Sur les routes de Savoie et campements

Messages : 40 Date d'inscription : 23/03/2009

Seawax:

Ils étaient de nouveau sur les routes. Sea avait profité de la dernière halte pour vérifier son petit chargement et constater que tout était bien en place et pourrait affronter les routes et chemins escarpés.

Le convoi avait fait une halte au pied de ruines … Montmayeur était monté pour faire flotter ses couleurs au sommet d’une tour. Le sachant natif de ces terres elle ne fut pas surprise par ce geste.

La route allait encore être longue et il allait leur falloir affronter encore de froides nuits. Elle frissonna à cette idée mais pensa qu’il serait bientôt temps de prendre un petit quelque chose qui la réchaufferait un temps …

Messages : 40 Date d'inscription : 23/03/2009

Estainoise:

A peine le feu de camp était prêt et en attente de quelques gibiers pour faire ripaille au milieu de nulle part, qu’il fallait tout démonter, tout remballer !
Montmayer avait donné ses ordres à la surprise de tous et il fallait maintenant avancer, avancer et encore avancer !
Esta qui se trouvait auprès de ce superbe feu qu’elle avait fait elle-même, commençait à retrouver le morale. Ses habits étaient enfin secs. Mais à l’annonce du départ précipité, elle sombra à nouveau dans la mauvaise humeur.
Elle regardait Babe s’activer à tout remettre en place dans les chariots sans même lever le petit doigt .

La caravane allait partir alors que Superbourain et Celeste n’étaient pas encore revenus de la chasse....
Esta guettait !
Ah, enfin les voilà ! pensa Esta les apercevant au loin.

Après avoir annoncé le départ imminent à nos deux héros du jour, ils chargèrent le sanglier dans un chariot en pestant de tous les diables contre Mont.

Bah..se disait Esta en se réfugiant dans le chariot de Superbourain et les pelotes de laine, c’est pas trop bon la viande quand elle est trop fraiche ! Vaut mieux qu’elle faisande ! On fera le feu de camp à Dié.
Esta essayait de ne pas être trop négative alors, mais elle était inquiète. Sa petite louve Dandy n’était toujours pas de retour. Esta s’en voulait de l’avoir disputée juste parce qu’elle était de mauvaise humeur. Elle regardait encore les alentours, mais Dandy n’apparaissait pas.

Et la caravane était repartie. sur ce fameux chemin qu’avait prit Hannibal il y a de cela ...Houlà...un bout de temps.

Les chemins étaient caillouteux, ça montait, ça tournait....Il fallait souvent s’arrêter pour dégager un passage encombré de pierres, d’arbres tombés en travers....
Le temps n’aidait pas non plus. La pluie tombait de plus belle et l’eau ruisselait sur les chemins, charriant avec elle encore plus de boue et de pierres.
Parfois le ciel grondait et lâchait des éclairs. A ce moment là, on avait l’impression que la terre tremblait et que les dieus étaient contre nous. « Sainte Boulasse, voilà deux jours que tu nous as quitté ! Je t’en prie ! Ne nous abandonne pas, nous, tes fervents admirateurs ! » murmurait Esta.

Un chariot perdit une roue et se coucha alors. Le convoi du s’arrêter et tout le monde, sous la pluie battante le redressa et ils changèrent la roue.
Pendant ce moment, Dandy, trempée, boueuse, fatiguée, apparaissait enfin.
« Ho, ma Dandy ! dit Esta en l’apercevant le sourire aux lèvres.
Viens ma belle, oui viens ! Oui tu sens mauvais mais je vais te sécher ! c’est pas grave !

Et la caravane repartait encore, elle montait et redescendait les cotes.

Tout le monde était fourbu. Tout le monde, dans cette grisaille et ce froid, n’espérait qu’une chose, arrivé à destination.

Céleste avançait, enfin Poy poy....Il ahanait sur les pistes, et s usait le sabot....
Quand soudain un grand ordre vint tinter jusqu'aux oreilles de la caravane
STOPPPPEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ!
Céleste tira sur les rennes et sa charriote s'arrêta...
Que se passait il....Une des carrioles avait perdue roue...Encore une entrave à la bonne avancée...Mont allait encore râler....Une pluie diluvienne, un voyage chaotique....Mais l'engouement de tous était présent sauf peut être Estainoise qui n'avait de cesse de râler..
Manquait d'amour celle là surement...
Céleste prenait son mal en patience et décida d'aller rejoindre Babe sous la charriote bâchée pour l occasion.....Il chercha dans la pénombre et voulait profiter de ce moment pour de sécher et se délasser un peu....
Babeeeee, babeeee...Babeeeee..Ben t'es cachée ou?
Pas de Babe, pas de réponse...Rien...Céleste était inquiet!
C'est alors que commençant à ôter de ces vêts mouillés il entendit le flap flap singulier du pigeon.....il reçut de ses serres un pli qu'il s'empressa d'ouvrir et de lire....

My dear Boss,

Je ne comprends pas, je me suis réveillée avec un gros mal de crâne, une grosse bosse. Je suis au-milieu de...heuu, je sais même pas. Je suis dans les bois, et j'ai très peur. J'essaie de retrouvé mon chemin, afin de vous retrouver au-plus vite. Je prends la route qui descend au sud, mais pas de village en vue, juste des sentiers. Je n'ai plus de vivre, un maïs pour demain.
Je ne suis pas certaine de survivre à ce long chemin... il me reste une longue route à faire avant de pouvoir rejoindre Dié. Je pense avoir au-moins 4 jours de marche.
Si nous nous revoyons pas sweetheart, profites de se magnifique pélerinage, sois heureux in love, in your life...

Take care of your self

Hugs & moore

Babe...forever...

Célest n'en revenait pas....Comment cela était il possible? Il l avait bien vue au départ...Comptée par Mont.... Que pouvait il bien pu lui être arrivé......
Il se rhabilla vite fait mettant chaperon bien fixé sur la tête....Et se dirigea vers l'avant de la caravane!

Montttt....Gaspard...Capitainnnnnnnnnnnnnnnn

Je me suis réveillée au beau milieu d'une forêt, je suis étendue entre feuilles et cailloux, le visage recouvert de boue, mon corps meutri, qui me fait mal. La pluie s'acharne sur moi, je tremble, j'ai froid. Ma tête me martelle, je la touche, je saigne.
J'essaie de me relever, avec peine, mes jambes me lâchent...Mais oú suis-je ?...Que sait-il passé ?...Je ne comprend pas..
Je reprends mon courage, et je me lève. Perdue dans un bois, je regarde autour de moi, et je trouve ma besace..ouf! au-moins ça.
Je marche, tant bien que mal...Je dois retrouver ma route. Je me pose sur un rocher, à l'abri de cette pluie diluvenne, ma tête me fait trop mal.
Je réfléchi, black out. Les images se bousculent dans mon esprit. Elles défilent telles un film sans sens....Je me concentre, la charette, Celeste aux rennes...oui je me rappele.. Nous étions à l'arrêt, et je me trouvais à couvert, endormie. Un homme, au visage grave, au regard noir, mit sa main sur ma bouche, il était grand et fort. Puis, le néant. Mais pourquoi ?....Je regarde mon corps, le scrute...firsonne à l'idée du pire.
Je cherche de l'eau, je trouve une rivière, je me lave, avec vigueur, malgré le froid. Je frotte, afin d'effacer toutes traces sur mon corps. Ne veux pas me rappeler. Veux juste oublier. Je me r'habille, je claque des dents. Le courage et la haine m'envahissent, me donne une nouvelle énergie. Je me dépêche, hatte de les retrouver. Je retrouve un sentier, le soleil se lève, la pluie dispersée.
J'ai marché toute la nuit, avec ma peur, mes angoisses. Le spectacle de dame nature qui se présente est rare, d'une grande beauté. Je profite de l'instant, me pose, regarde ma carte. Mange mon dernier maïs. Je descend au sud, marche, marche encore, de pas décidés. Dans l'arpès-midi, au beau milieu d'un prés, je le vois, dressé devant moi, fièr, blanc. Je m'approche, il se laisse faire. Je le caresse, lui donne confiance, et hop, je le chevauche.

]

Yes, tu es beau tu sais...tu va m'emmener vers eux, on va arriver très vite.. Ok Lover Boy...aller Go, Lover, Go...

[i] La rencontre avec ce canasson était une aubaine, le galop me donna des ailes, nous nous rapprochions à grand pas. Après quelques heures, je fis une pause, laissant Lover Boy se déshaltérer et manger. Je repris ma carte, et à ma grand surprise, je réalisa que je n'étais qu'à 1 jour de cheval de Dié...
Mon moral était au beau fixe...heureuse d'être en vie.

Com on Lover Boy, on repart...on trace, c'est plus très loin..

» Le pèlerinage, de la Savoie jusqu'au Languedoc.....
» chanson du banquet en savoie " nos pères"