Sur les routes de Savoie et campements

CELESTE:

Oust là la maribaude, t avise plus à la plaisanterie, allez les damzélles on se change, ya du beau linge on ma dit
Hop hop hop...Et on se remue le fessier, toi la Babe pour ton calin tu repasses, change ton pansement et vas au hanap servir l ami de Mont, les tables sont prêtes.......
Il sortit et alla au centre des stablées, s'éclaircite la voix
Damoiseaux, damoiselles,
seront servis metz séance tenante....
Vin blanc au miel et à la sauge

Omelette aux herbes

HÉRICOT DE MOUTON

CRETONNE DE POIS CASSÉS


LE CHAUSSON AUX POMMES DE SAINT-CALAIS

Et le bon aspétit, le tout vous sera servi accompagné de vin de Bourgogne....Bien à vous

Il se retira laissant faire les echansons, puis rentra sous la tente navré d'un service aussi rapide

ESTAINOISE:

Esta s’en voulait d’être venue dans les cuisines pour donner un coup de main. Bon, encore une fois, c’était bien pour Babe qu’elle l’avait fait, car là....elle n’arrêtait pas...et j’te remplis les gamelles d’eau, des gamelles presqu’aussi lourdes qu’elle, et que j’te fais ci et que j’te fais ça....et pas un coup à boire en plus ! Elle était en nage et les feus bouillonnants de la cuisine n’arrangeaient rien.

Enfin, quand elle entendit Babe dire que tout était prêt, elle fut bien soulagée.
Elle s’assoit alors sur un coin de banc, s’essuie son visage ruisselant, regarde tout autour d’elle comme dans un songe....
Les bruits des casseroles, les voix...tout lui parait bien lointain.
Non seulement elle n’a rien bu mais elle réalise qu’avec tout cela depuis ce matin, elle na rien avalé. Là, il faut qu’elle mange elle aussi, sinon elle accouchera fin juin d’une toute petite souris si ça continue.
Esta regarde Babe, Sea puis Celeste et en souriant leur dit....Heu, j’crois que là, il faut que j' mange.
Et ne comptez pas sur moi pour le service....

C'était le moment, décidément Grandgousier tombait du ciel au meilleur moment.

Mont donna un beau Dagobert au Chevalier et prit place à coté de lui, avec sa petite Lilou de l'autre coté.

Tu n'as pas mangé au moins?

SUPERBOURRAIN:

l'bourrain v'nant s'installer a tables avec quelques confrere pochtron de tout horizon tous déja relativement bien imbibés tappa de la corne sur la table pour pousser chanson de sirconstance

allez les gars pendant que les bougresses font le service!!!

* s'eclaircis la voix d'une grosse lampée et se met a chanter et inviter les autres a le rejoindre*
Citation:

Ah! que nos pères étaient heureux (bis)
quand ils étaient à table,
le vin coulait à côté d'eux (bis)
ce leur était fort agréable.

refrain:
Et ils buvaient à leurs tonneaux
comme des trous.
comme des trous, morbleux !
Bien autrement que nous morbleu !
Bien autrement que nous.

Ils n'avaient ni riche buffets (bis)
ni verres de venise,
Mais ils avaient des gobelets (bis)
aussi grands que leur barbes grise.

Ils ne savaient ni le latin (bis)
ni la théosophie,
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
c'était là leur philosophie.

Quand ils avaient quelque chagrin (bis)
ou quelque maladie,
ils plantaient là le medecin (bis)
l'apothicair', sa pharmacie.

Et quand le petit dieu Amour (bis)
leur envoyait quelque donzelle,
sans peur, sans feinte et sans détour (bis)
ils plantaient là la demoiselle.

Celui qui planta le provin (bis)
au beau pays de France
dans le flot du rubis divin (bis)
sut planter là notre esperance.
refrain de fin;

Amis buvons à nos tonneaux
comme des trous
comme des trous, morbleu !
l'avenir est a nous, morbleu !
l'avenir est a nous.....

BABEFOREVER:

Babe exténuée et en sueur, alla se rafraîchir vite fait et se vétit d'une chaisne bien propre en faisant le grimace. Elle detestait cette tenue si peu, comment dire sensuelle... Mais comme les convenances lui demandait, elle s'y plia et courut afin de chercher les plats et de les servir à la table du big bosse et de ses invités. Elle le fit avec grâce, annoncant les plats un à un, avec son accent à la Brit, riait d'elle même, ayant beaucoup de peine à prononcer les mots juste.

Je vous présente, la Critunne de pouois cachis...

Elle présenta son plat à l'invité d'honneur de Mont. Une fois tout les plats énoncés, elle se donna la peine de servir le cru Bourgignon, avec délicatesse, sans remplir les gobelets de trop plein.
Une fois le service terminé, elle fit une reverence, encore jamais bien contrôlée auparavant. Elle s'appliqua en essayant de pas tomber.

My Lady...Messires...Je vous souhaîte un excellent appétit, et régalez-vous !!!

En y ajoutant son beau sourire dont elle avait le secret, pour se faire pardonner quelques maladreses British..
Elle reprit le chemin de la tente, se posa sur une table et attrapa la première bouteille lui passant par la main. Elle se mit à la boire au goulot, à grande gorgée. Perdue dans ses pensées, elle réalisa ce qu'elle venait de faire, et repensa à Londres et au château oú elle avait vécu de si nombreuses anéées, à sa vie de Princesse. elle se mit à dire tout haut...

hmmmm.....quel changement radical darling tu fais là...

Continua de vider sa bouteille seule, un peu nostalgique, mais satisfaite à la fois.

ESTAINOISE:

Esta était donc sortie.... Le contraste entre la chaleur de la cuisine et la fraicheur du dehors lui fit du bien. Elle se sentit alors bien mieux et beaucoup plus guillerette, elle alla rejoindre les compagnons pour le festin.
Elle trouve une place, pas trop loin de Superbourrain qui chante à plein poumon.
Elle se prend une grande écuelle de cette ..heu... chose appétissante...elle ne sait pas trop ce que c’est et pourtant elle a aidé en cuisine. Elle se prend aussi un bon verre de vin....
Elle se sent beaucoup mieux, oh oui...
Elle a vu Babe courir dans tous les sens, elle culpabilise un peu...
et se reprend un verre...

SUPERBOURRAIN:

l'bourrain mal a l'aize apres sa chanson et se plat qui fleurais bon mais ne le tantais pas plus que sa se remis en question... il se santais bizare mais ne comprennais pas pourquoi.. lorsque quant on lui proposa de le servir d'un godet de côte et que le gosse lui piqua sous le nez...

Bnorf de nondidjou de saloperie de gamin de putain!!!!!!!!!! tu va voir si j't'atrappe!!!!!!!!!!

sautant d'un bond hors du banc le bourrain commenca a courser le gamin dans tout le camps au grand rires des gens présents, c'est qui courais vite le bougre, mais le bourrain plus malin et enragé par la sobriété fini par l'envoyer au tapis au detour de la cuisine... trois beignes plus tard et se relevant satisafait, il vit babe qui le regardais par le pan ouvert.

large sourire satisafait il entra la rejoindre elle et sa bottle...

alors babe on fait la pose?

viens j'temmene boire un coup avec les autres c'est plus agréable et puis y a quelques ménestrel pas movais! une petite danse ma chére?

sans attendre de réponse il lui piqua sa bouteille et l'enmena vers les festivités qui battaient leur plein...

ESTAINOISE:

Esta s’était goinfrée...houla...oui...elle avait rattrapé ce qu’elle n’avait pas mangé depuis la veille et le vin commençait à lui chauffer les oreilles.
Ca chantait à tout va et elle avait envie de participer à la fête. Elle courut vers sa tente...et revint son luth à la main.
Babe était revenue des cuisines et elle était en train de danser avec superbourrain et bien des gens encore...L’ambiance commençait à chauffer pour de bon.
Elle commença alors à faire vibrer les cordes de son instrument.



Mais il avait fallu s'arrêter....
Il fallait démonter....l'ordre de levéer le camp avait été donné.
Esta rangea alors son luth, démonta sa tente, rassemble toutes ses affaires.
Elle aida aussi les uns et les autres.
Et bien, à trop s'intégrer, on se sent un peu obliger de participer se disait-elle!
Une fois que tout était près pour le départ, elle se hissa vite fait dans le charriot de Superbourrain. Il n'était pas question qu'elle marche.
Elle aida Dandy à grimper aussi.
Dans ce chariot, il y en avait tout un barda! Des pelotes de laine, de la viande sêchée, une échelle...et puis, et puis....
Elle se fit un petit nid douillet au milieu des pelotes de laine. Dès le démarrage du convoi, elle s'endormit à point fermé.

Quand elle s'éveilla....le jour était levé. Elle sort une tête du chariot...Les voilà, au milieu de nulle part....
et déjà, les compagnons s'affairaient pour monter le campement de fortune....

BABEFOREVER:

Moon avait suivi Superbourrain sans broncher, elle savait qu'il avait raison de l'emmener autre part, au lieu de se saouler seule...Elle se mit à danser, danser, et danser..En se faufillant autour des soldats, en allant taquiner Justin et les autres. Superbourrain était en pleine forme, se trémoussant contre elle, Esta en plein concert avec son Luth...Elle oublia sa grande fatigue, sa douleur, sa nostalgie et surtout sa tunique ridicule de servante. En sueur, ennivrée de musique, de danse, elle décida de se rendre à la rivière. Se sentant très sâle, elle retira cette chose qu'elle avait sur elle, plongea dans l'eau fraîche en cette soirée du moi d'avril,
Le froid lui remit les esprits en place, la nage la décontractait...Elle était en pleine forme. Une fcis sortie, se sécha, alla se pamponner sous sa tente, se vêtit à son gout, du rose...et toujours du rose, et prit le chemin du village, en quête de repos, loins des soldats cuits par le ripaille et l'hypocras....
Elle se sentait d'humeur coquine, en entrant dans en taverne....

Hello guys....vous allez bien ???

Babe, savait que elle devait ranger la tente et le reste, mais là, elle s'accordait son ultime nuit à Belley, en espérant y trouver un peu de chaleur et surout un son alcool préféré..le Gin, que son amie la reine buvait tout les jours au palais.

Cette douce soirée se termina à moitié nue dans les rue de Belley, sans âmes qui vivent à cette heure tardive de la nuit, et comme par hasard elle y avait rencontré Celeste dans un état, comment dire...heuuu !!! je n'oserais vous le dire, de peur de rougir...!
Il prirent le chemin du retour, joyeux comme des gais lurons, un peu fous, à déhambuler dans les rues sombres. Arrivés au campement, ils se mirent tout deux à ranger leur tente, la charette, les tonneaux, avec une étrange énergie....

PI:

Au petit matin la 13 ieme était en ordre de marche, plus tôt, Pi avait prit les devant dans les combes de Savoie accompagné d'unités chandelles (éclaireurs), et avaient ordonné à l'arriére garde de remonter sur les chemins de la Tarentaise quelques heures avant son départ afin de lorgner vers la chartreuse avec une perspective plus plongeante...

La chandelle de pi quand a elle avançait en surplomb de la chartreuse prêt a assommer le premier malveillant croisé...

Bnorf de schlom de mes braies ! Dire que les maures sont venus par ce passage il y a de cela des siècles avec leurs gros porteurs à grandes feuilles ! (éléphants)... Moi déjà avec dardare j'ai du mal !

Le pi manœuvrait son dromadaire avec difficulté, la méhari étant rétive au froid et a la neige éternelle qu'elle scrutait en grognant du coin de l'oeil...

Il faudra monter et passer le col... a défaut on va se retrouver chez les vénitiens ! Cap à l'est la chandelle suivons phoebus qui darde ses rayons sur les crêtes ! Allons dardare au pas ou pas de jument en languedoc norf !

Déjà le soleil pointait vers le zenith sans pour autant passer la crête, le pi se gelait les miches amusé... en réajustant son gilet tissé avec les scapls de ses ennemis...

Vivement d'autres malveillant pour que je rallonge mon coupe froid té ! Montjoie Burgondes, passons le col ou occis !

CELESTE:

Celeste se réveilla, étonné de se retrouver au milieu du brouhaha de la reconstruction du camp en rase campagne, sur ces routes déjà utilisées par des temps immémoriaux, la piste était belle, et celeste se rappela que c'était celle qui le ramenait vers chez lui, vers son Languedoc, ses terres natales ou Dauphiné se joignait à Vivarés, ses terres de prédilection...
Poy Poy était attelé à la charriote, Rosiette suivait dérriére à la longe...



Sacré ménagerie que la ruse amenait avec elle au pélerinage......
Ce réveil le surprit, pourquoi etions nous parti alors que l on devait encore présenter un autre banquet....Enfin...
La nuit fut courte, aprés avoie danser emmennat les belles de sess servantes en des danses enjouées et trés sérrées, il avait fini en taverne ou d autres agapes et plaisirs étaient au rendez vous, Belley se rapellera surement des cris, gémissements et autres chuchotements de plaisirs émis en cette nuit folle ou Babe l avait rejoui de bein d autres metz construits en qisine....
La belle Goddon avait su lui pratiquer bien d autres soins que de travailler et de lui frotter les fesses, une attirance particulière dira t on ...
Elle était sa concubine préférée... Et ses nuits partagées étaient toujours de bon aloi.....Toujours est il qu'après une nuit d'ivresse terminant par une traversée nocturne et en tenue d'Adam au travers des ruelles de Belley, il s'en était retrouvé à ranger le matériel de sa tente d'office et de tous ses flacons pour retrouver encore les bras de la belle Angloise dans la charriote menée par Pignon2 (c'était le surnom de l'ane Poy Poy) et que heureusement docile suivit la caravane pour qu'au matin enfin il se retrouva là.....
Hop là, mais que s organise? On part et on me dit rien ? Enfin, voilà donc que nous nous retrouvons de rase camapgne? Ben que se passe t il ?
Mont ou on en est? Encore un truc des donzelles qui veulent plus s'affairer en les fournils....Moi je vous dis...
Bon allez ... Prions Sinqentin, il est l heure
SINQENTIN, retrouve nous.....Et accompagne cette douce traversée ! Il était heureux, les jours de campagne étaient plus radieux pour lui, il savait que c'étaient les hommes de main qui faisaient pitance et il lorgnait déjà sur un vieux cèdre qui l'attendait à son pied pour sa sieste reconstituante et ou certainement l'allait rejoindre quelque guêpe rusée.....
Il n'oublia point de prendre bouteille et hanaps au cas ou d'autres viendraient l'y rejoindre

BABEFOREVER:

Babe et Celeste rangeaient leur matériel, et en un éclair le tout fut à sa place comme il se doit. Ils le firent avec plaisir en se taquinant, dôté d'une énergie étonnante pour l'heure tardive.
Ils s'étaient aimés cette nuit là, avec passion, enivrés de désirs. Belley la ville de tout les plaisirs....Elle s'y était attaché à son Boss, pas trop..juste ce qu'il faut pour respecter leur libérté et leur façon de vivre. L'art culinaire et leurs goûts en communs les avaient rapprochés. Elle ne pouvait pas le nier. Plus maintenant.
Une fois le labeur terminé, Babe alla s'allonger dans la charette de Cel, exténuée par tant de prouesses. Elle rejoignit les bras de son Maitre, se laissant vite bercer par Morphée.
Un rayon de soleil pénétrant la charette, la réveilla, étonnée d'y être seule. Mais une chose l'intriguait, d'oú venait cette odeur, de l'herbe, la campagne. Elle se faufilla nue à l'antre de la charette, y sortant juste sa tête, et vit le campement en plein montage, au beau milieu de nul part.

heuuuu....mais je rêve, on est ou lààààààà ????

Elle se vétit rapidement,attrapant la première chose passant sous sa main. sauta de la charette, vit Poy Poy et Rosiette, leur fit une caresse...Et se mit à la recherche de Celeste, sans trop comprendre ce qu'il lui arrivait...Elle le retrouvit au pied d'un arbre, allongé, penaud, une bouteille de Stquentin à la main..

Ahhh, your are here....tu peux m'expliquer là, parce que je comprends plus rien..on devait pas réaliser encore un banquet ???

Elle prit place à côté de lui, se servit un gobelet de Stquentin..la matinée était douce..une fois son gobelet vidé, elle se leva..

Ok sweetheart, moi je file, je te laisse...j'ai besoin de m'organiser à travers ce grand foutoir...c'est le beans, je retrouve pas mes affaires !

Elle parti....énergique comme en son habitude, retrouver sa tente et ses gamelles...

ESTAINOISE:

Esta était descendue du chariot. Il lui fallait monter sa tente. Lorsqu’elle commença à tirer sur la toile , le vent s’engouffra dedans et Esta dut lâcher prise.
La toile s’envola alors et Esta courut après.
Le gris du ciel était menaçant, il commença à pleuvoir. Quelques gouttes tout d’abord puis il plut comme vache qui pisse !
Esta, trempée jusqu’aux os, sa toile de tente alourdie encore par la pluie qu’elle tirait tant bien que mal, était déjà aux bords des larmes.
Ceux qui voient du soleil aujourd’hui, c’est qu’ils ont bien usé de certaines choses et abusé d’autres choses encore...se disait-elle.
Esta est trempée, elle grelotte. Ses pas s’enfoncent dans la boue. Quand elle relève un pied pour avancer, elle risque à chaque fois de perdre une de ses chausses, tant elles collent à la boue.
Ses chausses ressemblent à des chaussures de lune tant elles sont lourdes....
Esta plie la toile de tente... Oui, elle renonce ! Elle la glisse sous le chariot et remonte dedans pour se mettre à l’abri.
Elle entreprend alors de décrotter ses chausses, elle enlève sa paire de braie et sa chemise pour essayer de faire sécher tout cela...
Il va bien me falloir dix ans avec un temps pareil pour que tout cela sèche !

Esta ne voit pas que la pluie a cessé et que le soleil perce les nuages.

Esta allume quelques bougies en prenant soin de les mettre au bonne endroit, il s’agirait pas en plus de mettre le feu au chariot !
Esta se plonge dans les pelotes de laine et une grande couverture.
S’ils parviennent à faire un feu de camp par ce temps là, je crois à nouveau aux miracles !

Esta commence à ruminer, ou plutôt continue....
Si c’est pour manger du pain détrempé ou du maïs moisi, et encore s’ils en ont...merci....moi, je m’abstiens !

Esta pense aussi que depuis qu’elle est enceinte, elle a plutôt tendance à maigrir, ce qui est assez étonnant mais bon.... le bébé doit pomper dans ses petites réserves....

Esta se dit qu’elle va rester là, toute nue et bien tranquille en attendant que ses vêtements sêches.
Elle se dit qu’elle n’a rien d’autre à faire qu’attendre !
Elle se dit qu’elle pourrait en profiter pour envoyer quelques pigeons à ses amis. Elle a promis mais n’a encore rien fait !
Elle se dit....quelle journée bon sang !
Elle se dit qu’elle pourrait enfin commencer à écrire son article.
Elle se dit qu’elle n’en a pas envie.
Elle se dit qu’elle va rester là sans rien faire, juste attendre le temps qui passe.
Elle se dit qu’il y a des jours comme ça.
Elle se dit...pfff...trois jours comme ça !
Elle se dit qu’elle va les passer à dormir, ça passera plus vite.
Elle se dit...Tiens ! On dirait que j’ai pas le moral !

Dandy vient se coller contre elle. Esta la repousse en lui disant. Vas t’en, tu pues la louve mouillée ! Esta se dit qu’elle n’est pas juste, que c’est pas la faute à Dandy si la pluie mouille !
Elle se dit qu’elle va fumer une bonne pipe.
Esta se dit que Superbourain est bien gentil de lui avoir offert.

Elle prend la blague de SpB qu’elle lui a pris par inadvertance, hier en taverne.
Esta bourre la pipe. Elle se détend enfin, elle rêvasse.....

SUPERBOURRAIN:

aprés avoir marché devant dans l'espoir de rencontrer quelque résistance l'Bourain était bougon de n'avoir croiser le moindre chat sur le chemin.

sans doute l'aproche d'une armée aussi tonitruante que la leur avais fait fuir le moindre morpion haut dans les montages...

faisant le tour du camp après avoir effectué les tâches qui incombe a tout chef de groupe cad, râler geuler et geuler encore plus en distribuant les rations..
Il était malgré tout heureux de n'avoir perdu personne cette nuit la et distribue une razade de bonne vinasse a tous le temps n'était pas très clair et pour certain des voyageurs, peu habitué a la vie en raze campagne, ca leur mettrai un peu de baume aux cloches.

une fois ses tâches du matin effectuées il se dirigea a son chariot pour vérifier l'étanchéité de la toile cirée et prendre un peu de repos sur les pelottes qui lui restaient.

a la vue de la p'tite boule de poils détranpée et grincheuse cachée entre deux roues il se dit qu'esta devais encore se pieuter tranquille sur les stocks.

l'idée étais pas désagréable de trouver un matelas préchauffé, par contre si free pieutais aussi ils allais manqué de place.

santant a l'avance qu'il alais se retrouver maron a aller pieuter sous un arbre ou pres du feu, il grogna en ouvrant le pan de toile du chariot.

tombant nez a nre avec une Esta a poil occupée a se fumer une pipe au millieux des polottes, l'bourrain resta immobile 1/4 de seconde en savourant le pestacle, ne se laissant pas décontenancer mais continuant a se rincer l'oeil il monta dans le chariot comme de si rien n'était...

bin l'bijour esta! bien dormis?

et il continua tout en se désapant, penant ses affaires a la corde tendue en tre les montant puis se cala au millieu de la laine épaisse et chaufée par le corp de sa voisine.

la route c'est bien passée cette nuit on a pas vu le moindre chat, me demande si sa va continué comme ca ou si on aura droit a un peu d'action demain.

il lui fit un grand sourrie et lui pris la pipe des main pour en tirée une large bouffée.

BABEFOREVER:

Babe ayant bien avancé dans son travail, en ayant remis à flot la tente, les gamelles. les herbes, et tout ce qui sent suit...se mis à la recherche de sa malle qui avait disparue pendant le convoi.
Elle se fit surprendre par une pluie diluvienne, elle coura, ne supportant pas la pluie, se réfugia dans le permière charette qu'elle trouva sur son passage et grimpa dedans. Hop Hop...elle se retrouva nez à nez avec Esta, en trébuchant sur elle. Pouffe de rire, en voyant la pauvre fille nue comm un vers au -milieu de ses pelottes de laine.

Ben Esta, tu fais quoi là, toute seule et toute nue, tu veux attraper une pneumonie dis hein ????

Elle l'a couvir de sa cape à peine humide, et la regarda de plus prêt, elle ètait morose, boudeuse, rien qui ne ressemblait à la Esta qu'elle connaissait. Elle se coucha à côté d'elle, lui prit sa pipe, tira une longue bouffée.... et lui demanda...

Dis moi ma belle, qu'est qui va pas ?.....c'est pas ton jour toi ! Et cette pluie n'arrange rien, allez raconte tout....

Elles restèrent à bavarder, enivrée du doux mélange de la pipe. La pluie continuait à tomber...
_________________
Que mes plaisirs soient le centre de ma chaire et de mon Ame...partagés avec ce que je défends...

...

Je vous présente la méhari de Pi , la bestiole de chameau qui me lechait la figure un lendemain de cuite !!!!!!!

Esta:
Esta est, sans pour autant avoir retrouvé le moral, très détendue lorsqu’elle voit débouler superbourain.
bin l'bijour esta! bien dormis?
Esta sourit doucement. Oui Spd, bien.
Elle le regarde se déshabiller sans même hausser un sourcil ou même détourner les yeux. Elle s’en fout en fait.
Elle est maintenant bien dans son nid, bien au chaud tranquille et de voire son ami s’allonger près d’elle pour se réchauffer ne l’effarouche pas.

la route c'est bien passée cette nuit on a pas vu le moindre chat, me demande si sa va continué comme ca ou si on aura droit a un peu d'action demain.

Superbourain lui prend la pipe des mains, Esta pose sa tête contre son épaule.
Elle respire profondément.
Elle dit enfin....Ha....oui.... un peu d’action demain...pffff
Esta somnole, écoute les gouttes de pluie rebondirent sur la toile du chariot. Elle essaie de les compter, ce qui est totalement impossible. A chaque fois elle en rate et à chaque fois, elle recommence....
Elle reprend la pipe et aspire une bouffée, essaie de faire des ronds avec la fumée.

Aïe ! Ma tête ! Mais...arf..Babe ! Mais qu’est ce que tu fais !
Ah oui il fait moche, il fait froid. Oui viens te réchauffer un peu...on va se serrer un peu.

Babeforever:

Babe, Esta et Superbourrain, passérent une bonne partie de l'après midi, entassés dans la charette de Spb, bien au chaud. Comptant chacuns son tour les gouttes tombées, riant, se régalant de la tarte, enivrés, rassasié, ils firent une ptite siete.....

Babe se réveilla la premiére, mis son nez dehors, et à sa grande surprise, la pluie avait cessé de tomber. Elle souriait, soulagée.
Elle réveilla ses amis, pour leur annoncer la bonne nouvelle.

Hééé....les loulous...réveillez-vous....il ne pleut plus...yes !!! So great !!!


Hmmmm, là c'est le moment d'allumer le feu Spb, on va le faire ce feu de camp ! Et je vous propose au menu du sanglier, hummmm c'est bon ça...very good...Heuu dis moi Superbourrain, tu peux aller le chasser cette grosse bête hein dit ???? demande à Fenouillet si il veut t'acompagner...

Elle regarda SPb avec des yeux d'anges, le suppliant de s'y coller, elle avait envie de manger de la viande, et se dit qu'un sanglier à la broche, autour du feu de joie, tout le monde aimait.
Babe en avait l'eau à la bouche.....


Superbourain:

après une bonne sieste, ouvre un oeil et grogne aux paroles de babe.
Ca ce fait pas de réveiller un bourrain qui dort en si charmante compagnie, aussi innocente soit elle...

Sentant que sa servirais a rien de répondre par la négative, ce que femme veut.. bin elle le veut point barre...

Mouai si tu veux, mais sa risque de prendre un peu de temps, avec le boucan qu'on fait y doit pas avoir de bètes tout près!

il se r'habilla en pensant qu'il était bon pour s'enfoncer de plusieurs lieue dans la foret avant de trouver se qu'il cherche, enfin si sa vit a la montagne ces bètes la...

puis il sortis du chariot à l'atmosphère agréable pour se retrouver dans le camp encore détrampé par la pluie passée.

bon bin je vous laisse le feu les filles...

Et il partis à l'armurie pour prendre arc et flèches qui lui manquais, y laissant en contrepartie son pouclier qui lui serais d'aucune utilité a la chasse, tampis s'il faisais de movaises rencontres.

étant bien meilleur a l'épée qu'a l'arc ca lui ferais un entrainement de plus, mais ne garantisais en rien le succes de sa mission.

légerement bougon il alla ver l'intendance pour manger un morceau avant de se mettre en route au risque de se retrouver avec une liste de commission de la part de celeste, a moin que de se dégourdir les jambes par un peu de chasse lui fasse plaisir, il verrais bien.

Celeste:

Revenu sous sa tente il s'était allongé sur sa paillasse bien au sec.....
Il était rentré sentant le temps se couvrir
(On peut même plus être tranquille en post sieste, c est dingue ça)
Entendant s'ouvrir sa tente il vit rentrer Superbourrinaïre sous sa guitoune
Salut à toi, entre donc l'ami..Que t arive t il ?
Te dégourdir les jambes par un peu de chasse te ferait il plaisir? Ya les filles qui veulent du sanglier
Il prit le temps de réfléchir n'étant que peu agguéri aux arts de la chasse....Cuisiner c est un fait, mais tuer ces petites bêteeeeeeeeeeeees....
Ben heu, au puis ma foi, pourquoi pas, j aime l odeur des sous bois aprés la pluie et j'ai là quelques collets que m avait laissé la belle Jovalpeye, c est qu elle me manquerait presque...Ses fesses aussi d ailleurs...
Il éclata de rire, prenant ses effets et fouillant dans des malles afin de retrouver objets pour la chasse et collets....
Allez allons y... En éspérant qu il ne pleuve plus...Et qu on puisse trouver gibier ou belle donzelle à chasser!
Puis j'en profiterai pour glaner fruits et herbes aromates..et puis aussi tiens....Du muguet pour les fillotes...


(et bon 1er Mai à tous...
La tradition du Premier mai remonte à la nuit des temps. Dans l'antiquité, c'était la date à laquelle les navigateurs reprenaient la mer. Chez les Celtes, c'était le début du premier semestre de l'année celtique. Au Moyen Age, mai était le mois des accordailles. Depuis 1889, c'est la fête du travail dans certains pays.
Par allusion au parfum qu'utilisaient les élégants de l'époque, on appelait muguet, à partir du milieu du XVe siècle, un jeune homme qui cherchait à plaire par des raffinements de coquetterie excessive.
Pi est un muguet si si je vous le dis....

Superbourain:

l'bourrain souris aux dires de celeste, c'est vrai que la Jo manquais a l'appel...

Allez allons y... En éspérant qu il ne pleuve plus...Et qu on puisse trouver gibier ou belle donzelle à chasser!
Puis j'en profiterai pour glaner fruits et herbes aromates..et puis aussi tiens....Du muguet pour les fillotes...

mouai pour tes trucs vert on a une chance, mais a mon avis on risque autant de tomber sur des donzelles en tutu que sur du sanglier domestique...

enfin quant y faut y faut et poser quelques colets c'est une bonne idée, feront deja moin la geule si on ramene un lapin ou deux.

il sortis de la tente et scruta les environs en attendant que celeste finisse de se préparer, puis prirent la route qu'il reprendrais cette nuit, èspérant trouver quelques bestioles qui n'avaient pas encore fuis.

Celeste:

Chemin faisant et adoptant une marche lente et silencieuse, Celeste était aux aguets...Surveillant la moindre trace et guettant le moindre mouvement, il repérait aussi quelques sentes de lapin là ou les herbes étaient couchées, preuve de leur passage et posait tour à tour ses collets, d' un geste rapide et silencieux....L oeil toujour furtif.....
Il avait aussi quelques pieges à oiseaux qui agrémenterait le quotidien.... Soudain un craquement se fit entendre au loin, il fit signe à l ami Sup et lui indiqua une direction d'ou il lui avait semblé voir quelque chose bouger

Estainoise:

Esta sort de sa torpeur. Ah, enfin la lumière, enfin le soleil !
Esta retrouve son vrai sourire. Oui, on va le faire ce feu Babe ! Un beau feu de joie !
C’est que pour cuire une bête pareille, il en faut du bois ! J’espère seulement que Superbourain va parvenir à l’attraper ce sanglier !
Ca n’ doit pas être facile !

Esta s’habille, ses vêtements sont encore humides ! Elle grimace.
Pffff, j’vais vite sortir pour profiter de ces éclats de soleil et vite démarrer le feu !
Il me faut sêcher complètement, sinon j’vais attraper la mort, moi !
Esta regarde ses chausses. Elle soupire.... Bon, j’vais rester pied nu, il parait que le boue, c’est bon pour la peau !

Babe et Esta sortent enfin du chariot. Esta appelle Dandy, mais elle n’est pas là !
Esta pense que Dandy a suivi Superbourain et qu’elle aidera à la chasse. Elle lui a déjà ramené une poule d’eau alors !

Un peu plus tard....

Un beau lit de braise rouge donnait de la chaleur.
Esta était assise à coté du feu, ses vêtements étaient enfin secs. Elle regardait les braises et les flammes, comme hypnotisée.
Elle espérait que Superbourain et Celeste qui l’avait accompagné lui avait-on dit, reviennent vite et pas bredouillent.
Le temps passait peu à peu et Dandy n’était pas revenue non plus.
Les joues d’Esta étaient rouges de feu !

Superbourain:

Cela faisais une ou deux heures qu'ils marchaient, en descendant de la route Celeste a vais poser ses attrapes couillon comme un tit poucet, ils auraient facile a retrouver leur route surtout si ceux-ci étaient plein au retour.

Ils essayaient d'avancer le plus furtivement possible dans les sous bois lorsqu'un bruit, qui avais peu de chance d'être naturel, retentis. Le geste de Celeste confirmant qu'il avais pas rêvé.

Lentement ils contournèrent la source pour être juste dans le vent avant de s'en rapprocher, sagirais pas de se faire remarquer trop à l’ avance, pas envie de courir et surement pour rien.

Une fois bien en place et que les bruits de brindilles remuée continuais, ils se mirent à avancer lentement, profitant la d'un taillis, là d'une souche.

A une bonne 100aine de mètres de la cible, l'Bourrain se décida enfin à tendre son arc, il était temps encore un peu et il était bon a charger l'bestiaux avec un arc-lance, beaucoup moins efficace contre les peaux épaisses.

Par geste il indiquât une direction à Celeste et partis en se décalant d'une 10aine de mètres. Encerclé une bête a deux est pas chose aisée mais au moins s’il se loupait le Bourrain avais peu de chance de lui foutre une flèche dans le cul, chose qui, il en était certain ne serais pas au gout de tous pour souper.

Enfin arrivé a vue, leur discrétion et leur avance lente fût récompensée

Une belle bête d'environ 200 livres se tenais a portée, occupée a fureter le sol, soit un jeune mâle ou une grosse laie.
La chose était dure à déterminer pour lui n'étant pas un chasseur né, et de plus la bête lui tournait le dos.

La position était difficile car tant que la bête ne se tournais pas il lui serait impossible de la tirer, une flèche dans le cul sa a jamais tué personne. Malgré tout il tentât de tourner la chose a son avantage, se positionnant le mieux possible et se relevant le long d'un arbre pour rester a couvert, il sortis une flèche et la plaça sur la corde.

Profitant du calme relatif de l'instant il scruta le lieu, la trace empruntée par les sangliers du coin passais à peu prés entre lui et Celeste, il lui semblait en être le plus près mais avec un peu de bol Celeste avais refermé les rangs.

La bête s'immobilisa d'un coup, relevant la tête pour sentir l'air, quelques chose la dérangeais et n'allais pas tarder à déguerpir. Ceci faisant l'Bourrain bande son arc et vise calmement l'animal.

Lorsque la bête se retourna, s'élançant pour déguerpir, il l’avait enfin parfaitement alignée et le trait partis. Il ne s'était pas encore enfoncer dans le cuir que l'arc était déjà à terre et le couteau presque sortis.

La flèche entra profondément dans sa poitrine, ses pattes avants se dérobèrent sous elle, se qui la fit rouler en avant dans un grognement rageur, elle était profondément blessée, mais ca ne l'empêcherais pas de disparaitre dans la forêt si elle parvenait à leur échapper et plus de possibilité de tirer un second trait, le temps de ramasser son arc elle aurait pris la poudre.

Dans un cri tout aussi rageur il s'élança vers l'animal qui n'avais pas encore retrouvé sa stabilité, le couteau prêt à finir le travail.

Il se retrouva face à face avec l'animal. Avant que Celeste ne sois arrivé elle chargeait déjà, nul retraite possible, sa seule chance était d'être plus rapide et de la cueillir avant de se faire piétiner. Idée de con sans doute mais qui oserais dire que le Bourrain n'était pas un peu cintré?

Le sanglier déboula sur le Bourrain en même temps que Celeste, se qui le distrayais juste assez pour lui faire légèrement tourner la tête et laissa l'ouverture nécessaire au Bourrain pour viser le cœur de sa lame.

L’effort ne fut pas lourd, l'animal s'empala de lui même sur la lame mais faucha le Bourrain dans sa course, l’emmenant rouler un peu plus loin

Babeforever:


La pluie c'était arrêtée, c'était bonne chose,il était temps de repartir, il fallait traverser absolument pour arriver en fin de semaine à la civilisation.

- Aller, on se rassemble et on reprends la route, profitons de ce temps plus clément, cette nuit il faudra passer le plus haut col.
Tout le monde aux chariots et aux chevaux, on repart dans 5 minutes.

Babe pénarde près du feu, entendit Mont avec un air sévère, leur hurler le départ tout soudain. Elle regarda Esta, les joues rougies par le feu et le reste, d'un air ébahi...
Elle se leva plus vite que l'éclair, et couru vers la tente. Faisant le grimace, elle rangea tout ce qu'elle avait sorti le matin, s'affaira à la tâche, en maudissant tout les dieux, dans sa langue de Godon.

Ohhh my goodness....shit....really a big shit.....grrrrr !!!!

Elle était entrain de charger la charette et d'y atteler Pi2 et Roziette, quand soudain elle vit Celeste et Superbourain arrivés tout contents et forts chargés. Elle leur fit signe de la main....

Héééé guys, venez j'ai un truc à vous dire ...

Celeste:

Celeste avait suivi et voyait la bête, il comprenait la stratégie de superboum, il avait pris sa lance, la bête était énorme, la flèche siffla dans l air avant de se figer dans le poitrail de l animal, ce qui eut pour effet de mettre l animal en perdition, mais sa force lui permettra; en un dernier sursaut, de charger l'ami chasseur....
Celeste se rua sur la bête déjà éventrée par le coutel de Sup, il piqua et piqua encore, piqua une dérniére fois, c'en était fait, il regarda son ami, blême un peu, devant l'animal vaincu...
Ce fût une sacrée chasse...
Il restait à le ficeler, les 4 pattes furent liées entre elles et Celeste choisit un baton solide et assez long, il le passa entre les quatres pattes...Là il prit soin de couper les gougounettes de la bete, la viande aurait pu etre pourrie par ce biais
Ils s en retournérent sans mot dire, heureux et fiers de ramener cette chasse miraculeuse....Quelques lapins ramassés d entre les collets et le tour était joué...
Ils pensaient tous deux au plaisir de pouvoir pavaner, mais quelle fut leur surprise en arrivant de voir le campement démonté et un Mont au milieu sur son destrier à donner de ses directives:
ALlez les gars, on leveeeeeeeeeeeeee le camp!!!
Il ragarda au loin, Moon avait déjà préparé la charriotte, Poy Poy harnaché et Rosiette à la longe..
Héééé guys, venez j'ai un truc à vous dire ...
il se dépécherent vers le charriot alors que les carioles commençaient à s'engager sur cette sente si chere à Montmayeur.....
Ils jetérent le sanglier dedans pestant un peu qu ils n aient pu le mettre à la broche dés ce soir....
Bon ben quand faut y aller faut y aller
Il regardait Moon qui restait à ses côtés...
Il lui claqua les fesses
Ben, qu'est ce que tu fous là ...Tu vas pas rester planté comme un baton dans la boue? Grimpe donc
il monta à sa place les rênes à la main
Allez yep yep , vas Poy Poy...Vas , amene nous au lointain ....
Go Pi Go!

Montmayer:

La Compagnie avait emprunté la route d'hannibal, longue passe qui traversait les montagnes des Alpes.
On se rappel l'époque Gauloise ou de gigantesques eléphants avaient prit cette même route, une armée d'une longueur hallucinante qui avançait doucement mais sûrement dans cette multitude de défilés et de cols.

Les chariots se suivaient, les uns derrière les autres, mais à force de malmenages, les cerclages des roues prenaient fort malgrès leur fabrication renforcée, le fracas des roches sucessives sur eux les fragilisaient, il avait fallu s'arrêter pour reconsolider la plupart des sarclages.
La pluie c'était arrêtée, c'était bonne chose,il était temps de repartir, il fallait traverser absolument pour arriver en fin de semaine à la civilisaion.

- Aller, on se rassemble et on reprends la route, profitons de ce temps plus clément, cette nuit il faudra passer le plus haut col.
Tout le monde aux chariots et aux chevaux, on repart dans 5 minutes.

La caravanne avait reprit sa route, on fit l'appel et tout le monde avait répondu présent, on lança le Char de Guerre en premier, puis la chariotte du Bourrain, celle de l'Engineur, puis toutes les autres à la suite.
La cavalerie s'était divisée en deux groupes avec Joey en fin de convois et Mont en tête, il connaissait bien cette route, c'était chez lui !

Le Mont Raillant était devant les pèlerins, les menaçant de danger, un terrain difficile pour des convois comme le leur, mais déterminés, ils progréssaient.

Quand arrivé sur ses hauteurs, sur la gauche du convois, on pouvait voir un château, muni de deux tours fortes, mais le tout dans un état de ruine désastreux. C'était commun de croiser des domaines ainsi abandonné dans nos voyages, mais Montmayeur semblait troublé par cette vision.

-Si y'en a qui on envie de pisser, c'est le moment, on s'arrête quelques minutes, je reviens.



Le cavalier talona sa monture et prit la direction des ruines, au galop, comme pour chasser un démon.
Ce qu'il vit était un désastre, le château de ses ancêtres dans un état catastrophique, il faudrait des dizaines d'ouvriers et des mois de travail pour rendre ce lui habitable de noueau, et défendable aussi.

La Tour des Aigles du Mont Raillant avait perdu toute splendeur, la moitié des bâtiments y étaient écroulés.
Mont restait là, à l'entrée de ce qui fut un donjon, il regardait si l'escalier de pierre était encore praticable et s'y engoufra avec rapiditée, une fois au sommet il profita un instant de cette vue, puis fixa la Lance, avec ses couleurs, pour qu'elle flotte quelques jours, donnant un sembant de vie sur son domaine.
Il voyait les chariots en bas, toujours arrêtés, il leur fit signe et redescendit content d'avoir revu quand même cet endroit.
Il fallait repartir, la route était encore longue, plus de haltes à envisager.