Le Languedoc.....arf

Polstephie: RP et la Bourgogne répondit ( 6 mai)

Elle avait reçu des courriers. Mais le messager s'étant un peu perdu en chemin il avait tardé à les lui remettre. Toutefois, l'Ambassadrice de Bourgogne se hâta d'aller remettre les dernières nouvelles à la Comtesse et au Conseil. Toujours vêtue de blanc et voilée, elle se présenta à Montpellier et demanda audience. Elle avait sur elle les réponses de la Bourgogne.

Citation :

Aux Autorités du Comté de Languedoc,
Suite au différent opposant nos deux provinces au sujet du passage de l’armée « La 13ème des Pèlerins d'Urgell ».
Ne souhaitant pas que nos relations s’envenimes pour un simple droit de passage, regrettant même autant de palabres pour si peu, peut être bientôt faudra il payer pour emprunter une route.
Nous verbam Duc de Bourgogne, décidons de la dissolution de l’armée, 13eme des pèlerins d’Urgell, lui retire de fait l’agrément Bourguignon.
Demande aux membres de cette armée de se placer sous autorité des provinces traversées qui assurerons leur protection.
Que ce soit pour continuer leur voyage ou retourner en Bourgogne.
Si notre volonté venait a ne point être respecté et que cette armée perdure, sachez qu’a ce jour par nous, la Bourgogne se désolidarise de ses actes.

Que cela soit su, lu et connu de tous

Fait a Dijon le trois de mai 1457, par nous Verbam, Duc de Bourgogne.

Citation :

Annonce Officielle
A l'intention des autorités du Comté du Languedoc,

Au nom du Duc de Bourgogne, Sa Grace Verbam,

Le Conseil Ducal de Bourgogne et le corps diplomatique bourguignon ont pris connaissance des dispositions radicales et nécessaires du Comté du Languedoc, à savoir la déclaration de la Loi Martiale suite au refus de faire passer sur ses terres l'armée " La 13ème des Pèlerins d'Urgell ".


Nous souhaitons manifester par la présente notre volonté commune d'apaisement.
Après avoir pris connaissance de la situation,
Déclarons inadmissibles les paroles et menaces d'intimidations reçus par les autorités du Languedoc de la part de cette armée.
Apportons notre soutien au comté du Languedoc et présentons nos plus plates excuses pour la conduite irréfléchie et insultante de ces ressortissants bourguignons.

Dès cet instant décidons la dissolution de l'armée La 13ème des Pèlerins d'Urgell,
Retirons de fait l'agrément de la Bourgogne au moment du levé le troisième jour de Mai de l'an de Grâce 1457.

Néanmoins si cette armée perdure dans sa volonté de traverser le Languedoc, la Bourgogne se désolidarise de leur actes et condamnera de la façon la plus ferme tout acte contraire à l'intérêt supérieur de la Bourgogne.

Espérons que vous ne tiendrez point rigueur de cet épisode fâcheux et que nos relations diplomatiques soient assez fortes pour surmonter ce regretable incident.

Fait en la ville de Dijon, le cinquième Jour de Mai de l'an de Grâce 1457.

Pour la Bourgogne,
Asclepiade, Chambellan de Bourgogne

Elle était légèrement tremblante, attendant dans la salle où on l'avait menée. Mais qui aurait pu dire si cela était du au deuil lourd qu'elle portait ou au contenu des lettres qu'elle apportait ?
_________________

Polstephie: RP et la Bourgogne répondit ( 6 mai)

Citation :

Bourguignonnes et Bourguignons,



Face au comportement intolérable et inacceptable du général Snell, qui n’a déjà que trop duré.
Bafouant sans mot dire tous les devoir d’un conseiller ducal et d’un haut militaire digne de ce nom, notamment en ne se soumettant point sans explications à ses pairs conseillers et à son Duc aux articles suivants.

Code:

Art. 213-2 – De la présence des conseillers
Chaque conseiller y possède son bureau, il a le devoir d’y intervenir en cas de besoin de manière à assurer comme il le faut son travail.
Une visite quotidienne de son bureau et des discussions traitant de ses dossiers présentes sur le conseil de bourgogne est souhaitée pour que chaque conseiller assure bien le suivi de ses dossiers.
Une visite tous les deux jours en semaine et une visite durant le week-end (du vendredi soir au dimanche soir) est nécessaire pour assurer le suivi des dossiers communs à tous en cours.
Les seules discussions ou l’intervention de chaque conseiller est nécessaire sont les discussions soumises à un vote.
Ces dispositions sont aussi à appliquer aux différents bureaux qui sont ouvert sur le château de Dijon.

Or il s’avère que le général a été vu au conseil ducal pour la dernière fois le 22 avril en son bureau, et le 28 avril a Savigny.

Code:

Art. 213-4 – Du devoir de vote
(édit du Duc Asterius du 28 Février 1455)

Tous les conseillers élus ont un devoir de vote.
Si un ou plusieurs membres du conseil ducal constate(nt) qu'un des conseillers présent ne se soumet point à son devoir de vote plusieurs fois de suite, une demande de révocation de ses fonctions pourra être effectuée auprès du Duc en exercice (voir art. 211-5).

Pourtant, cette fin de semaine, se déroulaient deux votes, sans participation de sa part.

Pire même, en cette fin de semaine, une grande crise a opposé la Bourgogne à deux provinces, le Lyonnais-Dauphiné et le Languedoc ; je demandais dès le dimanche 3 mai au Général Snell de retirer l’agrément Bourguignons à l'Armée 13ème d’Urgell, qui est à la base de ces tensions.
Je passais toute cette fin de semaine à essayer de rassurer de nos bonnes intentions ces deux provinces, par discutions et messages divers, leur assurant le retrait de l’agrément.
Malheureusement, le général Snell n’a point obtempéré à mon commandement formel de retrait du dit agrément, faisant ainsi preuve soit d’insubordination, refus d’obéissance, négligence coupable, si ce n’est désertion de son poste comme nous le démontrent ses bien trop rares visites en notre conseil.

En conséquence et en vertu des articles sus-cités, 213-2 et 213-4, constaté par nous même Verbam duc de Bourgogne et fort certainement par bien d’autres conseillers ducaux.
Appliquons immédiatement ce que notre loi prévoit en ce cas-là, c'est-à-dire la révocation, selon l’article suivant

Code:

Art. 211-5 – De la révocation des Conseillers
Le Duché recognoit au Duc le droit de révoquer les Conseillers de leurs offices. Il ne peut toutefois pas les exclure du Conseil.

D’autre part, hormis le fait avéré de présence bien insuffisante et même douteuse pour l’intégrité de la Bourgogne et de fait pour la sécurité de nous tous Bourguignonnes et Bourguignons.
Je ne puis tolérer ceci!
Un général n’est pas un maillon libre de la chaîne ducale ! Ou qu’il se forme une compagnie franche, l’armée Bourguignonne est avant tout sous autorité du Duc ou Duchesse de Bourgogne.
Son silence et sa non exécution de notre volonté, emmène ce jour la Bourgogne aux portes de la guerre, anéantissant nos efforts diplomatiques.

Force est de constater que, malgré beaucoup de patience de nous-même et de certains conseillers essayant de faire avancer les choses,notamment en matière de remboursement de nos soldats, le général Snell n’assume ou ne veut pas assumer la fonction dont il est investi!

Nous ne pouvons devant les faits que le démettre de ses fonctions et face aux faits gravissimes, résultant de son attitude, que le mettre en procès pour haute trahison, aggravé de sa position de conseiller ducal et général de Bourgogne.
Mandons à notre procureur la mise en accusation prompte et rapide du général, aucune clémence à notre juge, mais laissons tout de même droit de s’expliquer à messire Snell s’il le souhaite et ceci dans les plus bref sdélais que notre justice concède.

Afin de ne point laisser nos terres sans protection, sera procédé dans les jours qui viennent à la nomination d’un autre général.



Fait à Dijon,

le 6 Mai 1457,

Par Sa Grâce Verbam, Duc de Bourgogne.

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Enduril: RP et la Bourgogne répondit ( 6 mai)


Enduril avait salué et fait asseoir la diplomate et lui avait désigné un plateau où se trouvait quelques boissons qui restaient à disposition des visiteurs dont l'hypocras blanc dont elle se servait un petit godet chaque jour pour favoriser sa digestion, du claret et autres boissons douces ou revigorantes.

Posant les missives, elle lève le nez vers Polstephie et lance.

Pour le premier courrier, le Duc m'en a envoyé copie.

Je dois dire que je n'en ais pas apprécié le ton...

Elle prend une voix de fausset.

Ne souhaitant pas que nos relations s’envenimes pour un simple droit de passage, regrettant même autant de palabres pour si peu, peut être bientôt faudra il payer pour emprunter une route.

Ils ne font pas payer de droits sur les routes et les ponts chez eux ? Ils vivent comment ? Pas étonnant qu'y fleurissent de tels groupes s'il n'y a rien pour les contrôler. Et de quel droit se permet t'il de juger de notre politique et de nos lois concernant tout ce qui est groupe armé ? A ce qu'il me semble, nous ne sommes pas les seuls à disposer de telles restrictions et nous nous en sommes toujours bien sentis !

Elle replonge dans la lecture du second courier pour en vérifier un point lorsqu'un serviteur de la Comtesse de Gévaudan lui apporte une troisième lettre. Elle la lit aussi attentivement que les deux autres et regarde sa visiteuse.

Vous n'avez toujours pas renoncé à vous cacher Excellence. Je le regrette d'autant plus que j'aurais aimé voir vos réactions...

Elle lui tend le dernier pli.

Si il semble y avoir une avancée, je me demande tout de même si ce type du Nord me prends pour une coucourde. C'est bien beau de coller ce type en procès, mais moi, ce que j'aimerais, c'est l'assurance qu'il a nommé un autre Capitaine qui enverra quelqu'un retirer rapidement les lettres d'accréditation de cette armée. Tant que je n'aurais pas cette confirmation et que nous ne verront pas cette armée détruite ou sans oriflamme aux couleurs bourguignone, je persisterait à avoir un doute certain.

Toutefois, je pense que nous pouvons le taxer de bonne volonté, mais sans preuve formelle du contraire, cette formation est toujours considérée comme étant sous leur responsabilité.

Pensez-vous que j'ai tord ? C'est vous la diplômate, pas moi. Et cette province, vous la connaissez depuis fort longtemps...

Messir_pignon: RP et la Bourgogne répondit ( 8 mai)



Quelque part sur les chemins vallonnés du Languedoc, un étendard rose bonbons, des rires et des chants, les pèlerins d'Urgell, pacifistes, rieurs et aimants tous les paysans de France avançaient remettant leur destin dans les mains de la Divine femme d'Aristoste la Meyre Boulasse...

Norf de schlom Montmayeur ! Je pensais que le Languedoc etait un duché ami ? Un messager vient de m'envoyer une missive c'est bnorf bnorf !

Parait il que nous sommes une armée d'invasion lourdement armée !

Pi se retourna sur le convoie diplomatique bourguignon... et leva un sourcil...

Des journalistes, une baronne attachée diplomatique officielle auprès de la couronne d'Aragon, Micheline la scribe, Trois nobles à la toison d'argent, un à la toison d'or, des femmes et des enfants, des fanions roses de PAIX... Une cantine et ses cuistots... Pas de quoi retourner un duché ? nop?

Mais dit moi commandant des roses... Qui sont donc ces vilaines femelles qui nous chassent en terres amies ? Qui refusent de recevoir la diplomate officielle de bourgogne et fomentent une guerre entre nos deux duchés par soif de sangs innocents ?

Une d'elle est femme du maistre d'arme de france non ? Que dirais le fol roy levan parricide de Normandie si il savait que des morues cherchent a tuer d'honnêtes et pacifistes pèlerins de France au noms de mensonges et de vilenies ?

En même temps qui se ressemble s'assemble hein ! Femelle de Legeux ... Notre bon Seigneur Jehan rusé va se relever de sa tombe en voyant ce que ce méchant vilain, brutal et inique fait de l'herauderie té !

Le Pi sourit en débouchant une bouteille de côte de Beaunes de Beaujeu qui descendit après avoir prié la divine.

Ah la divine boulasse meyre des paysans de France et Navare ! Que le cul pèle aux vilaines qui médisent de nous ! Montjoie st Pynnard que j'me baptise si je m'assoife !_________________

Montmayeur:RP et la Bourgogne répondit ( 8 mai)

Quelque part sur les routes du Languedoc.....

Montmayeur, sur sa monture, disctutait avec son ami Pignon, tout en avançant paisiblement.

Oui, ces gens croient que le jugement di'Vin leur appartient, pauvres types!!!

Mais à propos du Roi Levan, mon ami, nôtre coursier est bien parti l'en informer comme il se doit?

Pi souriait à son compagnon et fit signe que oui.

Les deux Seigneurs se regardait, pensant à leur voyage qui ne faisait pourtant que de commancer.

Ah tiens au fait, j'ai fais le nécessaire pour que le Chambellan soit pendu pour Haute Trahison, il n'a pas fait son travail et en renvoit la faute sur trop de monde. Cet homme mérite la Corde, c'est un traitre à la Bourgogne et même ton vieil énemis y participe... oui Vaxilart... héhéhé!!!

Mont prit une gourde de Claré et en but une bonne rasade, il la tendit à son ami et se mit à chanter.....

Quand je bois du vin clairet,
Ami tout tourne, tourne, tourne, tourne,
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois,
|: Chantons et buvons, à ce flacon faisons la guerre,
Chantons et buvons, les amis, buvons donc!
Quand je bois du vin clairet,
Ami tout tourne, tourne, tourne, tourne,
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois.
Buvons bien, là buvons donc
A ce flacon faisons la guerre.
Buvons bien, là buvons donc
Ami, trinquons, gaiement chantons.
|: En mangeant d'un gras jambon,
À ce flacon faisons la guerre!

Buvons bien, buvons mes amis,
Trinquons, buvons, vidons nos verres.
Buvons bien, buvons mes amis,
Trinquons, buvons, gaiement chantons.
|: En mangeant d'un gras jambon,
À ce flacon faisons la guerre!

Le bon vin nous a rendus gais, chantons,
Oublions nos peines, chantons.

Polstephie: RP et la Bourgogne répondit ( 8 mai)

[Toujours à Montpellier et bien avant l'arrivée des Rusés sur les Terres Languedociennes]


L'Ambassadrice auprès de la Bourgogne et Chambellan attachée à la France d'Oïl avait délaissé les boissons au profit de douceurs qu'elle tirait d'une bourse qui ne la quittait plus. Cette fois-ci elle était remplie de nougat noir qu'elle avait elle-même fait durant l'une de ses nuits d'insomnie. Elle écouta la Comtesse avec attention.

Qui aurait pu dire en vérité qu'un jour ces deux là se reparleraient ? Car c'est bien là que tout se joue. Il n'y avait pas à dire, pour des raisons connues d'elles seules, et peut-être même pas les mêmes, elles n'étaient plus liées. En tout cas pas par l'Amitié qu'un jour elles avaient ressenti.

Enfin bref, comme ce n'était pas une raison pour que le Languedoc soit mis à mal, la rousse Comtesse faisait face à la brune. Et elles essayaient de trouver solution à un conflit annoncé comme ouvert.
Il faut dire tout de même que notre rouquine - si si elle l'est encore quand bien même elle a moins de cheveux - notre rouquine donc était attachée à la Bourgogne depuis maintenant plus de deux années ! C'était même son Amie Marguerite, qui ne l'était pas encore d'ailleurs, qui l'avait nommée à ce poste. Mais passons et concentrons nous sur la scène.

Les deux femmes se faisaient donc face et essayaient de trouver une issue.

Il est vrai Comtesse que nous ne sommes pas les seuls à avoir de telles lois. Nombreux sont les Duchés et les Comtés qui règlementent l'arrivée en leurs terres. Cela se comprend du point de vue de la Sécurité de la Province. Je pense malheureusement qu'il s'agit là du point de vue d'un homme connaissant finalement mal les rouages d'une Province, bien qu'il ait siégé plusieurs fois au Conseil Ducal de la dite Province.

Les Comtesses sont alors interrompues par l'arrivée d'un messager. Regards échangés.


Vous n'avez toujours pas renoncé à vous cacher Excellence. Je le regrette d'autant plus que j'aurais aimé voir vos réactions...

Si ce n'est que cela Comtesse... Je peux vous y aider mais j'ai appris depuis longtemps maintenant à cacher certaines de mes réactions.

Prenant connaissance de la lettre après avoir relevé le voile qui la cache, la Comtesse fronce les sourcils. Ceux qui la connaissent sauront que c'est là signe de concentration.

Si fait Comtesse. Il y a bien une avancée. Et je ne crois effectivement pas que nous puissions dire que le Duc fait montre de mauvaise volonté quand bien-même ses décisions tardent à venir et ne sont pas prises comme il l'aurait fallu, ou tout du moins de façon à rendre plane la situation.

Je ne crois donc pas que vous soyez en tort. Vous êtes la garante du Languedoc. Il est de votre devoir de vous méfier et de tout faire pour préserver au mieux notre Comté.

Je crois donc que votre méfiance est légitime et croyez bien que j'ai pris les contacts qui se devaient être pris. Ainsi en cette heure Missive a été envoyée au Chambellan Asclépiade afin de demander confirmation des dires de la Baronne de Couches ainsi que ceux des autres personnes qui ont pris contact avec Vous.

J'ai bon espoir de recevoir réponse prompte au vu de la situation.

De mon avis personnel, au vu des connaissances que j'ai, je dirai que certains se sont fait manipuler. Et que ces tentatives ont été malencontreuses et se font jour en ce moment même. J'ai bon espoir d'aplanir la situation, au moins avec les Autorités Bourguignonnes à défaut de le faire avec les Rusés qui n'ont pas bonne réputation. Souvenez-vous de ce que je vous ai appris de celui qui se pose comme leur porte parole et de cette.... femme qui l'accompagne... Je crois que cela reflète bien leur comportement !

Enfin bref. Je vais essayer de contacter des personnes de confiance afin d'en savoir plus. Pour le moment je ne crois pas que votre ligne de conduite soit à changer. Vous œuvrez avant tout pour le Languedoc.

Et elle s'arrête là. Elle va devoir faire appel à de vieilles connaissances. Cela sera sûrement difficile mais la situation le nécessite. Dans cette histoire elle n'est pas que la Diplomate, mais également la Vassale. Paradoxal pour qui sait que le lien de vassalité qui les unissait a été rompu il y a longtemps entre ces deux femmes. Non ?

Messir_pignon: RP et la Bourgogne répondit ( 8 mai)

Pi attrapa le claret en jetant sa Boutanche de Beaujeu...

Bah ne serait point la de folles sorcières ou des menteries de boutiches (vagins) mal ramonés ? La femelle aussi moches soit elle qui ce voit refuser le jonc (sexe masculin) trop longtemps développe la maladie du Pal !

Elles voudront surement justifier leurs soifs de pouvoirs et de sang avec des raisons dites légales nop ? Un codex, une loi inique et abusive ? Des rumeurs sur nous ?

Pi sourit et s'envoyât le clayret dans l'gosier.

Faudra en causer a nos frères éperviers té ! Ils se sont pas porté caution de nos intentions pacifistes ? La femelle de legeux doit mnigncer autre chose pour vouloir ainsi nous garder prêt d'elle en ces terres !

Peut être a t elle entendu notre réputation de baiseurs de gueuses et réclame t elle sont comptant de dentelle affamée en rougissaant a la seule pensé ! Faudra que je lui plante le jonc dans le fondement té si je la croise cette gourgandine esseulée !

Le pi éclata de rire en caressant son pourpoint au couleur des Rusés de Jehan... et le renard de bourgogne.
_________________

Estainoise:RP et la Bourgogne répondit ( 8 mai)

Esta, journaliste de son état et enceinte de surcroit, commençait à se poser de sérieuses questions.
Elle avait pour mission de suivre ce pèlerinage et d’en parler dans son journal « le petit cosnois » de Bourgogne.
Jusqu’à maintenant, tout s’était passé dans la joie et la bonne humeur.
La Savoie avait accueilli la caravane avec plaisir. On y avait passé du temps entre amis, à tutoyer la boulasse et se remplir la panse des mets préparés par Celeste.
Ah oui, on avait passé du temps à faire la fête à ce moment là et Esta commençait sincèrement à regretter ces instants simples de bonheur.
Le lyonnais Dauphiné avait aussi su les accueillir comme il se doit....malgré quelques cafouillages d’ordre diplomatique....
Le changement de leur conseil avait empêché le suivi des dossiers en cours un moment, mais tout s’était très bien passé au final.

Mais voilà que tout devenait semblait-il bien trop pesant!
Il fallait avancer et encore avancer, sans pouvoir s'arrêter nulle part, Esta commençait à rager.
Esta ne pouvait pas vraiment profiter du paysage et surtout espérer rencontrer quelques personnes, elle qui aime tant visiter les villages !
Elle ne savait même pas du reste, où elle se trouvait vraiment.... au Languedoc...il parait.
Elle profita d’une courte pause pour descendre du chariot de Superbourain pour se dégourdir les jambes avec sa petite louve Dandy et aussi aller un peu parler aux autres pèlerins.
Tous avaient le cœur léger mais en même temps les visages se fermaient un peu, emprunt à une certaine inquiétude.
Elle ne comprenait pas pourquoi on ne pouvait pas un peu profiter de cette région qui paraissait si agréable et rencontrer la population.

Là, tout devant cette caravane riche en couleur et assez pittoresque, se tenaient le commandant Montmayer et le Pi, en grande discussion.
Esta se dit qu’il était temps qu’ils lui expliquent un peu ce qu’il se passait .... Esta éprouvait de drôles de sensations. Elle s’approche alors....

Commandant Montmayeur, messire Pignon....pouvez vous m’expliquer ce qu’on fait...là !

Esta lorgne sur la gourde qui se balade entre Montmayeur et le Pi

Enduril:RP et la Bourgogne répondit ( 8 mai)

[Toujours à Montpellier et bien avant l'arrivée des Rusés sur les Terres Languedociennes]

Enduril plonge son regard dans celui de topaze de son vis-à-vis et pousse un léger soupir.

Cette femme, celle qui s’est présentée comme diplomate bourguignonne, normalement, elle aurait dû suivre les ordres de son Duc, non ? Quitter cette armée et se mettre sous protection du Lyonnais Dauphiné si elle souhaitait rentrer sur leurs terres ou sous protection de notre Ost si elle souhaitait continuer sa route ?

Un léger coup frappé à l’huis de la porte et un domestique entre, porteur d’un plat où s’empilent des beignets de fleurs d’acacias. Le parfum délicat des fleurs au cœur d’un beignet brulant et couvert de miel était l’un des petits plaisirs de la Comtesse. Plaisir à nul autre comparable puisque la saison en était si courte. Les autres années, c’est elle qui se mettait aux fourneaux avec ses enfants pour préparer des montagnes de ces douceurs, montagnes nécessaires pour satisfaire les estomacs des hommes de la famille et en particulier celui qui semblait souvent sans fond de son époux.

Roulant quelques cartes qu’elle connaissait pourtant par cœur mais sur lesquelles elle aimait pouvoir se concentrer, elle dégage un espace entre elle et la Comtesse de Gévaudan pour que le serviteur y dépose son fardeau. Proposant d’un geste à Polstephie de se servir, elle pousse un soupir plus profond. Ces histoires lui gâchaient le plaisir anticipé qu’elle avait eut de ses friandises annuelles. Elle regarde l’homme sortir et fermer la porte et reprend.

Je vous avoue que cette histoire de pèlerins, plus j’y regarde de plus près, moins je peux l’avaler. Au niveau du conseil, des recherches ont été faites et voyez ce que l’on m’a fait parvenir.

Elle prend une pile de vélins de mauvaise qualité couverts de ces tâches si peu esthétiques que font ces écrits et pamphlets divers imprimés par xylographie, les nouvelles inventions en ce domaine, plus lisibles et plus coûteuses, étant généralement utilisées pour des incunables. Elle choisit[/ une des feuilles et la tend à la jeune femme. Voyez un peu à qui nous avons affaire… Et elle continue son discours pendant la lecture.

Des paysans, c’est ainsi qu’ils se présentent… Drôles de paysans vraiment… Vous souvenez-vous de la tenue de celui qui est venu se présenter comme l’un de leurs chefs ? Certains de nos nobles n’ont même pas les moyen d’avoir pareille vesture, ni pareil armement… De plus, un paysan noble… Vous trouvez ça cohérent vous ? Pour ma part, je dirais beaux discours afin de brouiller les esprits faibles et malléables afin de les rallier à eux…
Que pouvais-je faire de plus ? Je leur ais offert notre assistance pour traverser nos terres sous escortes, nos meilleurs hommes pour ne pas qu’ils se perdent. J’ai même proposé qu’ils fassent une demande auprès de la Garde Episcopale qui en général se charge de semblables escortes qui font parti de leurs missions. Toutes mes propositions ont été rejetées… Des pèlerins ? Non pas ! Des routiers oui !

Pire encore, j’ai eut un entretiens avec Monseigneur Kad que je connais depuis qu’il a officié aux épousailles des Shaggash. J’ai pensé un instant qu’il venait intercéder pour ces pèlerins et je lui ais fait part de la situation. Il m’a conseillée d’être prudente avec eux, en espérant que notre défense soit efficace. Je pensais qu’il aurait demandé de ne pas avoir recours à la violence, de ne pas attaquer des innocents… Mais non… A croire que d’innocents, il n’y en ait point parmi ces êtres dont l’honneur est une chose ignorée. Pour ma part, des innocents n’auraient pas pris la décision de bafouer nos lois, des innocents auraient suivit la demande du Duc de Bourgogne et nous auraient demandé aide et protection. Là, vous avez comme moi entendu cet homme ? Menaçant de mettre nos terres à feu et à sang, de sacrifier des innocents, de brandir les pèlerins qu’il se dit escorter et donc devoir protéger comme des boucliers humains…

Vous me connaissez… J’ai été soldate, Capitaine, j’ai combattu ces chiens d’In Tenebris et d’encapuchonnés à Béziers. Mon époux y a été gravement blessé et en a ramené deux des doigts de cette pourriture d’Halleck. Pourtant, vous pouvez m’en croire, pour moi, il y avait plus d’honneur dans le petit doigt d’un de ces coureux que dans l’ensemble des membres de Ruse tels qu’ils se présentent…

J’ai refusé de laisser mon comté à ces assassins il y a des années, je ne laisserais pas ces raclures forcer nos frontières, braver nos lois et le décret de loi martiale. Il en va de l’honneur de ce comté que de ne pas laisser des pillards, des violeurs de femmes et égorgeurs d’enfants nous prendre pour ce que nous ne sommes pas, de ces efféminés du nord incapables de grandeur et prêt à se vendre au plus offrant.

Qu’ils viennent donc ! Je ferais mon devoir, j’aiderais la constitution de nos armées en mettant à leur service mes connaissances en arts de la guerre. Et s’il le faut, c’est l’épée à la main qu’ils me trouveront en travers de leur route ! Et si j’apprends que leur agrément n’a pas été retiré, c’est devant le Roy que j’irais demander Justice ! Occitana per Totjorn !

Et oui, c’est qu’elle s’échauffe toujours la Comtesse régnante lorsque des individus semblant plus du genre à servir le Sans Nom que le Très Haut venaient s’en prendre à ce qu’elle avait de plus cher avec sa famille, les Terres du Languedoc et leurs habitants. Quoi que puissent en penser les envahisseurs, ils avaient devant eux des gens au sang aussi chaud que leur soleil en été, des personnes prêtes à tous les sacrifices pour ces terres. Ici, les ennemis d’hier se retrouvaient frères d’Occitanie devant les menaces et plus encore, les menaces des envahisseurs du Nord, envahisseurs honnis s’il en est sur ces terres.

Rosebecque: RP et la Bourgogne répondit ( 8 mai)


J'avais mis mon épée au service du Languedoc....

La surprise fus de taille....

Parrain ?... !!!!! Montmayeur...

Sache une chose... tu as choisi une voie....
j'ai pris la mienne...
je t'attends, main sur le pommeau..

je me doutais que cela devait arriver... certainement que l'heure était venue...

Montmayeur:

Toi Rose?

Tu prendrais les armes contre des Pèlerins, pauvres bougres boiteux et unijambiste?

Te voilà languedocien après avoir été Poitevin et même Bourguignon.
Je n'ai rien contre toi comme tu dois te l'imaginer, et aucun désir de tuer qui que ce soit, même si c'est mon métier.
Ne devions nous pas nous retrouver dans quelques temps en Savoie?

Laisses donc passer la caravanne et apprécie ses chansons, ses spectacles ambulant.

Je suis Rusé, on me plaint
Et moi je plains tout le monde
Mes deux Marteaux ne sont plus riens
Car ils mênent à la Tombe.
Dans un malheur comme le tien
Tu t'en, tu t'en, tu t'en moques
Ta vie ne vaut plus rien

Je me lève dès le matin
J'm'en vais d'village en village
L'un me donne un bout de pain
L'autre un morceau de fromage
Et quelquefois par hasard
Tu t'en, tu t'en, tu t'en moques
Un petit morceau de lard

Je me moque du mercier
Et de toutes ses cassettes
Je n'use point de papier
Encore moins de lunettes
J'ai pour peigne mes dix doigts
Tu t'en, tu t'en, tu t'en moques
Mes deux manches pour mouchoir

J'ai mon chien et mon bâton
Mes deux compagnons fidèles
L'un me mène à tâtons
L'autre au bout d'une ficelle
N'aimeriez-vous pas bien mieux
Tu t'en, tu t'en, tu t'en moques
Ces deux guides que vos yeux

Si jamais me v'nait un fils
Dans cette agréable vie
Je prierais bien le bon Dieu
Aussi la Vierge Marie
Qu'ils lui crèvent les deux yeux
Tu t'en, tu t'en, tu t'en moques
Pour en faire un Pèlerin.

Rosebecque

l'écoute tout en souriant, se rappelant que lorsqu'il était au conseil comtal de Toulouse, ce chère parrain y était interdit de séjour.... certainement pas par une erreur d'écriture.

Citation :

pauvres bougres boiteux et unijambiste

dans un éclat de rire :

Dis-moi... c'est la blague de l'année là....

Messire Pignon:RP et la Bourgogne répondit ( 9 mai)

Code:

Merci LJD Erundill de montrer a tous ton sens aigu du rp  Nos persos ne se sont ni vus, ni croisés rp parlant, nous avons eut une discutions msn certes, 6 jours avant d'arriver prés de vos frontières  C'est rigolo de lire que tu peux savoir comment il est habillé et ce qu'il pense... Et pour info a celle qui lis la fiche avant de rencontrer le perso  Il est tisserand donc il est loin de se procurer ses beaux habits par brigande ou autre  Il est seulement doué et reconnu dans sa profession  Enfin bon vous trichez depuis le debut, avez decidez de pourrir notre rp et y etes arrivés a grand renfort d'abus hrp  Je ne vous salue pas les ljd polstephie et erundill .... 

Pi sourit a esta. Ils continuaient d'avancer peinards sur les routes du languedoc et malgrés les rumeurs des menteries et vilénies de l'autre tyranique mauvaise femme, le pelerinage des paysans de France venait de traverser le Languedoc en sifflotant et en riant...

Bah jeune esta ! Il est de ces gens qui pensent pouvoir être irremplaçables et décider du sort et la vie de tous ! Alors qu'ils ne sont que des pets de mouches dans la chiasse du divin !

La fausse comtesse doit être de ceux la et la femelle de legeux le vil doit pas en être loin ! Entre crottes elles s'agglomèrent surement très bien !

Pi sourit éclairé et bienveillant.

Nous !... ne mourons pas ! Nous sommes enfants de France et Navarre et ce n'est pas deux truies iniques qui arrêterons notre sarabande amicale ! Plutôt périr que lever l'épée contre nos sœurs et frères des duchés ! Même si ils sont mené par les plus viles boutiches frelatés que le royaume a porté !

Cependant je m'installerais bien en ces terres pour libérer ce beau duché de ses excréments humains que sont les gens qui le dirige pour leur propres gloires et caprices au détriment des sourires et plaisirs de tous !

La main du commandant glissa sur ses orphelines qu'il gratta en souriant...

Screen des amis de l'Armée pour preuve de nôtre bonne fois.
Au 12 mai 1457