d’étrange zig zag sur le chemin. Heureusement que le ciel était étoilé et que sa petite louve Dandy la guidait doucement, sans qu’Esta s’en rende bien compte.
Elle avait encore ses pensées en taverne, elle avait bien ri et bien, bien bu ce soir là... Ah, elle trouvait vraiment les Savoyards très accueillants, y’a pas de doute. Elle s’était exercée à gouter toute sorte de liqueur, comme du genepi et du wichki, une boisson qui vient des iles. Esta ne se rappelle plus de quelles iles....
Arrivée au campement, au milieu des tentes...elle ne savait plus trop où elle devait aller s’affaler.
Dandy commença à la tirer vers un autre sens en grondant un peu...
Esta ne fait pas attention à elle...continue à aller là, par là, tout droit vers sa couche, enfin le croit-elle....
Elle trébuche. Elle tombe sur une énorme chose en fourrure qui se met à grogner.
Pffff Miel..pas bougé va...
Esta se relève comme si de rien n’était et continue son chemin....
Et elle tourne, et encore elle tourne...elle pense bien que là, elle va tout simplement se coucher là...et puis Dandy la tire vers un chariot.
Ah, ma Dandy, quelle bonne idée....le chariot de Superbourain.murmure t'elle.
Esta se hisse à l’intérieur tant bien que mal....

Pssss...t’es là Spd ? Hips...j’trouve plus ma couche ?

Mont fut réveillé quand Esta trébucha sur sa jambe et se retrouva affalée sur Miel, ce n'avait pas été l'ours qui avait grogné mais lui.
Puis il vit que c'était Esta et rigola de la voir si émêchée.

Elle s'était relevée en Hâte et avait couru vers la cariolle derière.

Et Esta tu cherches ta tente?

Je suis un peu cuit moi aussi mais moins que toi, on dirait.

Il attrapa une couverture et la proposa à la petite qui semblait trembler.
Miel est tombé comme ça , je me suis installé à coté pour être là à son réveil.
Ca te dirait une nuit à la belle étoile? Allé viens je te fais une place.
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SEAWAX:

Découverte des tavernes … Ah que ça fait du bien ! Une fois sortie de la dernière visitée, Sea avait du mal à garder le cap sur le campement. Une fois arrivée tant bien que mal au milieu des tentes, elle réalisa qu’elle ne savait pas où était sa tente. La faible lueur du feu faisait chanceler des ombres dans le campement et la boulasse qui l’accompagnait commençait à lui donner mal au cœur. L’impression d’être sur un cheval au galop lui donnait le vertige. Arf merdouille de merdouille chuis cuite là ! Sea commença à grogner, elle n’avait qu’une envie se jeter sur une couche et dormir ! Oui mais laquelle ?! Elle cru apercevoir la grosse bête hors de sa cage mais pensa qu’elle avait du abuser une fois de trop de la boisson …

Elle avança encore un peu, cru reconnaître une tente qui serait la sienne … Arès n’était pas loin, cela dit d’autres chevaux étaient avec lui alors ce n’était peut être pas sa tente, peut importe elle voulait se coucher. Elle entra dans la tente et se laissa choir avec peu de délicatesse sur le lit de fortune. Elle chercha de la main une peau pour se couvrir mais sa main rencontra visiblement une personne qui dormait déjà ! Pfff, elle grommela, Bah tant pis on se tiendra chaud ! Et elle ferma les yeux emportée par Morphée elle ne répondait plus de rien …


ESTAINOISE:

Esta se retrouve dans la charrette de Superbourain. On y voit rien mais....
Arf ! Superbourain y est bien mais en charmante compagnie.
Oups ! Pardon....
Esta déguerpit vite fait, elle a d’ailleurs failli faire le saut en descendant du chariot.
Elle revient sur ses pas....

Et Esta tu cherches ta tente?

Ben oui...pffff...elle a du changer de place, hips, j’la trouve plus, hips...

Je suis un peu cuit moi aussi mais moins que toi, on dirait.

Miel est tombé comme ça , je me suis installé à coté pour être là à son réveil.
Ca te dirait une nuit à la belle étoile? Allé viens je te fais une place.

Esta prend la couverture, s’enroule de dedans.
Merci Mont... Oui j’vais me poser là...hips...trop travaillé aujourd’hui...hips....la nuit est belle oui....mais j’ai froid...hips...
Elle se roule en boule près de Mont pour gagner de la chaleur....bonne nuit Mont
Esta s’endort comme un bébé....sa petite louve Dandy, là aussi, tout contre elle.


PIGNON:

PI se réveilla en sursaut... Un cauchemar l'avait réveillé... Une vilaine bonne femme s'amusait a ouvrir des trappes dans une taverne et il était impossible aux uns et aux autres d'y rester peinardement pour y rire, chanter, chahuter et prier... Ce qui avait tellement gonflé le scalpiste qu'il avait décidé de se réveiller et sortir de ce reve insupportable.

Bnorf ! Grognasse !... Engeance du Cornu !.... Inique sale femme ! Démon des arsouilles !

Un filet de morve au bord des lèvres et le nez qui coulait, le 3,14 ce réveilla en rogne... Il était tard dans la nuit, voir tôt dans le jour... Cependant le tacot se releva énergiquement...

M'en vais foutre le feu à cette taverne té ! On dirait le "tripot & moi" de l'autre folasse ! Si je trouve un cierge ce soir, j'y crame ce temple de cornu ! Mont-joie Divine Femme d'Aristote !

Le tacot s'en alla vers l'église chercher un cierge afin de porter la lumière à Belley et les environs...

"LilimesOrphelinesSurtonNez" tu vas demander grâce à la plaie des Royaumes, grasse sorcière inique!

NOTA:

Il aurait été bon de noter que Pignon était un tacot vétéran, un soldat d'élite des forces armées de la Ruse. Des très durs, des coriaces, nombreux étaient ceux qui c'étaient ruiné la vie sur Pignon et ses hommes... Des paysans devenus soldats pour qu'il n'y ai plus besoin de soldats, des méchants ayant promis de protéger et aimer les zounours... Le surnom de la plaie des Royaumes n'était pas du folklore pour les ennemis ou les cibles du vieux commandant et beaucoup tremblaient et se cachaient juste en entendant le nom de Pignon... Il était le moins bienveillant de tous mais le plus juste aussi... tel le chien de combat à taureaux, lorsqu'il tenait un jarret ou une carotyde, il ne lâchait plus prise... Son leitmotiv de bagarre était : Pour un œil, le corps !

MESSAGER:

A bout de souffle, le messager envoyé par la mairie de Chambéry arriva à l'aube du dimanche matin sur le campement.
Yzalba, le maire, lui avait promis une récompense s'il faisait fissa, et une correction dans le cas contraire... Ah... le bon jeu de la carotte et du bâton marchait toujours aussi bien, pour sur !

Reprenant sa respiration, il avança entre les tentes, demandant aux rares personnes éveillées où il pouvait trouver le capitaine de l'armée.

On finit par lui indiquer une tente devant laquelle il se présenta :

J'ai un message de Madame le Maire de Chambéry pour Gaspard de Montmayeur !

Il sortit de sa besace un parchemin :

Mon cher Montmayeur,
On m'a fait part de vos problèmes à franchir les portes de la capitale. Je vous prie de croire que je suis désolée de cet état de fait... Compte tenu de mon action pour vous obtenir le droit d'entrée en Savoie, vous vous doutez bien que je ne souhaitais pas vous interdire l'acès à sa capitale...

J'avais confié à un des employés municipaux un message pour la milice, les informant de votre arrivée et leur demandant de vous ouvrir les portes, mais il semble que le coquin se soit arrêté en taverne pour n'en repartir que fin saoul, oubliant de fait mon message...

Quoi qu'il en soit, le message est maintenant porté et la capitale et moi-même vous attendons. Je serai heureuse de vous revoir, vous et mon bon ami Celeste, ainsi que de faire la connaissance de vos soldats.

Bien à vous,

Yzalba Anouchavam
Maire de Chambéry


Heu... Z'auriez pas un p'tit coup à boire avant que je reparte ?

BABE FOREVER:

Babe se réveilla, doucement en prenant le temps de s'étirer, ses longs cheveux en bataille, les yeux pétillants....Elle avait enfin bien dormi.
Faut dire que les tournées en taverne, et l'ypocras avaient fait son effet, mais elle connaissait la cause de cette nuit calme, sans grognements !
Elle sursauta...réalisa ce qu'elle avait fait à son pauvre copain Miel. Se dit dans sa tête, qu'elle avait peut être exagérée dans les doses de Pavot, et se leva subitement, afin d'aller contrôler l'état de la pauvre bête. Elle sorti de sa tente en courant, vu la cage vide...

oulahhh, ne me dites pas que Miel s'est enfui, c'est pas possible ça, avec la dose que je lui ai infligée .

Inquiète elle fouilla le campement. De loin, aperçu une grosse boule de poil couchée devant la tente de Mont. Elle s'en appocha.

Mais, mais j'halucine là....Mont, Esta, couchés sur Miel, tous entrain de dormir !

Elle pouffa de rire, en voyant ses compagnons...Elle se dit que ses herbettes avaient fait bon ménage, et que tout le monde en avait profité.

Elle alla se rafraichir, se refaire un beauté, puis prit le chemin du village, en quête d'un vrai petit déjeuner à L'Angloise, c'est à dire des oeufs, du lard. Elle avait faim, très faim....
Une fois son ventre bien rempli, elle profita de lire son message qu'elle avait reçu au paravant.

Ma chère Babe,
J'ai pris contact avec mon amie Yzalba, mairesse de Chambéry, elle était outrée de savoir que vous n'aviez pas la possibilé de rentrer dans nos terres. Je pense que cette fois çi, le problême est réglé. Je me réjouis de vous voire, et surtout toi, vos chambres sont réservées.
Bien à toi ma belle, je t'embrasse.
Ta fidéle amie Monn...

Elle sauta de joie, et retourna au campement à grande allure, au près de Mont....

Mont fut réveillé par un homme qui appelait son nom, il se réveilla en sursaut, il était dehors, devant sa tente couché dans l'herbe avec Esta à son coté, une petite louve contre sa jambe et un gros ours comme coussin.
Il avait un de ces mal de crâne, dans quel état allait se trouve le Bourrin ce matin?

Le messager lui lu une lettre après la surprise de voir que c'était le gars loqueteux dehors a qui il devait s'adresser, puis demanda si on pouvait lui donner un petit verre pour la route.

Mont appela le page qui s'afférait déjà et lui demanda de servir à boire et à manger à cet homme.

La petite louve, elle ,levée en un sursaut avait fait quelques pas et regardait la scène en grognant au loin, sa maitresse dormait encore.

Miel venait de bouger, il avait l'air de se réveiller doucement, Mont prit rapidement Esta dans ses bras, qu'il allongea dans la tente, sur une paillasse et qu'il recouvra.

Miel essayait de se lever, Mont l'aidait, carressant son gros animal en se demandant ce qu'il avait pu lui arriver.
La bête reprenait des force, il allait falloir l'emmener à la cage pour éviter le danger dès que l'ours aurait toute sa vitalité, Miel n'était pas dangereux mais la vigilance était de mise, il y avait du bo monde sur le camps, on tenait à tout le monde.

La corvée fut faite, Miel se retrouvait dans sa cage, avec son repas journalier, Mont en recadenassait la porte et alla faire vite fait quelques ablutions, il sentait l'animal ce matin.

Nu au milieu du camp, ses pages lui renversaient des sceaux d'eau sur le corps pendant qu'il se frictionnait avec une racine de saponère.

On lui donna un drap pour se sècher, il s'enroula dedans et alla s'assoir à une table où il attendait qu'on lui serve pitance.

Babe arriva au campement essouflée et impatiente d'annoncer la nouvelle au grand chef de l'armée. Près de la tente de Mont, elle le vit seul et à table, rouge de colère..

Hé Mont, que t'arrive-t-il ??? tu m'as l'air bien en colère..
Hmm, je vois, ton page fait des siennes, hein ?...attends que je l'attrape lui, je vais lui botter ses fesses !

Elle dévisagea Justin le Page, dit la souris. Il avait des yeux gris, un corps de grecque, et des fesses à rougir. Son regard était celui d'un rat, d'oú son surnom. Il s'était caché sur le côté du campement, preférant somnoler au-lieu de servir la pitance de Mont. Lorsque Justin vit le regard de Babe, il prit ses jambes à son coup, et fila. Mais Babe étant une bonne athlète, le rattrapa vite fait. Elle le prit par le collet, le bloquant contre un arbre et lui dit....

Dis-moi Justin...tu préfères quoi ?...ma fessée ou servir la pitance de ton Maître ???...tu sais que mes fessées restent marquées sur tes jolies petites fesses, et cela pendant des jours !...

Babe riait en repenssant à la dernière fois qu'elle l'avait fait pour s'amuser. Elle lui prit ses fesses en pleine mains, tout en lui lançant un regard noir.

Allez Justin, maintenant tu te magnes le c..., et tu vas servir à Mont son petit déjeuner comme il se doit, hop hop...!

2 petites fessées sur son arrière train, et Justin courrait vers son Maître, la queue entre les jambes...rouge de honte. Babe rejoignit Mont à table.

Bon, Mont, je pense que ton repas vat être servi d'ici sous peu !

Attablé, le général s'impatientait, les pages n'étaient pas dans les environs, mais Babe passa rapidement et compris la situation, après une brêve reherche elle se mit a courir après la souris et avait l'air de lui chauffer les oreilles contre un arbre.

Ca redonna sa bonne humeur au vieux militaire, cette Babe était vraiment extraordinnare de volonté et de fougue.

Le grand dadet arriva bêtement avec un plateau, sur lequel il y avait des fruits , du miel et un bon pichet, accompagné de quelques godets.

Babe arriva tout sourire, et s'asseya face à Mont.

Celui çi la regarda d'un sourire complice et lui servit un grand verre de claret.

ah ben quand même la Souris, t'étais où?
Ton père t'a confié à moi pour que je t'apprenne à faire quelque chose de ta vie et c'est comme ça que tu me le rends? Ingrat!!!

Tu vas aller me brosser les chevaux tout de suite et changer la paille , je veux pouvoir coucher dedans, ensuite tu me retendra toutes les tentes, on s'est entravé dans les cordes cette nuit.

Mais avant, amêne nous donc du pain frait et un autre Pichet, qu'on est un peu d'avance héhé.

Justin coura à la chariotte d'intendance et prit deux miches et deux pichets qu'il rempli, l'un d'hypocras, l'autre d'hydromel, et se hâa de les poser sur table pour détaler ensuite vers les écuries.


Ah ben quand même, on va arriver peut être un jour à en faire un soldat qui sait?

Je te resserre un petit verre babe?

ENSMINGER:

Ensminger ayant passé une fort belle journée en ces lieux , les rencontres y furent chaleureuses et étant donné que tant de spécialités locales et fortement alcoolisées qui purent être servit ce jour , a sa sortie de taverne ( trou de mémoire ...!!!... ) .........

......... En fait il se réveilla attaché au dos d'un chameau à deux bosses qui sentait fortement , mais que fait-il ici que c'est il passé ???

" Ben , QUE ? c'est quoi que ça ??? "

Se remettant en question rapidement il se rappela que le père Pi lui avait proposé de se faire refaire le coccyx par son Lama .

" Je crois que chose est faite , ' oh ma tête ' ben Pi , quand y dit , y dit "

Ensuite il se mit a braire pour que l'on vienne l'enlever de l'animal dont l'affectivité devenait encombrante , la bête me léchait le visage , yyeeeuuurrrkkk !!!!

"Mais arrete sale bête , hé ho , siouplé un peu d'aide , Pi , Mont SPB ...... "

BABE FOREVER:

heuu viii, un ptit alors Mont, c'est que j'ai fais fort hier soir...

Elle avait pourtant pris un petit déjeuné copieux, mais à la vue des fruits, elle ne résista pas, et croqua dans une belle pomme juteuse à souhait.

Dis moi big boss, tu as reçu des nouvelles de la Mairesse de Chambé je crois...alors entre nous, on y va ????

Mont avait entendu crier son fidel Ens, celui çi était dans une situation facheuse. Narrivant pas à retenir un rire, Gaspard se cacha un peu la bouche en approchant pour le libérer.

Ben alors mon gars, tu fais quoi dans cette position?

Bon je veux pas savoir, c'est mieux.

Va te laver un peu, tu sens le chacal à Bosses, et viens nous rejoindre héhé.

Mont repartit à sa table, avec Babe.

Ca Babe, je vais en causer avec ma Lilou mais même si la Mairesse de Chambéry s'est activée à tout faire pour nous voir en sa citée, le Duché a des règles et je compte les respecter.
Le Duché actuel est des plus inexistents, la preuve, personne ne vient nous voir ou ne daigne même répondre à nos courriers pourtant c'est un Duché pour lequel j'ai le plus profond des respects.
Montrons leur que même sans eux nous sommes içi en terrain conquis et fort respectueux des usages.
Le peuple de Savoie nous a accueilli comme des rois, il mérite tout nôtre respect.

ESTAINOISE:


Esta ouvre les yeux...doucement....La lumière du jour à travers la toile de la tente l’éblouit. Elle referme un peu les yeux.
Elle s’assoit et dans son crane, des milliers de petits marteaux frappent en cadence.

Houlà....

Esta, le regard habitué à la luminosité, regarde autour d’elle. Cette tente, ha non, c’est pas la sienne...
Mais qu’est ce que j’fais là...
Esta essaie de se souvenir de ce qu’elle a fait hier.
Ho, la journée avait été bien remplie, entre l’arrivée aux portes de Belley, l’installation du campement, sa visite de la ville et puis oui....des rencontres arrosées en taverne....
Mais alors, du retour depuis la taverne jusqu’au camp et de se retrouver sur cette paillasse, dans la tente de Mont...elle n’en avait plus aucun souvenir.
Le trou noir !

Esta se sent bouffi par le sommeil et l’alcool. Elle doit avoir une tête affreuse.
Et ben...va falloir que j’me surveille moi !
Esta sent bien que la première chose à faire, c’est de se rendre à la rivière et de se plonger dans l’eau froide.
Elle sort alors de la tente, des gens s’activent...Normal vu l’heure qu’il est !
Mais elle se sauve à l’anglaise vers la rivière, seule sa louve Dandy l’a remarqué, lui fait la fête et la suit.
Oui Dandy vient...on va se baigner dans la rivière.

Au bord de la rivière, elle repère un joli saule tout au bord d’une plage de sable gris. Esta se déshabille ainsi à l’abri des regards, même si la, elle n’a rencontré personne.
Une fois nue, elle prend un morceau de savon dans sa besace et s’avance vers la plage.
D’abord un pied dans l’eau...c’est glacé bon sang ! et Dandy qui se jette dans la rivière en l’éclaboussant abondamment....
Bon...aux grands maux, les grands moyens !
Elle s’immerge complètement dans l’eau...puis se savonne, se frictionne.
Il faut qu’elle se débarrasse de cette odeur de bête sauvage qui émane d’elle. Que de miasmes anti printanier !

Esta claque des dents mais semble retrouver ses esprits et commence à pouvoir se respirer sans grimacer.

FEVE ET GRANKER, la famille des Chemins au grand complet:

Feve se réveilla tard ce matin , pour une fois elle avait pu dormir toute la nuit Egerie ne s'étant pas réveillée pour teter.
Seul Granker était rentré tard tout éxcité d'avoir revu Miel.
Feve était donc bien décider à aller lui dire bonjour, qd elle l'avait laissé à Mont il n'avait que quelques mois était espiegle et joueur.
Après avoir nourri et changé sa fille , Feve son bébé contre elle et Granker se rendirent auprès de Miel .
Feve fut emmerveillée de voir quel monstre il était devenu , elle n'osait pas s'approcher trop pres mais qd elle vit que Miel se laissait carresser pas Granker docilement elle s'aventura à son tour.
Il semblait bien endormi, le regard un peu groggi:
- Alors mon gros tu me reconnais !
Feve tendit sa main et le carressa a son tour
Miel s'approcha un peu plus pour la renifler, ouvrit un peu plus les yeux et dans un immense effort sortiot son énorme langue et lecha tres humidement la tete de la petite Egerie qui disparue sous cette grosse langue , lorsqu'elle reapparu Egerie repris son souffle et se mit a pleurer la tete et les cheveux tous mouillés :
Feve et Granbker éclaterent de rire :
Et bien te voilà baptisée ma petite puce !

ENSMINGER, Ex. Capitaine des Renards de Touraine:

Ens , une fois détaché remercia mont et couru se laver pour se débarrasser de cette odeur fétide .

Une fois cette toilette faite et vêtements changés , il rejoint Mont et Babe , plus présentable qu'au matin .

"Merci Mont , je ne saurai combien de temps j'aurai pu tenir avec cette bestiole , si je croise le Pi je lui tiendrai deux mots sur les tendances bizarres de son animal "

BABE.... FO..Reverrr:

Babe écoutait attentivement le discours de Mont, la bouche pleine elle répondit...

Mais Mont, tu sais bien que nous les rusés, nous savons nous comporter, de plus qui est, nous avons également bien acceuillis les savoyards. Nous sommes des gens civilisés té ! et nous sommes propres !!!

En disant ceci, elle fit prise d'une envie subite de se prélasser dans un bon bain, comme aucune baignoire n'était présente dans le campement, elle décida d'aller à la rivière....Une fois arrivée en ce lieu, elle vit Esta entrain de patauger, en se lavant avec détermination. Elle se dèshabilla, sans porter la moindre attention aux regards, et plongea la tête la première dans l'eau fraîche, éclaboussant Esta....La matinée était ensolleilée, il y faisait doux..

Le BOURRAIN, ivrogne de son prénom:

*Rêves étranges et entrainants, de bougresses en cuir et de dentelles en tutu….*

Le soleil était déjà à son zénith quant le Bourrain put enfin ouvrir un œil, le mot fortement au dessus de la réalité….

Mourant de chaud entre le soleil qui tapait et les pelotes de laines qui tapissaient son chariot il ne lui restait pas d’autre choix que de se lever, ou du moins tenter de rouler à bas du chariot…

Une fois le cul par terre la joue incrustée dans un rayon d’une des roues il tenta de rassembler ses souvenirs de la veille… petit déjeuner, passage de sa troupe en revue, foutus à la porte d’une première taverne pour une raison débile, promenade, retaverne plus accueillante,… puis comme il s’en doutait Black Out total ou presque jusqu’a ce moment…

Bnorf, l’accueil fût meilleur en fin de journée finalement…

*Grand regret fulgurant lorsqu’au son de sa voix son crâne devient approximativement 1’000 fois trop petit…
Gromelage et remise sur pieds avec difficultés, direction la rivière pour se remettre les idées en places…*

Sur le retour de la lessive et un chouilla plus frais il croisa un Ensminger en position de faiblesse face à une étrange bestiole…

*Ferme les yeux et secoue légèrement la tête, un reste de la veille sûrement puis les rouvres… rien à faire le machin était toujours la…*

Hey fieu tu joues à quoi la dessous ? Ca ressemble un peu a un canasson ton truc là tu devrais pas plutôt être dessus ?

*se pose sur une souche et fouille sa besace pour en sortir un cruchon de vin frais et un bout d’andouillette.*

Aux grands maux les grands remèdes...

*siffle le cruchon et le jette au loin puis attaque l’andouillette sous les explications d’Ensminger*


Un peu plus tard un gosse arriva à coter du Bourrain et commença à le suivre partout sans broncher…
N’étant pas très frait il remit à plus tard l’envie de questionner le gamin sur le pourquoi du comment.

Ce n’est qu’arriver enfin a la taverne, lorsqu’on lui offrit son premier verre que le Bourrain compris la mission du gosse, se p’tit con avait du être payé par Mont pour lui chourer toutes ses choppes…

Grrr v’in si sale djoun !!!! si j’te choppe sa va être ta fête !!!!!!!!

LILOU DE MONTMAYEUR:

Lilou se réveilla dans la tente de son grand père. Ses yeux avaient du mal à s'habituer à la lumière, son crane était comme dans un étau et ses cheveux semblaient pousser à l'envers. Elle avait en somme la gueule de bois. Elle retrouva ses bottes à coté du lit, se débarbouilla sommairement afin de retrouver un peu de contenance et rejoind son Grand Pa' dans la tente principale où il était entraint de se restaurer.

- Bonjour ...

Un son de cloche résonnait dans sa tête à chaque fois qu'elle prononcaient une syllabe. C'était assourdissant. Elle continua plus doucement.

- Excuse moi de m'être endormie ainsi... Comment vas tu ce matin? As tu annoncé à tout le monde que vous allez rester ici les quelques jours de votre présence en Savoie?

Lilou cherchait des yeux quelques de frais à manger ou à boire. Tout ce qu'elle trouvait avait un rapport de prés ou de loin avec l'alcool.