Sur les routes de Savoie et campements

Sur la Gargotte de Savoie:

Alors qu'ils avaient chevauché toute la nuit, l'armée des Rusé pèlerins faisait son entrée en Terre de Savoie.
La Caravanne était d'une longueur impréssionnante, des chariots de tout genre, pour les gens à pieds mais aussi pour le matériel, tentes et cuisines.
Ils étaient de tout les genres, on pouvait voir rigoler un mendiant boiteux avec un homme en pourpoing de soie rouge, certains étaient armé, armuré, d'autres pieds nus en braies, ils devaient à eux représenter déjà toute une société, celle des Frères et Soeurs Rusés.

On instala les chariots en cercle aux abord de la ville de Bourg, et la troupe commança à monter son campement provisoire.
On fit un grand feu, avec des branches cassées non loin et les chaudrons commançaient à se remplir de victuailles.
Un soldat au sourire aviné se hâta de descendre un Tonneau de Côte de Beaune et le mit en perce.

A la Santé du Capitaine! avait il crié.

A cette dernière invite, les têtes se découvraient et les gobelets se vidaient en cadence, faisant ruisseler le jus rouge dans les barbes et les moustaches, mêlant l'odeur des grappes à celles de la poudre et de la sueur.
Les ribaudes dansaient autour du tonneau en relevant leurs jupes et en cambrant la taille, ou bien chantaient au bras de quelques soldats.



Certains burent leur chopines bien hâtivement car ils avaient tache à acomplir, monter ce camp au plus vite pendant que les Etat Major allaient prendre contact en ville.
Après avoir traversé la foule en liesse, l'escorte Bourguignonne, conduite par le Sir de Montmayeur, fit halte à l'auberge " Aux joyeux soulards " pour manger l' andouillette et le coq au vin dans l'alégresse du Fleurie.
A la fin du repas, comme les refrains commnçaient à retentir, une gitane s'approcha de la table de nos amis, prit la main du Seigneur de Dracy les Couches, l'examina et dit:

Ce soir je loge au refuge Savoyard: viendra tu ?

Le Pi lui sourit et lui glissa une piècette , cette coquine allait le rettaper en rien de temps.

Il affronta son regard qui l'appelait avec une incroyable audace. sourit et lui dit:
Demain à l'aube, c'est toi qui me glissera la pièce, la gourgandine.

Au campement on avait tout dressé.

SEAWAX:

Petite mise en jambes pour entrer en terre Savoyarde. Une première halte … Le campement prenait forme, et il en fallait de la place pour cette armée de pèlerins.
Sea s’installa un petit coin tranquille et pas trop loin du feu, la chaleur reste une valeur sûre ! Elle regardait les soldats s’agiter afin de terminer de monter le camp avant la nuit.

Pas fatiguée loin de là mais … Assoiffée qu’elle était la Sea !!! Elle se faufila dans le camp entre les chevaux, charrettes et autre à la recherche du bruit … Le bruit qui promettait de voir couler à flot le sang de la terre mère … Puis le bruit se fit … Hummm le divin bruit du tonneau de Côte de Beaune qui roule d’un chariot pour laisser glisser son nectar au fond des gosiers …

Saisissant sans hésitation aucune un gobelet offert elle savoura un instant le vin des yeux, Répondit un « A la santé du Capitaine et longue vie aux Rusés ! » avant de se laisser tenter par le démon du tonneau …

BEBEFOREVER:

babe, qui s'était installée dans un coin tranquil, vit Sea se faufiller.
Elle en fit de même, elle l'a rejoignit, au bruit du tonneau.
L'ambiance malgé les préparations du campement était festive.^

Hé Sea....donnes moi un gobelet veux tu ?...fait drôlement soif là !

Elle leva son verre, et lanca....Longue vie aux Rusés !



Elle souriait....sans retenues, heureuse d'être là...

Revenu au campement, Mont alla voir si dans sa tente tout avait été installé, coffres et tonnelets, corbeilles de fruits, de bonnes paillasses au sol, il était satisfait.
Il rejoingnit Seawax et Babe qui buvaient seules dans un coin, et leur reversa de ce doux nectar qu'elles appréciaient tant, s'en servit aussi une grande corne, qu'il sécha d'un trait.

Nous voilà enfin en Savoie, Terre de mes ancêtres, Terres de descendance....

Il pensait fortement à sa petite fille dont il avait appris, il y a peu l'existence, une vraie Montmayeur, au caractère de feu.
Ils avaient rendez vous, et rien ne les empêcherait de se voir, de se connaitre, mais le temps serait court car une mission de plus haute importance allait mener l'armée loin d'içi, rapidement.

Soudain, il se dit que Miel, qui avait fait le voyage avec eux n'avait pas mangé depuis la veille, et était enfermé dans son chariot renforcé.

Il s'excusa auprès de seawax et Babe et se hâta vers les cuisines, ou il prit un seau avec quelques poissons.

Venez Sea et Babe, je vais vous présenter quelqu'un

Il s'approcha de la porte grillagée du Chariot, et en ouvrit le cadenas.

A l'intérieur, on pouvait voir un magnifique Ours, Brun, de taille adulte.
Mont lui donna par la porte le seau avec les poissons et referma un moment.
Miel, le calme de la puissance, se régalait de ce met, des saumons que Celeste aimait tant fumer pourtant.
Là c'est frais qu' il les déchirait de ses puissants crocs.
Une fois le seau terminé, l'animal le fit tomber et joua avec de sa patte, en l'éffleurant délicatement, montrant ainsi son envie de jouer avec son maitre.

Je vous présente Miel, un vieux compagnon qui m'a été offert par Feve et Granker, il y a longtemps, il était tout petit, et voilà, il est monstrueux.


C'est Ensminger, qui de Touraine, lui avait rapporté, il y a deux jours.

SEAWAX:

Ravie de voir Babe la rejoindre elle lui tendit un gobelet bien mérité … Montmayeur s’approcha, reparti et réapparu un seau à la main.

Le suivre ?! bah oui surtout si il a quelqu’un à leur présenter … Heu sauf que le quelqu’un doit apprécier le poisson cru …

Un petit bond en arrière lorsqu’elle vit la bête qui se tenait devant elle … Heu Mont … C’est … Un ours ! On voyage avec un ours ?! Mais il ne peut pas s’échapper hein ?! Elle le regardait dévorer les saumons crus. Imaginant un instant être l’un d’eux un frisson lui parcouru le dos …

Sea esquissa un sourire au moment des présentations. Puis haussant les sourcils, le regarda et comme pour se préserver d’une éventuelle maladresse de la grosse bête lui lança « Sea, une amie qui te veut du bien et que tu n’attraperas pas ! »Puis chuchota « je peux troquer ça contre quelques poissons que je piquerais en douce à Celeste ! »
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La liberté d'âme et de coeur est la plus grande des richesse ...

L'Engineur:

Une forte odeur de souffre et de charbon émanait d'un poudrière, c'était là que l'Engineur faisait ses préparations.

6 parties de salpêtre pour une partie de soufre et une partie de charbon de bois.

Euh à moins que ce soit 6 parties de souffre, pour une de salpêtre et une de charbon.... le côte de Beaune avait déjà fait ses ravages.

Le Maitre artilleur cherchait dans un coffre son Traité de Bacon, avec la composition de la poudre noire, il n'en avait étant donné le feu d'artifice qu'ils avaient fait avec leurs amis à Mâcon, avant le départ.


C'était bien 6, mais 6 quoi?

Mais de Salpêtre que Diable!!!

Bougre d'âne que je suis quand je me réfugie dans la boisson, je vais tout faire sauter avec mes conneries.

A Mâcon l'Engineur avait construit un grand couillard mais pour ce voyage, il avait prit une petite pièce à feu qui était encore démontée dans des caisses, ce n'était pas le moment de sortir la Couleuvrine de Dijon, forgée par les plus célèbres artisans de Bourgogne.

le vieux reprit son mélange savant, 6 mesures de Salpêtre...

Combien de souffre déjà?

ESTAINOISE:

Esta tournait un peu dans le campement qui s'installait vite fait.
Elle faisait semblant de s'affairer. Il faut ce qui faut...
Elle est tout de même journaliste elle! Déjà que les conditions du voyage laissent un peu à désirer! pense t'elle. Non mais ho!

Sa petite louve Danddy la suivait partout. Elle sautillait la tête fière et toute contente.



Tout à coup, elle se mit à grogner, sur le qui vive!
Esta tend l'oreille et elle entend de drôles de grognements qui viennent de ce chariot là.
Esta s'approche et voit Sea, Babe et Mont, tout trois le regard rivé sur.... sur quelque chose.

Esta les rejoind, les salue, leur sourit et voit...un magnifique, énorme, monstrueux ours brun...qui semblait cependant bien aimer Montmayer.
Dandy, à ses cotés, est toujours en alerte! Elle grogne! observe! se demande!

Chut Dandy..Regarde, un nouveau copain.

PYGAER:

Pygaer était parti de grand matin à la chasse. Revenant bredouille (le gibier se faisait rare...), il revint à Belley se laissant bercer par le trot de Noireaud. L'animal connaissait la route, aussi Pygaer le laissait faire. Arrivé en vue de Belley, l'attention et les sens de Pygaer furent réveillés par un brouhaha monstre. Au détour de la route, il tomba sur un campement ressemblant à un campement militaire et où l'animation était dèjà fort présente malgré l'heure matinale. Il s'arrêta devant un homme qui semblait être en faction et regarda amusé cette vie trépidante qui se déroulait devant lui.

Des

Citation:
A la santé du Capitaine et longue vie aux Rusés !


fusaient de partout et Pygaer remarqua que ces cris étaient accompagnés de longues dégustations de vin. La vie débordait dans ce campement et la joie de vivre semblait présente partout. Il y avait là des hommes et des femmes de tout rang et de toute noblesse se mêlant, riant et chantant sans faire de distinctions et devisant gaiement malgré cette heure matinale.

Pygaer en était à se demander comment une troupe aussi importante, aussi gaie et aussi bruyante avait pu s'installer de manière aussi inaperçue aux portes de Belley. Les gardes semblaient n'avoir rien remarqué.

Noireaud frissonna légèrement et hennit doucement. Pygaer lui flatta l'encolure et remarqua ensuite un homme de haute stature et au visage amical qui le dévisageait. Il décida d'entamer la conversation

Soyez le bienvenu à Belley, Messire,vous et votre troupe si ... vivante! Pygaer souria Quel bon vent vous amène dans notre bon vieux Duché de Savoie?

Et quel est donc cette appellation que la vôtre ? Les rusés pélerins ?? Je suis assez curieux de nature. Pourriez-vous m'en dire un peu plus sur votre communauté ??

Pygaer descendit de cheval et prit Noireaud par les rênes et se dirigea vers l'homme Pourriez-vous me dire comment vous vous appelez messire ? Pygaer lui tendit la main et attendit la réponse de l'homme

ENSMINGER:

Ensminger marchand nonchalamment à cause de son coccyx fêlé et d'un énorme hématome sur le prolongement de sa cuisse droite se hâta tout de même a fignoler les dernières mises en places de l'installation du campement .

Assoiffé comme de coutume , se dirigea vers le précieux tonnelet , s' y mit a genou fit un rapide signe de croix et balbutia une phrase :

" Merci sainte Boulasse pour ce précieux liquide aussi bon soit-il , et puisse t-il couler dans mon gosier a l'infini "

Il se releva prit un gobelet s'en servit et parti à la recherche de son Général afin de recevoir les bonnes grasses matinales .

Tout en traînant son postérieur endolori il vit sea et babe auprès de Mont et de Miel se dandina vers eux le sourire aux lèvres salua en premier ( par politesse du grade ) mais ne manqua pas de saluer chaleureusement d'une de ses plus belles révérence les deux dames :

" Mon couvre - chef ( salut militaire ) Mesdames , quelle belle journée qui s'annonce n'est ce pas "

Il n'oublia de caresser Miel au passage :

" Tu sent le poisson dis donc ( dit il en passant sa main sur la tête du fier animal " je t'emmènerai le long du ruisselet à l'entrée de la ville afin de te donner un bon bain et te dégourdir les pattes si ton Maître me l'accorde "

MESSIRE PIGNON... De Dracy les Couches:

Pi revint a l'aube sur dardare son fidèle destrier orientale... de la race méhari sahariens... Il stoppa son dromadaire devnt la tente d'etat major et sauta à terre.

Poy ! La putrelle m'a tout prit ! La savoy on dirais des chribons mais pas au bon endroit sur la carte norf !

Pi lanca une bourse pleine a un des pelerin qui passait.

De la par de la putrelle de bourg pour nos bonnes œuvres et faire bombance sur la route ! Donne cela prestement a mon intendant !

Pi sourit en rejoignant Montmayeur dicte le seigneur des roses...

Gaspard était attablé quand un homme se présenta à lui, et lui posa quelques questions sur sa venue içi avec sa troupe.

Il lui serra la main que cet Homme lui tendait.

Bien le bonjour à vous, je vous en prie, vous allez bien boire un petit verre.

Il prit le pichet de claret, lui fit signe de s'assoir et servit les deux cornes ur la table.

Il tendit la corne au visiteur et de la sienne, trinqua, le choc du fracas fit se mélanger les liquides des deux cornes, c'est ainsi qu'on buvait quand on ne connaissait ps son hôte, de manière à prouver qu'on empoisonnait pas son invité.

Je suis Gaspard de Montmayeur, jadis seigeur des Roses de Touraine et aujourd'hui Bourg'Mignon, mais mon coeur, ma famille mes ancêtres sont à la savoie.
Cette armée, peu classique est sous la Bannière de Bourgogne, en Mission d'Ambassade, nous partons en Pèlerinage en Aragon, sur les chemins de Compostelle, sous la Protection de Saint Jacques, patron de la Paysanerie et du voyage.

Nous sommes à la Base, une Organisation nommée la R.U.S.E., Ronde Unie vers une Solidarité Ecairée. Nous sommes la parôle du peuple de France et de Navarre, nous protégons les peuples de la Tyrannie des Puissants.

J'ai fais faire un petit détour à cette armée pour voir enfin cette Savoie qui coule dans mon sang, et qui continuera de couler dans ma descendance en la personne de la Baronne de Yenne, Lilou de Montmayeur.
Je suis donc içi pour la retrouver, et rencontrer aussi celui qui la désire en épousaille pour lui donner mon concentement, étant donné que son père, mon fils " Général", ne peut sortir de sa retraite chez les Frères Chartreux.

Mont but d'un coup sa coupe et ajouta:

Et vous messire, je suppose que vous êtes Savoyard, à qui ai je l'honneur?

LILOU DE MONTMAYEUR:

Lilou était parti d’Annecy à la hâte. Evann avait quitté la ville pour récompenser l’Hérault Kekione pour son fabuleux travail à Belley. Mais arrivé à Chambéry, il avait appelé sa belle déjà parce que Lilou lui manquait et qu’ensuite, il était parti avec beaucoup trop d’affaires et forcément seul.

Elle se retrouvait à Belley au nord de Chambéry. Cette ville de bien des maux pour un fidèle ami à elle …

Mais comme une nouvelle n’arrivait jamais seule, son Grand Pa’, nouvellement retrouvé, venait d’entrer en Savoie avec toute son armée Rusé. Le vieux Montmayeur enfin de retour en Savoie, enfin sur la Terre de ses ancêtres, enfin chez lui …

Lilou avait laissé ouvertes grandes les grilles de son domaine de Yenne et l’armée, arrivée à Belley, s’y était installée. La baronnie raisonnait des rires, de la fête, des tours de tonneaux et du reste : c’était vivifiant ! La jeune femme était ravie même si elle le savait sa cave en prendrait un sacré coup. Mais, le bon vin était fait pour être consommé ! Et elle avait promis à son Grand Pa’ de montrer ce que pouvait être l’accueil savoyard.

Elle arrivait au camp à pied, certains la connaissaient de nom et la saluaient par des Bonjours la fillote de Mont’. Mais elle cherchait quelqu’un de précis, son grand père, Gaspard de Montmayeur, celui qu’elle avait longtemps cherché et qui enfin venait en Savoie. C’est vrai que le General ne lui avait jamais parlé de sa famille, elle se pensait presque orpheline depuis la mort de sa mère et la maladie de son père et voilà qu’au cours de recherches dans la paperasse du General, elle était tombée sur des recherches de paternité. En quelques jours et avec l’aide de Grandgousier, elle était devenue Lilou de Montmayeur, fille de General et petite fille de Montmayeur. La boucle était bouclée, la famille était complète, et les surprises n’allaient pas se terminer …

Elle arréta un homme aussi rouge que le vin de l’ouest qui tentait tant bien que mal de rouler plusieurs tonneaux vers le centre du campement.

- Mon brave, où est ce que je pourrais trouver mon gr… Le seigneur des roses ?

Il souleva les épaules et continua sa tache.

- Montmayeur ?

Tout de suite, il comprit mais sa réponse n’éclaira pas plus la jeune femme.

- Ben, il est p’être bien par là, ou par là … Enfin, il est dans l’coin quoi !

Il continua de rouler ses tonneaux. Non sans jeter un regard d’envi dans le décolleté de la Baronne de Yenne.

Il faut dire que depuis toujours Lilou s’habillait de façon saillante ce qui faisait enrager les femmes et entrainer la convoitise des hommes. Mais bon, elle était peut être noble mais rien ne l’empêchera d’être féminine même si cela faisait saliver le moindre gaillard venue…

Après avoir tenté la manière douce, elle engagea la manière forte. Elle monta sur un tonneau, à croire qu’il y avait plus d’alcool ici que d’homme ou de femme, et demanda d’une voix forte.

Je cherche Montmayeur, est ce quelqu’un saurait où il est ? Et voudrais m’y conduire ?

Gaspard, toujours à sa table avec le visteur de bonne alure, vit une arrivante s'agiter à l'entrée du camp, c'était elle.... sa fillotte, debout sur l'un des tonneaux du ravitaillement.

Il se leva en hâte, priant l'homme de l'excuser et alla à l'encontre de la Belle.

Il l'avais coisée rapidement en taverne un peu avant et se fit un plaisir d'aller de nouveau la serrer dans ses bras, chère de sa Chaire, elle était sa descendance et il était très fier d'elle.

Ma Fillotte, te voilà donc revenue, viens t'assoir avec nous, je discutais avec cette homme qui est venu nous visiter dès l'aube.

Montmayeur montra le Sir Pygaer, qui buvait quelques verres avec lui.

As tu retrouvé ton homme ma petite Lilou, se porte il bien?

J'ai grande envie de le rencontrer, c'est forcément un homme de grande valeur pour que ton regard soit si doux quand tu en parles.

Il la regardait comme un joyau qui brillerait de mille feux, il venait de la rencontrer, il y avait peu qu' elle avait prit contact avec lui mais elle était déjà le plus précieux de ses trésors.

Il reservit le visiteur, servit sa petite fille et en profita pour ce reverser de cet excellent hydromel.

Il faisait faim, Mont appela un page et lui demanda de servir à manger, celui çi se hâta , chapons et venaisons venaient maintenant garnir la Table, ainsi que quelques fruits de saison.

En boisson le Page amena du Côte de Beaune et Du Nuit Saint Georges.

Ah tiens, tu vas me gouter ça, ce vin de Nuit Saint Georges est la production su Sir Cardinal, Seigneur de Beaujeu, on a les clées de sa cave, on lui prends toujours quelques tonneaux avant nos expéditions.


Le page servit à chacun, une écuelle avec un bon morceau de châpon de Bresse acheté la veille, servit avec quelques morilles ramassées en chemin. Il servit aussi de bonnes coupes de Nuit, brevage tant convoité par les Bourguignons fortunés.

Ca faisait très longtemps que je n'étais pas revenu sur ces Terres, je me rappel encore la Joute que j'y avais fais enfant, avec mon Père, devant l'Empereur de l'Epoque.
Depuis cette époque qu'était devenue la petite Louise de la Chambre, celle a qui il avait promis mariage, le jour de ses 10 ans.

BABE... FOREVERRRR:

babe suivait Mont....
Arrivée à la hauteur de la cage, elle ouvra les yeux tout grands !

Ehhhh....Mont...il est magnifique ton doudou dis donc !!! Mais....tu vas pas le lacher sur moi , hein dit ???? Je sais que je fais des farces à la Godon, but..de là à me faire bouffer les fesses par un ours....nan nan nan ..té!

Elle rit, savait que ses plaisanteries pouvaitent lui couter cher..
Elle chercha la tente de Celeste...là ou la victuaille était stockée. Une fois trouvée, elle y entra, en se demandant comment ils allaient nourrir toute la troupe, sans Celeste aux commandes, et surtout sans réserve. La tente à peine montée, ne ressemblait à rien. Elle courut vers Mont, essouflée.

Au fait, mon cher Montmayeur....tu sais que Celeste n'est pas là, et que la tente est vide, rien à manger ou presque ! Alors on se la joue comment là ?
On a tous faim..les hommes ont les estomacs qui crie famine !!!
Moi je veux bien faire ...mais là, les derniers poissons ont nourrit ton fauve.....

Elle riait....en attendant la réponse de Mont....

Vers les cuisines, Babe s'inquiétait de l'absence de Celeste, elle avait grand soucis à ce qu'il lui arrive du mal mais l'armée lancée ne pouvait s'arrêter comme celà.
Celeste nous rejoindrait à Chambéry et en attendant la Baronne de Couches avait fait distribuer à l'Intendante Eoline des rations pour quelques jours.

Ne t'inquiètes pas tant Babe, Celeste est un Rusé, il a l'entrainement nécessaire pour traverser un Duché amical derrière nous en arrière garde avec ses marmittons et casseroles.
Il avait trop bu et était donc encore couché à nôtre départ, nous n'avions pas cru bon de le réveiller, pensant qu'il partirait peu après.

La vie était des plus agréable dans le camps, de jeunes soldats prirent des instruments et commancèrent à nous faire des morceaux entrainant à la dance et à la boisson.

ESPICE ET POIVRON:

Espice Chaucer était de retour, Barde et conteur à la fois, il agrémentait ce campement de sa musique et de ses chants, accompagné de son fidel Poivron, ancien Moine Franciscain, proche des Rusés de par sa morale de pauvre du peuple et son attirance vers le jus de la vigne.

les Musiciens avaient attaqué un air de Bataille, il était temps pour les Mercenaires....


Une troupe de mercenaires, un matin s'est levée,
sont montés tous en selle, sur leurs beaux destriers.

R: Que benie soit la guerre, sur leurs beaux destriers.

Le capitaine en tête, sergent à ses cotés,
sont partis pour la guerre ou boire ou ripailler.

R: Que benie soit la guerre, ou boire ou ripailler.

Ribaude à cuisse légère, et les tonneaux percés,
pas aujourd'hui bataille, mais l'heure à festoyer.

R: Que benie soit la guerre, mais l'heure à festoyer.

Du bruit viens de la plaine, que des hommes armés,
hardi les mercenaires, tirez donc vos épées.

R: Que benie soit la guerre, tirez donc vos épées.

Ils sont des cents des mille, arrivant de tous côtés,
mais nous hommes sans âmes, jamais n'avons plié.

R: Que benie soit la guerre, jamais n'avons plié.

Les avons tous tués, blessés estripaillés,
a grand coups de poulaines, les avons tous tannés.

R: Que benie soit la guerre, les avons tous tannés.

La vie d'un mercenaire, n'a que de bons cotés,
le vin y coule à flots, la solde sans compter.

R: Que benie soit la guerre, la solde sans compter.

Mes compains tous autour, et mon épée tirée,
mon dieu que j'aime la guerre, oui je sais j'en mourrais.

R: Que benie soit la guerre, oui je sais j'en mourrais.

PYGAER:


Pygaer accepta bien volontier le ou plutôt les verres offerts pas Messire Montmayeur. Il écouta avec intérêt les explications données par l'homme qui semblait jouir d'une réputation certaine parmi les siens. Pas un instant où quelqu'un venait lui demander conseil ou deviser avec lui.

Au moment où Messire Montmayeur lui demanda s'il était savoyard, Pygaer répondit:

Je ne suis pas originaire de la Savoie Messire, mais je suis né dans les Flandres. Après un passage relativement long dans la marine impériale, j'ai déposé mes malles ici à Belley. Ensuite, j'ai rallié l'armée où j'ai été anobli par Messire Pardalis. Après avoir quitté l'armée, je me suis mis au service du Duc Louis ainsi que ma compagne anabase.

Il leva ensuite son verre à la santé de son hote

BABE... FOREVERRRR:

....mais non Mont ! je ne m'inquiète pas pour Celeste, enfin si un peu...mais plutôt pour vos estomacs et votre équilibre. Tu sais que je suis pour ainsi dire un médicastre, et que une nouriture ne consiste pas seulement de pain et de vin mon cher ....
Elle riait...
En entendant la musique, elle ne put s'empecher de retrouver les soldats et se mit à danser autour d'eux avec rythme en se déhanchant...

Allez Mont, viens danser....viens !!!!
_________________
Que mes plaisirs soient le centre de ma chaire et de mon Ame...partagés avec ce que je défends...

Le Duc Louis, je crois bien en avoir entendu parler, par un homme influent d'un Duché voisin, Gwendarion de Beauregard.

Gaspard resservit un verre à ses invités.Un excellent Hypocras cette fois çi.

Aux invitations de Babe, Mont se leva, prit sa main et l'emmena danser au centre de la tablée avec fous et jongleurs.
Malgrès son âge canonique il se balançait tel un jeune inconscient.

Tellement ils tournaient Babe et lui, les douces boissons bues avant leur faisaient un effet euphorique.

Espice avait entamée une pastourelle, c'était une dance très agitée et très joyeuse, la soirée se présentait à meveille.
_________________

ESPICE ET POIVRON:

Justement Espice qui surveillait la gaitée environnant, s'adaptait aux envie du camps, il entama donc sa Pastourelle....

Quand voi la flor nouvele

Quand voi la flor nouvele
Paroir en la praele
Et j’oi la fontenele
Bruire seur la gravele,
Lors mi tient amors nouvele,
Dont ja ne garrai.
Se cist maus ne m’asouage,
Bien sai que morrai.

« Je sui sade et brunete
Et joenne pucelete,
S’ai color vermeillette,
Euz verz, bele bouchete ;
Si mi point la mamelette
Que n’i puis durer.
Resons est que m’entremete
Des douz maus d’amer.

Certes, se je trouvoie
Qui m’en meïst en voie,
Volontiers ameroie ;
Ja por nul nel leroie.
Car bien ai oï retrere
Et por voir conter
Que nus n’a parfete joie
S’el ne vient d’amer. »

Vers la touse m’avance
Por oïr s’acointance ;
Je la vi bele et blanche,
De simple contenance.
Ne mist pas en oubliance
Ce que je li dis.
Maintenant sanz demorance
S’amor li requis.

Pris la par la main nue,
Mis la sus l’arbe drue ;
Ele s’escrie et jure
Que de mon geu n’a cure :
« ostés vostre lecheüre !
Deus la puist honir !
Car tant m’est asprete et dure
Ne la puis souffrir. »

« Bele, tres douce amie,
Ne vos esmaiez mie ;
Oncor ne savez mie
Con ce est bone vie.
Vo mere n’en morut mie,
Ce savez vos bien.
Non fera, certes, la fille,
N’en doutez de rien. »

Quand l’oi despucelee,
Si s’est en piez levee ;
En haut s’est escrïee :
« Bien vos sui eschapee.
Treze anz a que je fui nee,
Par mien escïent ;
Onques mes n’oi matinee
Que j’amasse tant. »

ESPICE ET POIVRON:

Poivron, le bon Moine Fransicain jouait de sa Citole, il repris ensuite la chanson dans un language plus familier à nos hôtes.

Quand je vois la fleur nouvelle
Poindre dans la prairie
Et que j’entends la petite source
Bruire sur le gravier,
Je suis pris d’un nouvel amour
Dont jamais je ne guérirai.
Si ce mal ne s’adoucit,
Je sais bien que j’en mourrai.

« Je suis une jolie brunette,
toute jeune pucelle ;
j’ai un teint vermeil,
des yeux verts et une belle petite bouche ;
et mes petits seins pointent tant
que je n’y puis plus tenir.
Il est juste que je m’occupe des doux maux d’amour.

Certes, si j’en trouvais un
Qui me mît sur le chemin,
J’aimerais volontiers ;
Pour rien au monde je ne renoncerais,
Car j’ai bien entendu dire
Et raconter en vérité
Que nul ne goûte joie parfaite
Si elle ne vient d’amour. »

Vers la bergère je m’avançai
Pour entendre ces paroles engageantes ;
Je la vis belle, la peau blanche
Et l’air affable.
Elle se garda d’oublier
Ce que je lui dis.
Aussitôt, sans attendre
Je lui demandai son amour.

Je la pris par la main nue
Et la couchai sur l’herbe épaisse ;
Elle pousse des cris et jure
Qu’elle n’a cure de mon jeu :
« Ôtez votre saleté !
Que Dieu la honnisse !
Elle est trop âpre et dure,
Je ne puis la supporter. »

« Ma belle et très douce amie,
Ne vous inquiétez pas ;
Vous ne savez pas encore
Comme c’est agréable.
Votre mère n’en est pas morte,
Vous le savez bien.
La fille n’en mourra pas non plus,
Ne craignez rien. »

Quand je l’eus dépucelée,
Elle s’est dressée sur ses pieds
Et s’est écriée très fort :
« Je vous ai bien échappé.
Voilà treize ans que je suis née ;
A ce qu’il me semble,
Jamais je n’ai passé une matinée
Qui me plaise autant. »

GRANKER ET FEVE:

Un couple de vagabond avec leur nourriçon avait suivi la troupe depuis son dépard de Macon. Partir en ballade, voyager était leur quotidien mais intégrer un régiment fut une toute nouvelle expérience. Le plus dur c'était de supporter les cris des plus matinaux au réveil. Donc en plus avec le bébé à gérer, Granker et Feve avaient leur tête qui enflait. Forcer de manger du pain et avec l'espoir seulement de pouvoir en manger le lendemain, ce voyage était loin d'être paysible. La veille à bourg, Granker, ancien joueur proffessionel, s'imagina qu'il allait pouvoir s'offrir un bon bout de viande en plumant quelques novices au ramponneau qui étaient présent au tripot. Mais la chance ne lui souriait plus depuis une sombre affaire qui leur ont tout pris à lui et à Feve. Il finit sa soirée plus appauvri encore. Malgré celà Granker y croyait toujours... Une autre fois...

Puis à Belley, il observa Montmayeur, qui était tout excité à rencontrer sa petite fille. Lorsque ce fut fait, même si Granker n'était pas encore aller la voir, il était heureux mais il cacha sa joie. Car c'est de sa famille aussi qu'il s'agissait. Granker avait appris il y a déjà quelques années mais tout de même un peu tardivement qu'il était le frère de Gaspard de Montmayeur. Lui qui avait été le plus mysérable des orfeulins se retouvait appartenir à une famille de noble. Il avait toujours méprisé les nobles.

Lorsqu'il vut l'ours en cage au milieu du camp,, Granker se rapprocha et reconnu rapidement l'ours qu'ils avaient recueilli tout jeune. Il courut chercher Feve.

Feve, je crois bien que Miel est ici. Il est enorme!!!!!!!!

BABE.... FOREVERRRR:

Elle regarda Mont se trémousser, elle se dit que pour son âge, le bougre, il savait encore se mouvoir..se collait à lui, tournait à en avoir mal au coeur. Faut dire que le mélange du tonneau et de l 'hypocras commencait à se faire ressentir...

Ehhh, très cher....quelle fougue ! Ma parole, en pleine forme Toi té !

LILOU DE MONTMAYEUR:

Lilou était toujours attablée avec son grand père, interrompu par une Dame qui portait apparement le nom de Babe et d'un musicien, elle regarda son Grand Pa' danser.

Elle riait de le voir ainsi, la sainte boulasse l'avait apparement parfaitement conservé et il dansait comme un jeune homme. Il faisait virevoltait la jeune femme et tournait à son tour.

Elle tapait dans ses mains au rythme de la musique, riait et en redemandait. C'était tellement bon de festoyer ainsi...

La jeune femme aurait aimé que le camp reste à jamais ici. Que les rires et la musique retentissent à jamais sur les terres de Yenne, dans les montagnes de Savoie. Surtout que le seul membre de sa famille qui lui restait encore, reste prêt d'elle, encore et toujours ...
Mais, il devait partir, faire ce pélerinage ... Elle le savait c'était peut être la première et dernière fois qu'elle le voyait.

Elle chassa ses idées noires, elle aurait droit d'y revenir plus tard ...

La jeune Baronne demanda au jeune page de son Grand Pa' d'approcher.

- Dites moi, est ce que vous pourriez trouver Evann Di Cesarini pour moi? Il doit être en ville, chez Messire Kekione certainement. Enfin, trouvez le! Et dites lui de venir ici, que sa future épouse à quelque chose à lui demander.

Lilou lui tendi quelques piecettes.

- Vous aurez la même chose si vous me le ramener...

Une sourire enjoleur, un effleurement de doigt, le jeune page allait tomber à la renverse.

- Bien bien Madame...

Reussit il à begayer. Et il partit en courrant vers la ville. La jeune femme sourit ravie de son effet.

La Danse venait de se terminer, les deux danseurs se saluaient gracieusement. La jeune femme se leva et se dirigea vers le père de General, elle le prit par le bras et le reconduit vers sa tente.

- Grand père, j'ai quelques petites choses à voir avec toi, en privé si cela ne te dérange pas trop ...

Mont avait entendu la requête de Lilou, il l'emmena vers sa tente, la fit entrer et demanda au garde qu'ils ne soient pas dérangés.

DANS LA TENTE DES AIGLES:



Montmayeur tendit un dagobert à Lilou et lui servit une petite Poire de Bourogne, accompagnée d'amandes et de dattes, qu'il lui tendit.

Il s'asseya à son tour sur un coffre et l'écouta: