Pelerinage de la 13ieme Légion d'Urgell
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Pelerinage de la 13ieme Légion d'Urgell

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 A la rescousse de la Baronne

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clothylde
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clothylde


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MessageSujet: A la rescousse de la Baronne   A la rescousse de la Baronne I_icon_minitimeLun 15 Juin - 23:17

La veille du drame


Quand elle avait commencé à réclamer un moment d'intimité pour se baigner, Le Pi lui avait clairement fait comprendre que ça n'était ni le lieu, ni le moment de jouer à la dentelle délicate et la Baronne n'avait pas insisté.
Ils avaient donc continué leur route vers le Sud, se hâtant pour quitter ce pays maudit.

Profitant d'une halte, Clothylde ne supportant plus la chaleur, était allée signaler au Pi qu'elle partait prendre son bain dans la rivière toute proche et qu'elle les rattraperait sur la route.
Malgré les protestations de son vassal, elle n'en avait fait qu'à sa tête, après tout, seule, elle n'en aurait pas pour longtemps à les rejoindre !

Hélas, c'était sans compter sur le légendaire sens de l'orientation de l'autunoise, celui-là même qui l'avait perdue dans la forêt d'Autun en plein hiver où elle avait failli perdre la vie...
Elle avait eu beau cravacher sa monture, il lui avait fallut se rendre à l'évidence, elle s'était égarée.
La Baronne avait rebroussé chemin jusqu'à l'embranchement qu'elle avait manqué à son premier passage mais trop fatiguée pour continuer, elle avait décidé de s'arrêter afin de grignoter le seul quignon de pain qu'elle avait sur elle et de dormir avant de rattraper le groupe le lendemain.


Le jour noir


Tôt ce matin là, elle reprit la route mais elle n'était pas sereine, son instinct la poussait à forcer l'allure, il lui fallait les rejoindre au plus vite...
C'est le silence qui attira son attention quand elle traversa la plaine aux alentours de Montpellier. Pas un chant d'oiseaux alors qu'ils n'avaient cessé de les accompagner tout le long du chemin.
Inquiète, elle se dressa sur ses étriers et là soudain son cœur cessa de battre. Sans réfléchir, elle lança son cheval dans un galop effréné pour ne s'arrêter qu'en atteignant les premiers restes du campement dévasté.
Hagarde, Clothylde se laissa glisser de sa monture et chercha du regard un signe de vie. Rien, il ne restait rien debout, ceux qui avaient attaqué s'étaient manifestement acharnés à tout détruire.
Les larmes aux yeux, marchant comme un automate, sans vraiment savoir ce qu'elle faisait, la Baronne de Couches continuait pourtant de chercher un indice lui indiquant qu'ils étaient sains et saufs.

Alors qu'elle errait entre les vestiges des tentes, elle buta contre l'étendard de la 13è qui gisait là brisé, sali, souillé... Serrant la mâchoire pour ne pas hurler, Clothylde se laissa choir et ramassa le morceau de tissu.
L'horrible vérité la submergea comme une vague violente, noyant tout sur son passage, ne laissant plus de place aux sentiments, à la raison ou à la colère. le néant s'emparait à nouveau de son être; elle resta là, incapable de bouger, de respirer, de penser, prostrée dans une muette douleur...

De longues heures s'étaient écoulées avant que la jeune femme ne revienne peu à peu à la réalité.
Son regard fut attiré par le petit coffret qui contenait ses scels et parchemins hélas l'encre s'étaient renversée dans la cohue. Profitant de l'aubaine, elle écrivit une rapide missive pour son parrain utilisant une flaque de sang rusé pour remplacer l'encre, attrapant un pigeon perdu et l'envoya vers sa lointaine Bourgogne.
Citation :

Pèlerins en déroute, des morts, des blessés, le chaos dans ma tête et dans mon âme...

Aristote dans son étrange jeu avec moi m'a encore préservée du drame en m'éloignant par de de perfides manoeuvres divines du chemin que je devais suivre avec eux, je suis arrivée trop tard, parrain, trop tard !

Je ne sais précisément où je suis actuellement, perdue dans la campagne du Languedoc, je me cache craignant les soldats qui rodent autour de Montpellier, car subir le même sort que mes infortunés compagnons de route ne m'aidera pas à retrouver les survivants.

Je n'ai plus rien à manger, et n'ose rejoindre une ville, peut-être trouverais-je un paysan pour m'accueillir ou bien je lui emprunterais-je quelques denrées, je ne sais encore ce que je vais faire tant que je n'ai pas l'assurance de pouvoir entrer dans un village sans que l'on me saute à la gorge en criant à l'hérétique ou au brigand !
la propagande anti rusé venant de ma si chère basilique a fait son oeuvre, trahie à nouveau je suis, par les institutions auxquelles je croyais si fermement...

Dieu donne moi la force de continuer

Clothylde
Conservant contre son cœur l'étendard des pèlerins, elle se décida enfin à se mettre à l'abri dans les bois car nul doute que s'ils la trouvaient là les languedociens lui ferait subir le même sort.


Quelques jours plus tard


La faim qui tenaillait Clothylde la poussa finalement à rejoindre un village. Mourir de faim n'aiderait personne, il lui fallait trouver de quoi manger.
Elle finit par échouer à Bézier où elle pu passer quelques jours inaperçue, profitant du refuge de l'église pour y trouver le calme nécessaire à la réflexion. Aucune nouvelle de personne, mais en fait elle n'en avait pas envoyé non plus, incapable de savoir quoi raconter.
La rumeur lui avait rapporté la mort de son vassal, ou en tout cas un état critique, les autres retenus à Mende attendaient que leur sort soit fixé.

Un pigeon avait fini par arriver jusqu'à elle, Joey arrivait pour l'aider il fallait qu'elle patiente mais c'est finalement une autre bourguignonne qu'elle finit par croiser un beau matin...
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Fufu du Moulin

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MessageSujet: Re: A la rescousse de la Baronne   A la rescousse de la Baronne I_icon_minitimeMar 16 Juin - 17:36

Depuis des semaines, depuis des mois, depuis ce jour funeste de décembre où sa mère, accrochée aux mêmes étoiles qu’elle, avait quitté le royaume, Fufu s’ennuyait.
Romance était partie alors qu’elle l’aurait voulue éternelle et, bien que sachant que jamais le temps n’effacerait l’infime part de sa mère que le vent lui envoyait, sa vie depuis, s’était teintée de gris.

Pourquoi restait-elle, me direz-vous ? Elle eut été bien en peine de répondre à cette question. Peut être que, du fond de son désespoir, elle y croyait encore, car l’impossible, on le sait, est le royaume des rêveurs.

Aussi, lorsque son oncle Cobolte lui avait proposé un voyage en Bourgogne afin de l’éloigner un peu du lac, avait-elle bouclé sa besace et prit la route en chantonnant. C’est alors qu’ils étaient à Nevers que la nouvelle courut de taverne en marché, de forêt en verger : les Pélerins d’Urgell conduits par son ami Pignon étaient tous tombés sous les coups aveugles d’une armée languedocienne.

Tandis que Cobolte, plus réfléchi sans doute, organisait une mission afin de sauver ce qui pouvait encore l’être, l’action seule pouvant calmer sa révolte, elle prit la route aussitôt car si Pignon était dans un état critique, l’ex duchesse Clothylde, quant à elle, avait disparu.
Elle l’imagina aussitôt agonisante dans un fossé, mourant de froid et de faim, seule sur une terre que Fufu refusait pourtant de déclarée ennemie, car prisonnière aussi d’un Conseil inique.
C’est donc seule qu’elle regagna Mâcon. Sa décision était prise : elle retrouverait Clothylde, coute que coute.

Elle envoya un courrier à un certain Joey qu’elle ne connaissait que de vue mais qui avait manifesté l’intension de partir très vite sur les lieux de la tragédie. Elle lui proposait un rendez-vous dans sa taverne de « La Dame du Lac » afin de convenir du départ. Mais Joey dédaignant de lui répondre, elle enfourna tout ce qu’elle put dans sa besace, piocha dans ses économies et prit la route en direction de Lyon.

Le voyage fut sans incident notable. Elle prit des chemins détournés, évita d’attirer l’attention et parvint sans embûches aux portes du Languedoc.
Les rares survivants de l’attaque gratuite, bien que cruellement touchés dans leur chair et dans leur cœur, avaient pu lui faire parvenir quelques nouvelles : Pignon agonisait mais Clothylde aurait été aperçue à Béziers.
Elle serra les mâchoires : le temps des larmes n’était point encore venu.
Ses demandes de laisser passer adressées au Conseil du Languedoc, étant restées lettres mortes, elle décida de faire sans, et c’est de nuit qu’elle passa la frontière entre Espalion et Mende, prenant bien soin de se cacher, restant prudemment à l’écart des routes fréquentées, sur cette terre où quelques mots pouvaient suffire à dresser un échafaud.

Elle choisit un arbre dégarni tendant son maigre ramage vers un ciel pour abriter sa première nuit en Languedoc et se leva dés que le matin pointa ses brumes : elle n’avait pas dormi.

Elle pensait à Pignon.
Pignon que l’on disait gueux.
Pignon que l’on disait fou.
Pignon qui n’avait voulu que lever haut ce flambeau du nom d’Espérance pour allumer la nuit noire de l’indifférence.
Pignon qui malgré les coups assénés considérait le genre humain avec indulgence et humanité, partageant sa misère, et cherchant à le détacher de cette glaise qui l’attachait au sol, le réduisant à un humble rampant sans espoir et sans lendemain.

Même si leur route n’avait pas toujours était la même, Fufu avait su percer à jour ce que cette vieille canaille avait de meilleur et elle aimait ce qu’elle avait lu car il est des mendiants qui dans leurs haillons ont l’air de prince et aussi des comtesses qui nées dans l’hermine ont l’air de gueuses.
Sa fidélité à Pignon n’était en somme acceptable que parce qu’elle ne reposait sur aucune sorte de coercition étriquée, sur aucun troc assassin mais simplement sur l’idée qu’il ne faut pas plus d’énergie à vouloir le bien d’une majorité que celui d’une minorité, qu’en bien même en ferions-nous partie.
Qu’avait t’on fait croire aux languedociens pour légitimer cette tuerie ?
Une soi-disant attaque contre le château de Montpellier, disait-on à Béziers où elle arriva quelques jours plus tard.
Fufu se demanda si la Comtesse, bien que trompant ses vassaux, parvenait à se tromper elle-même…. Certaines victoires ne rendent pas heureux, pas plus que l’argent ne le peut. Qu’en serait-il de la suffisance de la Comtesse dans 100 ans ? Il n’y a point de noblesse aux heures les plus sombres.

Fufu balaya tout cela d’un haussement d’épaules et se mit en quête de Clothylde.

La ville ne semblait pas se préoccuper des agitements qui animaient les grands de ce monde. Peut être n’était ce, après tout qu’un leurre aussi se décida t’elle à la prudence préférant chercher seule après Clothylde que de poser des questions. Non pas que son accent aurait pu la trahir té ! Elle n’avait pas d’accent…. Mais des espions pouvaient eux aussi chercher après la baronne de Couches.
Elle finit par la trouver dans l’une des églises de la ville, havre et amaigrie, mais en bonne santé. Aussitôt Fufu la convia dans une auberge où elles purent déguster un cuissot d’agneau et préparer leur départ.
L’armée de la Comtesse continuant sa chasse aux sorcières, mieux valait éviter ses troupes, les bourguignons payant un lourd tribut à sa xénophobie galopante et peu lui importait finalement que les Pélerins d’Urgell mènent leur quête, leur seul tort avait été de croiser la route d’une personne de peu de jugement qui avait peur de son ombre et s’occupaient davantage de chiffons et de blasons que de ce qui se passait sur ses terres. Par cet acte elle avait probablement cherché à rassurer les languedociens sur ses compétences à gouverner et à protéger leurs frontières, quitte à leur mentir pour justifier ce massacre.

Les deux jeunes femmes décidèrent de quitter le Languedoc au plus vite, Fufu craignant que la Comtesse, si peu fiable, ne garde Clothylde en otage, ce qui n’aurait aucunement servi la cause des Pélerins d’Urgell.

Le soir même, elles quittaient la ville, choisissant de passer par le nord du Comté.
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clothylde
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clothylde


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MessageSujet: Re: A la rescousse de la Baronne   A la rescousse de la Baronne I_icon_minitimeMer 17 Juin - 10:45

Clothylde avait rapidement sympathisé avec la jeune maconnaise et elle avait accepté avec reconnaissance de quoi se restaurer correctement afin de recouvrer les forces dont elle aurait besoin pour la suite de son voyage.

Les choses semblaient s'accélerer, Joey en procès car n'appartenant pas à la liste officielle envoyée par la Bourgogne, elle reçut un courrier d'un obscur lieutenant lui enjoignant de rejoindre Mende sous escorte afin de retrouver les bourguignons venus les chercher sous peine de procès. Il était clair que si elle refusait, elle entendrait encore dire que la guerre qui éclaterait serait de sa faute...

La Pitchoune resta intraitable, il était hors de question pour elle de rester un moment de plus dans ce duché, elle tenait à mettre la Baronne à l'abri ! Visiblement les autorités languedociennes s'étaient souvenues d'elle et avaient retrouvé sa trace, pas la peine d'attendre gentiment d'être conviée au tribunal.
Rapide missive au soldat pour décliner son offre, puis une autre pour demander une escorte jusqu'à la frontière espagnole et comme aucune réponse n'arrivait, décision du départ fut prise n'ayant pas de nouvelles non plus des basilics sensés être arrivés.

Fufu a écrit:
Sitôt la nuit tombée elles s'étaient présentées devant la porte Est de la ville.
Le soldat avait bien froncé les sourcils devant ces deux jeunes filles encapuchonnées mais leurs sourires angéliques l'avaient vite rassuré : qui aurait pu se méfier de deux gamines...
L'une d'elle lui avait dit faire le mur pour aller retrouver des amoureux à la croisée des chemins, dans une petite cabane propices aux tendres retrouvailles et il avait fermé les yeux, se faisant le complice de leurs amours, soupirant sur les siennes depuis longtemps défuntes.

Mais sitôt la porte franchie, elles avaient sauté sur leur monture et avaient piqué des éperons, profitant de cette nuit sans lune pour disparaitre .
Elles avaient chevauché jusqu'à l'aube, parcourant ainsi trente lieues, contournant Montpellier afin d'éviter les patrouilles.
Le petit jour les surpris juste avant la ville de Lodève. D'un accord tacite, elles mirent pied à terre et conduisirent leur monture près d'un ruisseau. Fufu bouchonna Shamal dont la robe sombre était couverte de sueur et le libéra de son harnais.

Elle jeta subrepticement un regard en direction de Clothyde. Sous d'incessantes plaisanteries, Fufu essayait d'alléger les soucis de la baronne. Clothylde semblait aller aussi bien que faire se pouvait.

- Allez hop baronne ! On allume le feu et casse une petite croute.... dans des assiettes en porcelaine sentant... euh ... enfin vous parce qu'il ne reste qu'une assiette...

Et piteusement elle sortit la seconde assiette un morceau dans chaque main...

- Jolie mais pas très solide ces p'tites choses là...
Mais bah, je ne mange qu'un morceau de pain moi, pas besoin d'assiette.

Elles allumèrent un grand feu, autant pour repousser les derniers assauts de la nuit que pour faire griller de leur viande.
Fufu souriait... Elles avaient passé Montpellier, le reste ne serait plus qu'une simple formalité... Clothylde serait vite à l'abri.
Elle soupira... elle aurait bien voulu croiser un petit brigand tout de même, histoire de dérouiller son poignet. Elle dégrafa son ceinturon mais prit garde à conserver l'épée de sa mère à portée de la main et s'adossa à un arbre en s'étirant.
La clairière qui les abritait était protégée des regards par de grands arbres à l'épaisse frondaison. Déjà quelques oiseaux chantaient...

- Arf Clothylde ! Elle est pas belle la vie ?...

La sortie du comté maudit se déroula sans encombre, il semblait qu'elle avait été à nouveau oubliée, ce qui en fait l'arrangeait, elle avait besoin de calme pour décider de la suite des évènements.
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Fufu du Moulin

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MessageSujet: Re: A la rescousse de la Baronne   A la rescousse de la Baronne I_icon_minitimeMer 17 Juin - 21:22

Elles traversèrent rapidement le Rouergue puis piquèrent sur le Comté Toulousain. Elles filaient comme pour fuir toute cette haine qui s’était déchaînée en Languedoc, ne s’arrêtant que pour laisser leurs chevaux reprendre leur souffle et manger un morceau.
Parfois La Pitchoune entonnait l’hymne bourguignon, seul hommage qu’elle pouvait rendre aux pèlerins.

Au pied d'une vigne
Je naquis un jour
D'une mère digne
De tous mes amours.
Depuis ma naissance
Elle m'a nourri,
En reconnaissance
Moi je la chéris.


Et la Baronne n’était pas la dernière à reprendre le refrain à tue-tête :

Joyeux enfants de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon.
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon.


Et, à n’en pas douter, à cent lieues à la ronde, on savait que deux bourguignonnes traversaient le Comté.

Enfin elles arrivèrent en vue des Pyrénées en une ville qui avait pour nom Foix.
Etrange frontière faite de hauts sommets…
Aussitôt La Pitchoune aima ces montagnes.

- Vamonos Clothylde ! Mañana estaremos en Urgel.


Sitôt la frontière passée, elles mirent pied à terre.

Ce premier pas en terre aragonaise, elles le firent pour Pi.
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MessageSujet: Re: A la rescousse de la Baronne   A la rescousse de la Baronne I_icon_minitime

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