Pelerinage de la 13ieme Légion d'Urgell
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Pelerinage de la 13ieme Légion d'Urgell

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 Esta à Mende

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estainoise

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MessageSujet: Esta à Mende   Esta à Mende I_icon_minitimeMar 16 Juin - 12:38

Avant le poutrage....une tentative de rencontre de l'autochtone à Mende

RP: Les fêtes de Mai (halle de Mende)

Esta.....Posté le 16 mai:

Esta revenait de sa balade au bord de l’étang dans les bois. Plus elle approchait tranquillement du village, et plus ses oreilles étaient en alerte. Il lui semblait bien qu’une tiède et légère brise lui portait quelques notes musicales....
Elle continuait à avancer en sautillant et plus elle avançait et plus les sons se détachaient.... Elle distinguait les tambourins qui semblaient rythmer chacun de ses pas....à moins que ce ne soient ses propres pas qui s’essayaient finalement à suivre leurs battements ...

Esta était maintenant aux portes du village.
Elle entre maintenant, avec toujours Dandy qui marche maintenant tranquillement à ses cotés, mais elle aussi, les oreilles pointés vers le centre du village....
Esta entend quelques notes égarées d’un luth qui cherche l’accord, ainsi que des vièles criardes qui cherchent à s’entendre.

Tiens...on dirait qu’il se prépare quelque chose !

Esta presse un peu le pas ! Elle est attirée par les sons qu’elle entend...
Elle est guidée par cette effervescence soudaine qu’elle perçoit de plus en plus. Les gens s'affairent encore.... quelques curieux regardent....

En plein centre de la place du village.... un arbre ou plutôt un mat se dresse. Un peu plus loin, les musiciens terminent de se mettre en place.
De ce coté encore, sur des tréteaux, toute sorte de nourriture invite le passant à s’approcher un peu plus.

Esta a le sourire aux lèvres.

Tiens....mais oui, c’est la fête de mai !

Esta, dans sa petite tenue blanche et légère, ses cheveux bruns et longs en arrière ornés de quelques fleurs cueillis au bord des chemins, son petit ventre rond en avant, avançait doucement en souriant.
Il y avait des bancs par là bas et il semblait bien que l’on pouvait s’y asseoir et peut être même y boire un verre !

Un homme en bel uniforme y est assis. Il sirote l’air satisfait.
Esta avance par là justement, mais de plus en plus doucement. C’est vrai qu’elle ne connaît personne ici, qu’elle n’est pas du village ! Et en plus, on ne peut pas dire qu’elle puisse se fondre dans la foule, il est encore un peu tôt là !

J’ai toujours le chic moi d’être toujours la première dans les fêtes ...

Esta sourit à l’homme qui ne peut ne pas l’avoir remarquée.
Bonjour Messire.
Pensez vous que je puisse m’asseoir un instant et boire .....Esta regarde la carafe posée sur la table.... boire un verre de rosé ?


Quirin: Posté le 18 mai:

Assis, dégustant un gobelet de rosé, ma foi fort agréable, et qui, sogea le maire se verrait bien accompagné d'un morceau de dédé, vit fendant les rangs, epars, de quelques villageois encore intimidés une jeune femme de blanc vêtue. Son pas semblait aérien comme l'étaient apparement ses vêtement avec lessquels semblait jouer la coquine bise matinale.

Cette jeune femme vint s'asseoir non loin de lui, ce qui attira un sourire accueillant sur le visage du Mendois, qui ne semblait pas reconnaître la jeune personne, un voyageuse peut-être ffaisant étape à Mende...


Bonjour Messire.
Pensez vous que je puisse m’asseoir un instant et boire


Ah cet accent, cela ne faisait aucun doute, pas tout à fait celui pénible aux oreilles que celui affligeant d''Oïl, mais bien terne par rapport à celui ensoleillé d'occitanie, déjà que les Mendois semblaient tristes au yeux des gens du bord de mer


boire un verre de rosé ?


Bonjorn Donaisèla, je vous en prie ces mets et boissons sont là pour cela, servez vous comme il vous plait à le faire

Esta: posté le 18 mai:

Bonjorn Donaisèla, je vous en prie ces mets et boissons sont là pour cela, servez vous comme il vous plait à le faire

Esta sourit de son plus beau sourire. Elle aime entendre ces accents légèrement rocailleux et chantants, mais aussi fiers et piquants comme le dard d’une abeille...
Elle s’assoit alors après avoir pris un verre de rosé, soulagée de ne pas avoir été refoulée ....
Elle s’étire alors un peu en arrière, passe ses doigts dans ses cheveux, remet en place ces quelques fleurs glanées sur le chemin, ses jambes détendues.
Elle ferme doucement les yeux, le sourire aux lèvres. Tout son corps semble boire le soleil. La chaleur quasi estivale pour Esta la Bourguignonne la plonge dans une douce torpeur. Sa peau blanche rosit, voire est en train de rougir.
Elle prend ensuite dans sa main ce verre de rosé qui perle de fraicheur....
Elle boit une gorgée....
Elle regarde ce messire, juste là à coté....

Humm mm ! On est bien chez vous.....


Puis Esta reprend encore....

Veuillez m'excuser Messire, je ne me suis pas présentée et à mon accent, vous avez du vous rendre compte que je n'étais pas d'ici.

Je m'appelle Esta, Messire, je suis de Cosne, un joli village de Bourgogne.


Quirin: posté le 19 mai

Quirin tiqua lorsque la jeune femme se présenta, il lui semblait bien à l'accent, d'autres avant elle...

Ah je me disais aussi, plusieurs personnes originaires de Bourgogne se sont installées en Languedoc, attirées par notre doux soleil, et même une de nos anciennes mairesse.

Puis Quirin réalisa que...

Mais rassurez-moi, vous ne faites pas partie de cette compagnie franche de faux-pélerins, ces hors-la loi qui ont établis campement sous nos murs ? Ne me dites pas que vous êtes acoquinée avec ces enfants du Sans-Nom ? Vous vous rendez compte, ils se prétendent pélerins, mais armés jusqu'aux dents, refusant de se plier aux lois des contrées traversées ! nous en avons déjà vu passer en grand nombre des pélerins, et bien je peux vous assurer que cette vermine n'en est pas.

Mais pardonnez moi, je m'emporte, et ne me présente pas non plus, Quirin de Rieucros, Seigneur de Marseillan, maire de Mende, et lieutenant de sa garnison, et comprenez donc que cette présence malveillante m'irrite au plus haut point


Esta: posté le 19 mai:

A peine s’était-elle présentée qu’Esta sentit que l’homme se raidissait. Puis il s’enflamma carrément en parlant de la caravane des pèlerins, qui pour lui étaient de faux pèlerins et patati et patata...
Eh oui ! On s’emballe vite en Languedoc ! Que de sang chaud !

Esta ne sait plus où se mettre et ne sait que dire.... Mentir ? Elle n’a jamais su faire....elle sait juste tergiverser des jours et des jours....
Sur ses tempes, quelques gouttes de sueurs perlent. Ses mains sont maintenant moites.
Son bien être vient de s’envoler, laissant la place à l’angoisse.

Puis l’homme se présente, un peu plus calmement....


Mais pardonnez moi, je m'emporte, et ne me présente pas non plus, Quirin de Rieucros, Seigneur de Marseillan, maire de Mende, et lieutenant de sa garnison, et comprenez donc que cette présence malveillante m'irrite au plus haut point.

Esta, la gorge serrée peut enfin dire quelques mots....

Messire, enchantée de vous rencontrer.... Esta réalise qu’elle est à coté de quelqu’un de plutôt important.... Elle continue à avoir de plus en plus chaud....
Et elle reprend doucement...
Messire, je sais me tromper mais je ne puis mentir car ....je ne sais mentir !
Je fais effectivement partie de cette caravane de pèlerins qui s’est échouée à Mende.


Esta respire profondément, cherche ses mots...

Je ne suis pas moi-même un pèlerin mais je fais partie du groupe en tant que journaliste, témoin des évènements, si je puis dire.
Me voilà donc considérée par vous-même et j’imagine par tant d’autres Languedociens comme un brigand, armée jusqu’aux dents !
Ceci n’est pas le cas ! Pour ma part, ma plume et un peu d’encre sont mes seules armes !


Esta s’essaye à sourire un peu...ses joues encore roses tout à l’heure tendent à pâlir.

Je ne veux aucun mal au Languedoc.... ni à qui que ce soit d’ailleurs !

Esta se sert à nouveau un verre de rosé d’un geste machinal....

Je ne voudrais pas gâcher votre plaisir Messire ! Si ma présence vous importune, je puis m’en aller de suite et vous laisser à votre fête....

Esta regarde autour d’elle. De plus en plus de monde se presse sur les lieux. Une femme approche, les bras chargés de fleurs et accompagnée d’un animal des plus sympathiques qui était peut-être à la recherche de truffes !


Bonjorn Quirin,
Comment vas- tu ?
Serais - ce toi qui a préparé toute cette fête ?


Esta en profite pour s’éclipser et se diriger vers les musiciens, son verre de rosé à la main et sa petite louve Dandy sur ses talons.
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estainoise

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MessageSujet: Re: Esta à Mende   Esta à Mende I_icon_minitimeMar 16 Juin - 12:58

L'après poutrage: retour à la case départ....Mende.

Difficilement, Esta essaie de reprendre le cours de sa vie. Elle est recueillie dans un premier temps à l'auberge de Misslinoa, mais sa santé ne s'arrange pas, quitte l'auberge et va se mettre en quête d'un médicastre....

RP: A la rose d'argent:

Esta: posté le 8 juin:

Misslinoa avait eu la gentillesse de l'héberger dans son auberge, là, juste au dessus de sa taverne. Esta avait usé de la patience de Miss et elle sentait qu'il fallait qu'elle trouve un autre endroit, un autre havre de paix.

Esta regardait cette chambre, commença à rassembler comme elle pouvait ses affaires.
Elle regardait aussi la literie de sa couche qui était maculée de sang. Elle avait honte de laisser cela ainsi mais n'avait pas la force d'aller au lavoir pour effacer toutes ces traces.

Elle laissa sur un coin du lit un petit mot à Misslinoa ainsi qu'une petite bourse d'écus.



Chère Misslinoa

Je tiens à vous remercier pour votre accueil. Vous êtes une des rares personnes de ce village à m'avoir tendu la main et je vous en remercie. Ne souhaitant pas vous importuner plus longtemps, je quitte cet endroit en vous laissant cette petite bourse pour le dédommagement. J'ai essayé de ranger un peu.

Mes amitiés les plus sincères

Esta


Esta prit sa besace... et se sentant de plus en plus faible, elle se décida enfin à trouver un médicastre.


RP: Permanence de la mairie:

Esta: posté le 8 juin:

Vu son état qui ne cessait d’empirer et après en avoir discuter un peu en taverne avec quelques habitants de Mende, Esta se décida de trouver un médicastre. Cependant, elle ne savait où se rendre, Doña Frédérique qui devait l’accompagner l’ayant visiblement perdue en cours de route. C’est qu’Esta ne pouvait plus avancer qu’à pas de souris, des tous petits pas. Les gens du village la regardaient passer en s’écartant.

Esta réussit donc à se trainer jusqu’à la mairie et devant la porte du bourgmestre, elle s’arrêta un moment. Allait-elle avoir le courage de frapper à cette porte pour demander de l’aide ? Elle se sentait pestiférée.
Elle s’accrocha à la clanche de la porte, toute blanche, les cheveux collés par la fièvre qui empirait chaque jour. Ses bandages qu’elle ne parvenait plus à changer tant elle était épuisée laissaient apparaître ce sang qui suintait de ses plaies encore ouvertes.
Elle pensait bien approcher de ses derniers jours si personne de ce village ne déniait l’aider.
Au bord de l’évanouissement, elle toqua et attendit, s’adossant dans l’encoignure de la porte.


Nanelle: posté le 8 juin:

Le couple d'Euphor et le Maire de Mende étaient toujours en pleine discutions au sujet du futur dispensaire quand un bruit sourd se fit entendre contre la porte. Après un sursaut Nanelle se retourna et se précipita vers la porte pour l'ouvrir. Elle y trouva une jeune femme au bord de l'évanouissement, la soutenant pour ne pas qu'elle tombe, elle constata qu'elle était brulante de fièvre et que sa robe était ensanglantée.

Appuyez vous sur moi, je suis Nanelle, responsable médicale de Mende, vous êtes blessée? Nous avons des chambres à notre demeure, ce n'est pas loin d'ici, nous allons vous transporter là bas que je puisses m'occuper de vous.
Se tournant vers son époux et Quirin.

Cette jeune femme est blessée et elle semble avoir beaucoup de fièvre. Vous pouvez la transporter dans une de nos chambres?



Esta: posté le 8 juin
Esta s’accrocha à la dame comme un presque noyé pourrait s’accrocher à n’importe quoi qui pourrait l’empêcher de sombrer un peu plus.
De son bras droit, elle tenait aussi son ventre énorme qui couvait un bébé qui ne bougeait plus depuis plusieurs jours.
Au fond d’elle-même, elle savait qu’il n’était plus.
Au travers des jalousies des fenêtres, des larmes de lumières éclairaient la pièce et se mirent à tournoyer tout autour d’elle.
Esta essayait de fixer son regard pour ne pas se laisser emportée par cette ronde infernale mais peu à peu, elle s'enfonçait dans l’inconscience.


Actarius: posté le 9 juin:

Le vicomte demeura interdit un instant devant la scène tragique qui se jouait devant la porte de la mairie. Il s'était levé, il avait vu cette inconnue presque exsangue, à bout de conscience. Et il ne savait tout bonnement que faire. Un regard vers Quirin, un autre vers son épouse qui prit bientôt la situation en main. Une grande chance pour la malheureuse prégnante d'être tombée sur Nanelle. Elle serait sous peu entre les mains d'un membre éminent du collège de médecine languedocien, dans une couche confortable de la demeure d'Euphor.

Oui, nous allons la transporter. Quirin, tu viens m'aider ?

Et alors qu'il disait cela, il avait approché de la silencieuse dame et la soutenait désormais en attendant que le maire vînt l'aider à la porter jusqu'à l'hostel familial.


Quirin: posté le 9 juin:

La choc contre la porte surpris le maire tout comme ses interlocuteurs, et l'orsqu'il vit la raison, il hésita un instant, et fut fort heureusement devancé par Nanelle dont le réflexe du médécin, ou peut-être celui d'une mère, joua. Il est vrai que tout comme le vicomte Quirin était plus habitué à tuer qu'à soigner.

Mais... je vous connais, vous êtes la journaliste...


Et voilà il perdait du temps à fouiller ses souvenirs, et ne réalisait pas que Nanelle lui demandait de l'aide ainsi qu'à son époux, il fallut que celui-ci réitère la demande de son épouse pour qu'il réagisse.

oui, oui bien sur, portons la dans ta demeure
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MessageSujet: Re: Esta à Mende   Esta à Mende I_icon_minitimeLun 29 Juin - 10:12

RP:Demeure de la famille d'Euphor (halle de Mende)

Actarius....le 9 juin:

D'une hôte particulière

Le Seigneur et le Vicomte portèrent avec le plus de douceur possible la femme. Sur le trajet, le poids sembla redoubler un instant. La conscience avait abandonnée la journaliste selon Quirin. Le duo de feudataires accéléra donc le pas jusqu'à la demeure. Actarius demeurait toujours aussi ignorant de l'identité de celle qu'il tenait. Et finalement peu importait.

Ils arrivèrent bientôt dans la cour où des serviteurs accoururent pour leur prêter main forte. Et la prégnante fut emmenée à l'étage. On l'allongea sur une confortable couche d'une des chambres d'hôte. L'épouse était évidemment présente et le vicomte porta son regard sur elle.

Que pouvons-nous faire ?


Esta.....le 9 juin:

Esta, entre la vie et la mort, délire....

« Des monstres casqués sortent d’un épais brouillard de fumée. Ils avancent sur elle en grimaçant. Esta recule. Elle crie de terreur...et eux continuent d’avancer vers elle, un sourire sardonique aux bords des lèvres, l’épée aiguisée en avant. Ils se regardent en ricanant encore plus fort en la voyant paniquer. Ils approchent inexorablement et la piquent de leur dard de tous les cotés, telles des abeilles folles.

Esta tombe dans un trou sans fond. Elle essaie de se raccrocher aux parois invisibles. Elle croise Mont ensanglanté qui lui sourit, qui essaie de la rassurer en la prenant dans ses bras, et l’un contre l’autre, ils continuent de s’enfoncer pour enfin plonger dans une mer rouge et gluante.

Esta ouvre les yeux. Elle flotte sans effort, Mont toujours à ses cotés qui continue de sourire.

C’est alors qu’Esta regarde son enfant qui s’envole, son bébé tout bleu qui lui sourit en rejoignant le soleil. Esta lui tend les bras, veut le rattraper. Mais il continue de s’en aller, là haut, si haut, trop haut. Elle crie NON ! Ne t’en va pas !
Elle implore, elle supplie, elle prie Aristote et la divine Boulasse, des larmes de sang pleins les yeux. Rendez-moi mon bébé, sauvez nous !

Elle est à nouveau aspirée dans une spirale infernale. Elle y croise tous ses amis pèlerins qui sont en train de faire la fête en buvant une bonne chopine, en chantant, en dansant. Tous ensanglantés qu’ils sont, ils rient dans cette ronde. Mais elle ne parvient pas à les rejoindre et continue de s’enfoncer encore, un décor de lumières et de couleurs tournoyant autour d’elle.

Voilà qu’elle atterrit alors dans un verger. Allongée dans les hautes herbes, elle lève les yeux au ciel et voit Niflheim, son amour, à la cime d’un arbre, en train de croquer une pomme en arborant son sourire taquin qui lui va si bien. Esta lui tend les bras, veut qu’il descende, qu’il vienne s’allonger contre elle, sur ce coussin de verdure, elle souhaite qu’il vienne la libérer de ce vilain cauchemar mais il disparaît comme il est venu, sans un regard pour elle.

Elle le cherche encore des yeux lorsqu’elle croise ceux de Babe. Babe, mon bébé ? Parvient-elle à murmurer....»

Esta revient à elle et ...... non, ce n’est pas Babe qui se penche sur elle.... mais une dame attentive, au doux visage, qui prend soin d’elle.
Elle regard autour d’elle, ne sait pas où elle se trouve....
Pourtant là, elle se sent en sécurité.


Nanelle: le 9 juin

Nanelle avait accompagnée les deux hommes portant la femme aussi rapidement qu'ils le pouvaient essayant toutefois de ne pas trop la bousculer. Celle ci semblait avoir sombré dans l'inconscience. Vite arrivée à la demeure du couple, la jeune femme fut installée dans une chambre à l'étage. Plusieurs serviteurs avaient accouru au cas où il y aurait eut besoin de leur aide.

Une fois installée, le Vicomte s'éloigna de la couche laissant la place à son épouse.

Que pouvons-nous faire ?

J'aurais besoin d'un récipient rempli d'eau, de draps propres et de ma besace qui est dans notre chambre s'il te plait.
Nanelle secoua doucement la Dame et lui parla à voix basse.

Dame, Dame.... Vous m'entendez...

Mais en vain, la jeune femme était toujours inconsciente. Nanelle commença à l'examiner en attendant qu'on lui apporte ce qu'elle avait demandée. Ses vêtements portaient plusieurs taches de sang, elle devait les lui retirer pour mieux juger de ses blessures. La vicomtesse se retourna et s'adressa aux personnes qui étaient présentes dans la pièce.

Vous pouvez nous laisser, je vais avoir besoin d'intimité pour m'occuper de ma patiente.

Une fois tout le monde sortit, Nanelle retira les vêtements de la jeune femme, son corps portait plusieurs bandages ensanglantés, elle était aussi enceinte et à en juger par la grosseur de son ventre, elle devait être proche de son terme.
Nanelle posa ses mains sur son ventre et le palpa doucement essayant de sentir les mouvements du bébé, mais elle ne sentit rien. Collant son oreille contre le ventre arrondie, elle dut se résoudre à la conclusion que l'enfant n'était plus en vie. Elle devait mettre tout en œuvre pour au moins sauver la mère.

Après avoir enlever les bandages, Nanelle nettoya les plaies tout d'abord à l'eau qu'on lui avait apportée. Elle était tellement occupée par les plaies qu'elle ne vit pas la jeune femme reprendre doucement conscience, c'est un faible râle qui le lui fit comprendre.

Vous m'entendez? Comment vous appelez vous? Que vous est il arrivée? Prenez votre temps pour me répondre.

Nanelle lui parla lentement, elle trempa un morceau de tissu dans de l'eau propre et le passa sur le front bouillant de la jeune femme.


Esta....le 10 juin:

Le regard d’Esta, peu à peu, se fixa sur la dame qui se penchait sur elle.
La fraicheur qui lui était appliquée sur son front lui faisait du bien.
Esta semblait revenir de loin.
Elle percevait enfin une douce voix qui lui parvenait comme un lointain écho et qui lui demandait........


Vous m'entendez? Comment vous appelez vous? Que vous est il arrivée?

Esta parvint à murmurer...Esta....Je m’appelle Esta.
Elle ravale difficilement sa salive dans sa gorge serrée.

Je faisais partie de la caravane des pèlerins. .....
Je suis journaliste......
Nous avons été attaqués par l’armée......


Elle se tait alors, une foule d’images semblant immerger sa mémoire et embuer ses yeux.


Nanelle....le 11 juin:

La Dame ouvrit doucement les yeux, regarda sa soigneuse semblant se demander où elle se trouvait. Elle parvint à murmurer quelques mots.

Esta....Je m’appelle Esta.

Je faisais partie de la caravane des pèlerins. .....
Je suis journaliste......
Nous avons été attaqués par l’armée......


La caravane des pélerins... mais oui bien sure, Nanelle aurait du y penser en voyant les blessures de la jeune femme. L'attaque de l'armée avait eut lieu quelques jours plus tôt. C'était la première des victimes qu'elle croisait, peut être y en aurait il d'autre...

Tout en continuant de rafraichir la journaliste, Nanelle lui répondit d'une voix toujours aussi douce.

Bonjour Esta, je suis Nanelle, responsable médicale de Mende... Je me trouvais à la mairie avec mon époux et le bourgmestre quand vous êtes venu frapper à la porte... Nous vous avons transporté dans une chambre dans ma demeure.

La Vicomtesse eut un petit temps d'arrêt en songeant au bébé, elle lui en parlant seulement si la Dame y faisait allusion.

Je vais soigner vos blessures et faire baisser votre fièvre.

Après avoir nettoyer les plaies à l'eau, Nanelle les désinfecta avec de l'eau à laquelle elle ajouta de l'essence de Lavande, les entailles étaient profondes et semblaient infectées. C'était probablement ce qui donnait de la fièvre à la journaliste. Il fallait absolument stopper cette infection.

Nanelle recouvrit d'un drap sa patiente, se dirigea vers la porte et l'ouvrit, certaine de trouver une personne qui attendrait en cas de besoin. La Vicomtesse fut soulager de constater que c'était bien le cas, elle pouvait compter sur le personnel que son époux avait employé pour les servir. Nanelle s'adressa à la jeune femme qui se précipita en entendant la porte s'ouvrir.

Faite moi venir Constance et apporter moi de l'eau bouillante pour préparer de la tisane.

Nanelle parla sur un ton autoritaire tout en gardant sa voix douce. Après un acquiescement de la tête et un "bien Dame", la jeune fille se précipita dans l'escalier à la recherche de Constance.

De retour au chevet de la journaliste, Nanelle lui expliqua qu'elle devait s'absenter pour effectuer quelques préparations pour la suite des soins. Pendant ses explications Constance entra dans la chambre.

Dòna, Constance va rester près de vous pendant mon absence. Puis s'adressa à sa dame de compagnie en qui elle avait toute confiance. J'ai des préparations à faire, Esta a beaucoup de fièvres, rafraichi là avec ce tissu trempé dans l'eau fraiche.

Nanelle s'absenta.


Esta....le 12 juin:

Esta se souvenait maintenant d’être allée à la mairie mander de l’aide, voyant que son état ne s’améliorait pas....
et puis, c’était le trou noir et la voilà ici.

Elle tente un sourire timide à dame Nanelle qui lui parle de sa voix si douce et sure.

Merci Dame, de m’accueillir, merci de bien vouloir vous occuper de moi....

Esta se sent brisée, mais elle reprend tout de même espoir, puisqu’elle est encore de ce monde.
Elle ne sait plus où elle a mal, tout son corps la fait souffrir....

Dona Nanelle s’absente alors et Dona Constance vient à son chevet.

Esta regarde son ventre énorme que l’on devine sous le drap et qui lui fait si mal aussi par intermittence.
Des douleurs aigues la tiraillent. Elle se tord à ces instants là, souhaitant que la douleur s’arrête en serrant des poings.
Son bébé semble pourtant étrangement calme, trop calme se dit-elle, alors qu’il bougeait sans arrêt avant cette nuit terrible, un coup de pieds par ci, une bosse par là qui émergeait.... Il semblait, avant l’attaque, bien pressé de sortir et là.....
Ces douleurs aigues la reprennent encore, des douleurs de plus en plus rapprochées.

Elle voit Dona Constance se pencher sur elle, la rafraichir encore avec ce linge humide. Elle s’agrippe à son bras, la regarde dans les yeux.

J’ai mal....

Esta se crispe encore.... Peu à peu, la panique la gagne, pense à son bébé qui doit vouloir sortir là, oui surement, c’est cela !

Mon bébé, il vient je crois....
Elle sourit alors, puis elle se crispe encore de douleur, elle pleure, elle a peur, elle espère.


Nanelle: le 13 juin:

Au retour de Nanelle dans la chambre, elle vit la journaliste saisir le bras de Constance, se crisper sous la douleur et se mettre à pleurer.

Mon bébé, il vient je crois....

La soigneuse s'attendait à cela. Elle devait vite panser les blessures de la jeune femme avant de s'occuper du bébé. Elle s'approcha de sa dame de confiance en lui tendant plusieurs sachets de plantes séchées dont du tilleul, des fleurs de sureau et de l'écorce de saule blanc.

Constance peux tu me faire infuser une grosse pincée de chacun de ces sachets. Dòna je sais que votre bébé vous fais souffrir, mais je dois absolument recoudre et panser vos plaies. Vous allez devoir être très courageuse. Buvez cela, vous sentirez moi la douleur.

Nanelle lui fit boire de l'eau de vie, retira le drap et s'attaqua à la première entaille sur son abdomen. Elle nettoya à nouveau la blessure avec de l'eau de lavande, coupa les morceaux de chairs nécrosées et commença à recoudre la plaie après avoir soigneusement chauffé l'aiguille. Elle appliqua directement sur la plaie un cataplasme fait de miel, de romarin, de thym, de sauge et de souci afin d'aider à la cicatrisation. Puis elle protégea le tout de bandage.

Elle fit de même avec les cinq autres grosses entailles sur les différents membres de la journaliste. Certaines étaient plus profondes que d'autres, d'autres plus ou moins infectées. Constance était revenu auprès de sa maitresse et continuait à rafraichir la jeune femme serrant sa main dans la sienne.

Les contractions étaient plus fréquentes, mais comment faire comprendre à la jeune femme qu'elle donnerait naissance à un enfançon sans vie.

Vous êtes très courageuse Esta, buvez cette tisane, elle fera baisser un peu votre fièvre. Vos contractions sont de plus en plus rapprochées, je vais devoir aider votre bébé à sortir.

Mais....

Nanelle regarda la jeune femme avec tristesse, elle avait eut la chance d'avoir trois enfants en bonne santé, c'était une chose terrible que d'annoncer à une jeune mère que son enfant n'était plus. Elle avait déjà eut à la faire deux fois et elle ne l'oublierait jamais.
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estainoise

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MessageSujet: Re: Esta à Mende   Esta à Mende I_icon_minitimeLun 29 Juin - 10:29

Esta....le 14 juin:

Nanelle était revenue auprès d’elle, lui fit boire une eau de vie qui sembla la calmer un peu....avant que Nanelle n’entreprenne de la recoudre.
Esta serrait encore la main de Constance à chaque point de sutures, des gouttes de sueur perlaient à son visage.
A plusieurs reprises, elle pensait s’évanouir.
Elle ne disait plus mot, elle essayait de rester digne en affrontant la douleur qui la rendait encore plus transparente.
Enfin, ses nombreuses entailles étaient nettoyées et bandées.... mais ses contractions ne faisaient que s’accentuer.
Esta ne savait pas qu’il était si douloureux d’enfanter.

Elle entendit Nanelle la féliciter. Esta esquissa un sourire....


Vous êtes très courageuse Esta, buvez cette tisane, elle fera baisser un peu votre fièvre. Vos contractions sont de plus en plus rapprochées, je vais devoir aider votre bébé à sortir.

Mais....


Le sourire timide d’Esta se fige alors ....
Mais ?
Mais ?......

Esta plonge son regard dans celui de Nanelle, y cherchant ce qu’elle croit bien avoir compris, puis cherchant à trouver autre chose dans les yeux de Nanelle que ce qu’elle ne veut pas entendre, et enfin cherchant à trouver un soupçon d’espoir auquel se raccrocher encore.
Le temps semble suspendu, quelques secondes interminables où la réalité morbide essaye de faire sa place, là, dans l’esprit d’Esta qui ne veut pas, non, qui ne veut pas y croire, qui se refuse à l’évidence.

Esta parvient enfin à dire tout simplement....mais ?

Puis après un silence.....

Ne me dites rien Dona Nanelle....je sais maintenant.

Esta se détourne alors en fermant les yeux, corps et cœur noyés en une douleur muette....


Nanelle....le 17 juin:

Ne me dites rien Dona Nanelle....je sais maintenant.

Nanelle savait qu'elle comprendrait son silence, même si elle ne voulait pas se l'avouer, elle avait du comprendre qu'il y avait un problème avec le bébé depuis qu'elle ne le sentait plus bouger. Elle s'approcha de la jeune femme et prit sa main dans la sienne.

Je suis vraiment désolée, je ne sais quoi vous dire, vous allez devoir m'aider, le bébé ne pouvant pas pousser lui même pour sortir. Vous êtes prète? Vous n'avez pas trop mal? Je vais vous donner une autre infusion à base de framboisier, cela devrait faciliter le travail.

Constance tendit le bol de tisane que Nanelle avait préparer auparavant, la soigneuse la fit boire à la journaliste par petite gorgée. Puis elle demanda à Constance de s'agenouiller derrière la jeune femme afin de l'aider et la soutenir dans l'effort qu'elle allait devoir faire.

A la prochaine contraction, vous allez devoir pousser très fort.

Après quelques minutes son ventre se durcit, le moment était venu. Esta serra les mains de Constance dans les siennes et poussa de toutes ses forces.

C'est très bien Esta, continuer comme cela, vous êtes très courageuse.

La contraction suivante arriva vite. Esta se pencha en avant et dans un cri de douleur poussa une nouvelle fois.
La tète était sortit, l'enfant était dans la bonne position, heureusement pour la jeune femme qui aurait souffert encore plus dans le cas contraire. Encore une contraction et le bébé devrait être expulsé.

Je sais que c'est dur Esta mais encore un petit effort. Allez...... poussez.... encore.......

L'enfançon sortit de sa mère, mais comme l'avait prévu Nanelle, pas de cri, pas de signe de vie. La soigneuse l'enveloppa dans un drap et le posa sur une table derrière elle.

Je vais vous demander encore un dernier effort Esta, je dois retirer toute la délivrance pour éviter une infection.

Une fois cela fait, Nanelle se lava soigneusement les mains et s'approcha de la jeune femme.
Elle épongea son visage avec de l'eau fraiche essayant de trouver les mots juste pour la réconforter un peu, si cela était possible.

Je suis vraiment désolé pour vous Esta. Puis hésitante... Voulez vous voir votre enfant ou préférez vous que je fasse le nécessaire? Voulez vous que l'on fasse prévenir quelqu'un?


Actarius: le 18 juin:

Alors que son épouse soignait la dame. Le Vicomte prenait quelques dispositions. Sa famille résidant à l'hostel, il ne préférait prendre aucun risque. Aussi, une dizaine de gardes bien costauds apparurent bientôt derrière les grilles qui menaient à la cour de l'hostel. Quelques autres étaient à l'intérieur, veillant scrupuleusement à ce qu'aucun intrus ne pénètrât la demeure devenue place forte.


Esta...le 19 juin:

Esta avait enfin expulsé ce bébé. Après les derniers soins prodigués par dame Nanelle, Esta se sentait vaguement en apesanteur.
Les douleurs avaient cessé, un étrange calme régnait et dans la pièce et en Esta.
Elle n’entendait pas Nanelle lui parler, elle semblait être dans son monde.

Enfin Esta dit d’une voix étrangement absente.....
Nanelle, montrez moi mon bébé, je vous prie....

Nanelle lui apporta l’enfant enveloppé dans un drap blanc et le posa sur le ventre d’Esta.
Esta entrouvrit alors le drap et regarda son joli bébé à la couleur bleutée.....
Oh, c’est une fille !.... dit-elle en souriant.
Comme elle est belle ! Je l’appelle Espoir !

Esta avait visiblement perdu pied....
Elle prit l’enfant gelé et le posa contre son sein et lui présenta son téton....
Prend ma belle, tu dois avoir faim !

Elle caressait du bout des doigts cette petite chose et s’endormit....
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MessageSujet: Re: Esta à Mende   Esta à Mende I_icon_minitimeLun 29 Juin - 11:06

Emmaline.....le 19 juin:

La dame de St hilaire en Morvans était a la recherche depuis quelques jour de Dame Estainoise ,une journaliste bourguignone .Elle avait enfin retrouvé sa trace en allant a la taverne de la rose d'argent ou la gentille taverniere lui avait confié qu'elle se trouvait dans la belle demeure d'Euphor
Emmaline apres avoir demandé son chemin dans les rues de Mende arriva devant la magnifique propriété trés fleurie.

Elle hésita longuement avant de se décider a s approcher. Elle aperçut des gardes qui faisaient les cents pas devant la grille d'entrée .Elle commença a faire demi tour mais elle repensa a Estainoise,qui ne devait pas aller bien toute seule et en detresse . Elle respira un grand coup et s'avança,se présentant aux gardes et pensant que si elle ne tentait pas,elle ne saurait jamais .

bonjour messires,je suis dame de St Hilaire en Morvans,je voudrais venir rendre visite a une Dame qui est dans cette demeure et qui ne va pas trés bien. Pourriez vous demander a votre maitresse si elle peut me recevoir ?


Actarius...le 19 juin:

Les regards furent glacials lorsqu'elle approcha, les mains se serrèrent sur les gardes de lames prêtes à servir. Cependant, la tension s'estompa rapidement alors que la visiteuse se présentait. L'un des cerbères prit alors la parole avec une maîtrise plus que moyenne de la langue d'oïl.


Vos êtes attadue Dòna, venez s'il vos plait.

Et la grille s'ouvrit enfin, puis ce fut la porte de la demeure.

Benvenguda Dòna en la demòra del Vescomte del Tournel.

La voix était assurée, chaleureuse. Elle appartenait à un homme d'une trentaine d'année au bas mot. Vêtu avec goût, mais sobrement, il put paraître un simple bourgeois, si ce n'était son maintien qui trahissait une éducation certaine. Des traits relativement fins, escarpés parfois par des rides naissantes, une chevelure brune, courte naturellement folle et pourtant ordonnée, un collier de barbe soignée qui prenait de l'ampleur au niveau du bouc et des yeux dont la teinte rappelait celle de la Terre de Sienne. L'homme était plutôt grand et imposant, une carrure qui trahissait le combattant expérimenté.

Tel était l'homme qui accueillait la dame dans sa langue occitane. Tel était le vicomte du Tournel fier et souriant qui reprit bientôt dans un françois teinté du soleil languedocien.

Vous devez être la Dame de Saint-Hilaire en Morvans... Je suis le Vicomte du Tournel, Actarius d'Euphor.

...

C'est pour moi un plaisir de vous rencontrer. J'ai vraiment apprécié votre initiative de m'écrire. C'est là une noble démarche qui trahit une dame de bien sans doute. Mais ...

Je ne veux vous retenir, votre amie est à l'étage. Mon épouse veille sur elle. Suivez-moi, je vous prie.

Et il offrit son bras alors que le garde sortait. Et bientôt, ils eurent gravi les marches, bientôt ils furent devant la chambre. Le Seigneur frappa légèrement à la porte qui s'ouvrit bientôt sur le visage de son épouse.

Vescomtessa, je vous présente la Dame de Saint-Hilaire en Morvans, elle vient rendre visite à son amie...


Emmaline...le 19 juin:

Emmaline attendait inquiete, les gardes la regardant tres froidement.

Elle s'attendait a essuyer un refus lorsque la grille s'ouvrit ,puis une porte et un beau messire,un peu plus agé qu'elle mais de peu, apparut sur le seuil .
La Dame de St hilaire de nature tres timide sentit ses jambes trembloter,un petit mal au ventre la tenailler mais elle respira un grand coup ,redressa la tête et s'approcha souriante .

C'est cela même .Vous me faite un grand honneur de m'accueillir Monsieur le Vicomte ,je comprends que le contexte soit un peu particulier .

Une dame de bien? heu...non pas specialement,mais j'essaie d'etre le plus respectueuse possible et intégre ,je fus juge dernierement .....

Emma prit le bras que lui offrait le vicomte et monta les escaliers tenant un pan de sa robe pour ne pas trébucher.
La demeure etait magnifique claire et joliement décorée .

Le vicomte frappa a une porte et la presenta a la vicomtesse .
c'etait une jolie dame qui semblait soucieuse a cet instant
Elle apercut alors Estainoise toute pâle endormie dans un grand lit,tenant quelquechose dans ses bras .

Merci monsieur le vicomteBonjour madame La vicomtesse,je vous prie d'excuser mon intrusion,mais je venais voir dame Estainoise .Dame Misslinoa m'a dit qu'elle etait ici.

Emmaline tourna légerement a tête vers le lit puis tres choquée par la scene ,chuchota

Mais elle semble ne pas aller bien du tout ! que lui est il arrivé je sais qu'elle a eté gravement blessée mais là....c'est un bébé ? oh non!la pauvre! quel malheur!


Emmaline...le 19 juin:

Emmaline ne s'attendait pas a une telle vision en entrant das la chambre . Ce qu'avait dû vivre Estinoise avait du être horrible.
Elle avait souhaité venir lui apporter un peu de reconfort ,lui exprimer tout son soutien en tant que bourguignonne.
Elle connaissait peu Estainoise mais elles avaient des amis communs dont dame Poupounet,diacre et maire de Cosne , soeur basilic et ambassadeur apostolique .C'est un peu en son nom qu'elle était venue jusqu'ici.
Elle s'approcha doucement de la couche, Estainoise tenait la depouille d'un bébé dans les bras et dormait ,ses traits etaient reposés,elle avait l'air d'un ange.Elle ne voulut pas interrompre ce moment d'apaisement, La vicomtesse saurait continuer a s'occuper d'elle comme elle l'avait fait jusque là .

Dame Nanelle,je ne vais pas vous déranger plus longtemps.
Dame Estainoise s'est endormie,c'est bien ce qui pouvait lui arriver de mieux aprés cette terrible épreuve.
Je vous prierai de lui conter ma venue. je prendrai de ses nouvelles et je vous remercie au nom des bourguignons et de ses proches pour avoir pris soin d'elle ainsi et de lui avoir offert votre hospitalité.Elle n'aurait pu être mieux soignée.
Je dois reprendre le chemin de la Bourgogne des ce soir,une affaire importante m'y attend .Il se peut que je revienne la chercher dans trois semaines avec mes compagnons basilics si son état lui permet de voyager et si elle le souhaite .

Qu'Aristote vous protége vous et votre famille ,au revoir Dame Nanelle .


Emmaline se retira ,elle avait les larmes aux yeux ,elle aurait voulu faire davantage mais elle devait reprendre la route pour la Bourgogne


Esta...... le 20 juin:

Quelques heures plus tard....

Esta ouvrit les yeux, regarda son bébé mort toujours posé sur sa poitrine.

Esta soupire puis tourne la tête vers Nanelle qui est toujours là, à ses cotés, et qui l’observe inquiète.

Dona Nanelle, dit-elle tout en enveloppant l’enfant dans son linceul, il va falloir que j’enterre ma petite Espoir.
Je voudrais le faire moi-même, creuser un trou au pied d’un chêne dans la forêt et y déposer son petit corps...


Nanelle....le 20 juin:

Nanelle regarda impuissante la scène qu'elle avait sous les yeux. Une jeune mère qui serrait son enfant bleuté et froid contre son sein comme si elle voulait lui redonner vie.


Prend ma belle, tu dois avoir faim !


La Vicomtesse ne put trouver les mots pour ramener la jeune femme à la réalité. Elle resta silencieuse près d'elle la regardant s'endormir. Elle fut sortit de ses pensées quand on frappa à la porte.

La porte s'ouvrit doucement laissant apparaitre son époux accompagné d'une jeune femme qu'il lui présenta.

Vescomtessa, je vous présente la Dame de Saint-Hilaire en Morvans, elle vient rendre visite à son amie...

Nanelle répondit en chuchotant:

Enchantée Dame, Dòna Estainoise va avoir besoin de réconfort en effet, elle vient de vivre un moment terrible, elle a donnée naissance à une petite qui malheureusement était sans vie. Elle vient de s'endormir, elle a besoin de repos, voulez vous patienter le temps qu'elle se réveille?


Dame Nanelle,je ne vais pas vous déranger plus longtemps.
Dame Estainoise s'est endormie,c'est bien ce qui pouvait lui arriver de mieux aprés cette terrible épreuve.
Je vous prierai de lui conter ma venue. je prendrai de ses nouvelles et je vous remercie au nom des bourguignons et de ses proches pour avoir pris soin d'elle ainsi et de lui avoir offert votre hospitalité.Elle n'aurait pu être mieux soignée.
Je dois reprendre le chemin de la Bourgogne des ce soir,une affaire importante m'y attend .Il se peut que je revienne la chercher dans trois semaines avec mes compagnons basilics si son état lui permet de voyager et si elle le souhaite .


Qu'Aristote vous protége vous et votre famille , au revoir Dame Nanelle .

Comme vous voulez Dame, je ne manquerais pas de lui parler de votre visite dès son réveil. Soyez prudente, faites bonne route. Au plaisir de vous revoir, en de meilleur circonstance je l'espère.

La Vicomtesse croisa le regard de son époux, elle était fatiguée, exténuée par la journée qu'elle venait de passer. Le geste fut bref, un simple frôlement de la main de son bien aimé sur la sienne, mais ce geste d'amour lui redonna la force qui lui manquait. Son regard emplis d'amour se détourna et le Vicomte raccompagna la visiteuse.

De retour dans la chambre, Nanelle couvrit d'un drap la jeune mère et son enfant toujours blottit dans ses bras, puis elle s'installa près d'elle attendant son réveil.

Quelques heures plus tard, la journaliste ouvrit les yeux et s'adressa à Nanelle.


Dona Nanelle... il va falloir que j’enterre ma petite Espoir.
Je voudrais le faire moi-même, creuser un trou au pied d’un chêne dans la forêt et y déposer son petit corps...


A ces paroles, Nanelle constata que la jeune femme était revenue à la réalité.

Bien sure, je comprends Dòna mais vous êtes encore très faible. Je ne peux pas vous laisser y aller seule, je vais vous accompagner.

Nanelle prit l'enfant dans son linceul des bras de sa mère et le déposa sur la couche près d'elle. Puis elle aida la jeune femme a s'habiller après avoir pris soin de vérifier l'état de ses bandages. Une fois debout, Nanelle donna l'enfant à sa mère, puis la soutenant, elle l'aida à descendre l'escalier, quitta la demeure et se diriger vers la forêt.
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MessageSujet: Re: Esta à Mende   Esta à Mende I_icon_minitimeLun 29 Juin - 11:18

RP: Dans la forêt de Mende:

Esta.....le 22 juin:

Esta, en revenant à elle, avait exprimé le souhait d’aller enterrer sa petite Espoir dans la forêt.
Nanelle, le plus simplement du monde, lui avait alors proposée de l’accompagner.


Bien sure, je comprends Dòna mais vous êtes encore très faible. Je ne peux pas vous laisser y aller seule, je vais vous accompagner.


Nanelle avait donc aidé Esta à s’habiller. Esta mit sa besace en bandoulière et recueillit ensuite l’enfant mort dans ses bras.
Toutes deux sortirent ensemble de la maison d’Euphor.

Elles marchaient lentement, à petits pas, dans les ruelles du village, en silence, Nanelle soutenant Esta.
La traversée du village pour se diriger vers la forêt fut longue.
Les villageois qu’elles croisaient les regardaient étonnés, choqués puis leurs visages exprimaient une certaine compassion.

Enfin elles arrivèrent à l’orée de la forêt. Elles s’arrêtèrent un instant pour qu’Esta puisse reprendre son souffle, se reposer un peu.
Esta regarde Nanelle en souriant doucement, son visage aussi blanc que le linceul de son enfant.

Nous y sommes presque dit Esta et elles reprirent leur marche, en s’enfonçant dans la forêt.

Leurs pas font craquer les feuilles séchées, Esta écoute le vent dans les arbres, regarde le soleil miroiter à travers le feuillage et les trous bleus du ciel.
Une jolie lumière éclaire ainsi la forêt, des rayons de soleil passant par endroit et balayant l’atmosphère.
Elle respire les odeurs de la forêt, à plein poumon, odeurs différentes de sa belle Bourgogne où la terre y est plus noire, plus généreuse aussi.

Elles avancent encore en se frayant un chemin parmi les fougères, les ronces, les branches d’arbre tombées.
Enfin, elles arrivèrent dans une sorte de petite clairière, endroit bien plus lumineux encore, un espace plus aéré où trônait en son centre un magnifique chêne.
Esta s’arrêta....

Nanelle, c’est ici !

Esta s’approcha du grand arbre, caressa l’écorce rugueuse. Elle confia l’enfant à Nanelle, sortit une petite pelle de sa besace, et au pied de ce chêne, commença à creuser le trou qui allait accueillir son bébé.
Oh, ce trou n’avait pas besoin d’être très grand, très profond, mais juste assez pour que les bêtes ne grattent pas la terre pour en retirer ce petit corps.

Esta avait creusé lentement mais avec constance. Elle voulait faire seule ce travail malgré les souffrances que cet effort lui procurait.
Enfin, une fois le trou terminé, elle prit le bébé recroquevillé dans son linceul et le déposa délicatement au pied de ce grand chêne.
Elle s’agenouilla, regardant cette petite chose qui n’avait pas eu le temps de voire le jour.

Ma petite Espoir, tu vas être bien ici, en sécurité, parmi les grands arbres. La cruauté des hommes ne pourra plus t’atteindre.

Esta recouvrit alors le petit corps de terre....puis de feuilles et de mousses.
Elle enterrait ainsi une page de sa vie, une page de son passé, le fruit de son amour avec Niflheim, mais en même temps, l’amour fou qu’elle avait éprouvé pour cet homme.
Elle ne regarderait plus en arrière maintenant, elle garderait juste dans un coin de son cœur le souvenir de cette petite fille mort né.
Sa vie était devant.

Elle sortit alors la flute de sa besace, la porta à sa bouche et commença à jouer une douce et lente mélodie.
Les sons emplirent peu à peu l’espace, ricochaient en un étrange écho, se mêlaient au souffle du vent dans les arbres.
Esta fermait alors les yeux tout en jouant, il n’y avait là, plus qu’elle et la musique à cet instant.
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